Mon âme, sois heureuse par le Saint-Esprit! Obéissez à la parole (2 Rois 5.1-14) Sermon dominical du 30 aout 2015 de l’Église Séoul Sungrak Prédicateur : Ki-Dong KIM, Évêque doyen Notre chemin, c’est suivre la volonté de Dieu Dieu est immuable. Dieu n’est pas un concept abstrait qui n’existe que dans les idées des hommes. Dieu est vivant. Toutes choses du monde existent car Dieu les fit. C’est pour luimême qu’il les fit. C’est aussi pour lui qu’il créa les hommes, et aussi pour lui qu’il leur donne le souffle jusqu’à aujourd’hui. Un jour, l’univers disparaitra et c’est aussi pour lui que cela s’accomplira. En un mot, c’est selon sa volonté que Dieu créa toutes choses et par conséquent accomplit toutes choses selon sa volonté Les hommes sont très habitués a la pensée égocentrique. C’est ainsi que certains se disent : « Dieu créa le monde pour moi ». Pourtant l’homme est un être très faible qui ne peut même pas réaliser son souhait de longévité. Jésus dit à Pierre qui lui avait demandé ce qui arriverait à Jean : « Si je veux qu’il demeure jusqu’à ce que je vienne, que t’importe ? Toi, suis-moi » (Jean 21.22). Dieu détermine pour lui-même la vie et mort des hommes. Avant de connaître Jésus Christ, nous ne connaissions pas Dieu. Mais c’est différent maintenant. Nous savons clairement qui est Dieu. C’est pourquoi nous devons savoir désormais que notre chemin c’est de suivre la volonté de Dieu. Il faut nous rappeler Jésus qui dit : « Moi, je suis le chemin » (Jean 14.6) et aussi Dieu qui proclama : « Écoutez-le » (Matthieu 17.5). Dieu accomplit absolument sa parole Même pour Dieu qui est tout-puissant, il y les deux choses qu’il ne peut faire. L’un est de mentir (Hébreux 6.18) et l’autre est se rétracter (Jacques 1.17). Il est écrit dans Nombre 23. 19 : « Dieu n’est pas un homme pour mentir, ni Fils d’Adam pour avoir du regret ». La parole de Dieu est celle qu’il jura sur lui-même. C’est pourquoi Dieu l’accomplit coûte que coûte Bien que Dieu ait dit à Adam : « Tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2.17), Adam mangea le fruit et son esprit mourut. A ce moment-là, Dieu ne dit pas : « Je te sauverai cette fois-ci mais tu ne recommenceras plus ». La parole de Dieu est celle que Dieu lui-même ne peut changer. Selon la parole qui avertissait la mort, l’âme d’Adam fut coupée de la vie de Dieu et l’humanité issue d’Adam vint a subir le châtiment éternel. Beaucoup ont l’habitude de dire : « Lave-moi les péchés par ton sang précieux, Seigneur ». Mais strictement parlant, l’expression « laver les péchés par le sang précieux du Seigneur » n’est pas adéquate. Le péché n’est pas ce qui peut être lavé comme avec une lessive. Le péché s’accompagne d’un prix a payer. Il est écrit dans Romains 6.23 : « Le salaire du péché est la mort ». Cela signifie que l’âme du pécheur ira en enfer. Pour l’éviter, quelqu’un doit payer à sa place. Dieu envoya au monde son Fils unique et lui fit verser son sang pour payer le salaire des péchés de l’humanité qui était devenue pécheresse à cause d’Adam. C’est ainsi que Dieu garde sa parole même s’il doit se sacrifier car c’est la parole que Dieu a juré sur luimême. La parole de Dieu fut avec Dieu dès avant l’éternité. Cette parole possède la même gloire, autorité et puissance que Dieu. C’est ainsi que la parole de Dieu est Dieu (Jean 1.1.). C’est pourquoi désobéir à la parole c’est désobéir à Dieu et obéir à la parole c’est lui obéir Écoutez la parole de Jésus Christ Lorsque Jésus fut baptisé et sortit de l’eau, voici une voix se fit entendre des cieux : « Celuici est mon Fils bien-aimé, en qui j’ai mis toute mon affection » (Matthieu 3.17). Pour Dieu, son Fils est le seul objet d’amour et la cause unique de sa joie. C’est la raison pour laquelle Dieu dit aux disciples : « Écoutez-le ! » (Matthieu 17.5). Dieu n’aime que son Fils et ne trouve son plaisir qu’en lui, c’est cela la justice. Dieu n’aime rien ni ne se réjouit de rien s’il est en dehors de Jésus. Si nous croyons en ce fait, Dieu nous reconnaît comme justes mais si nous n’y croyons pas, il nous considère comme injustes. Ce n’est pas très facile de reconnaître Jésus comme celui que Dieu aime et en qu’il mit son affection car en apparence, la vie et la mort de Jésus ne diffèrent pas des maudits. Jésus dit : « Comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut, de même, que le Fils de l’homme soit élevé afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle » (Jean 3.15). Jésus crucifié fut le maudit aux tous les yeux (Galates 3.13). Dieu justifie celui qui le reconnaît comme le bienaimé de Dieu qui fait toute sa joie et lui donne la vie éternelle (Jean 3.16). Par contre, celui qui ne le reconnaît pas fut déjà jugé dans le jardin d’Éden (Jean 3.18 Il nous faut comprendre les œuvres de Dieu. Dieu aime son Fils de sorte qu’il ne veut obtenir la joie qu’à travers lui. Jésus possédait cette joie de Dieu en lui et nous l’accorda aussi (Jean 17.13). C’est pour que nous puissions glorifier Dieu en lui. Il faut prendre la parole de Dieu comme Dieu. La parole de Dieu est celle que Dieu jura sur lui-même, et celle qui était avec lui dès avant l’éternité. Jésus dit : « Le Père m’a commandé lui-même ce que je dois dire et ce dont je dois parler, et je vous ai dit les mêmes choses. C’est pourquoi celui qui ne reçoit pas ma parole sera jugé par cette parole » (Jean 12.47-50). Obéir à la parole de Dieu, c’est donc à obéir à Dieu. Aimer la parole de Dieu, c’est donc aimer Dieu. La Bible peut être divisée en gros par l’Ancien Testament et le Nouveau Testament. Dans l’Ancien Testament se trouvent la Loi et les textes des Prophètes dont le rôle fut préparer le chemin du Christ à venir comme Jean Baptiste le révéla (Jean 3.3). C’est pourquoi si on élimine la Loi et les Prophètes de notre foi, beaucoup seraient emportes par les hérésies et les faux christs. Dans l’Ancien Testament les prophéties sur le Christ à venir abondent. Selon elles, le Christ devait naitre à Bethlehem, du sein d’une vierge et en tant que descendant d’Abraham et de David. Quelqu’un peut faire beaucoup de choses mystérieuses mais s’il n’est jamais né à Bethlehem ni du sein d’une vierge ni comme descendant d’Abraham et de David, alors il n’est pas le Christ. Toutefois, si quelqu’un le suit, celui-là n’a jamais lui la Loi ni les Prophètes. Jésus Christ vint au monde par le chemin pave par la Loi et les Prophètes. A ce sujet, il est dit dans Jean 1.14 que Jésus Christ est « la Parole qui fut faite chair ». Notre foi se trouve dans l’écoute de sa parole. Il est écrit dans Romains 10.17 : « Le foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole du Christ ». Ainsi, écouter la parole de Jésus Christ, c’est cela la justice. Surmontez « mes idées » Un des facteurs principaux qui entravent les gens à atteindre la justice de Dieu, c’est « mes idées ». L’expérience de Naaman, chef de l’armée de Syrie nous le montre bien. Même s’il jouissait de la faveur du roi, il avait une faiblesse fatale, qui était la lèpre. Son apparence était vraiment magnifique grâce à son armure dorée mais sans son armure, il n’était qu’un piteux lépreux Un jour, Élisée entendit parler d’un prophète puissant en Israël et alla le trouver. Comme le roi de Syrie avait déjà demandé une aide pour sa visite au roi d’Israël, sa visite n’était pas à un niveau personnel. Dans cette situation, réaction d’Élisée suffisait amplement pour causer la colère de Naaman. Élisée lui avait envoyé son messager pour lui dire : « Va te laver sept fois dans le Jourdan et tu sera purifié ». Fou de rage, il se dit : « Je pensais qu’il serait venu vers moi et m’aurait posé les mains sur mes plaies. Suis-je venu jusqu’ici parce qu’il n’y a pas d’eau dans mon pays ? ». Au moment où Naaman voulut partir d’Israël dans la fureur, ses serviteurs s’approchèrent pour l’en empêcher : « Si le prophète t’avait demandé quelque chose de difficile, ne l’auraistu pas fait ? A plus forte raison tu dois faire ce qu’il t’a dit ». Sur ce, il changea d’avis. Devant ses serviteurs, il ôta son armure splendide et en montrant son corps misérable se plongea sept fois dans l’eau et fut finalement purifié. S’il avait persisté à maintenir « mes idées », il aurait vécu toute sa vie en lépreux et Dieu l’aurait maudit. Il surmonta pourtant ses idées et obéit à la parole de Dieu. La plus grande entrave dans la vie de la foi ce sont « mes idées ». Les hommes ne peuvent obtenir l’aide de Dieu car ils ne peuvent abandonner « mes idées ». Adam méprisa la parole de Dieu : « Tu mourras si tu mange du fruit de l’arbre de connaissance du bien et du mal » et fut maudit. Le roi Saul méprisa la parole de Dieu qui demandait de faire mourir tous les hommes et animaux d’Amalec mais mettant en avant « mes idées » fut abandonné par Dieu. Sa motivation était de laisser de côté les bons sacrifices mais pour Dieu l’obéissance valait mieux que les sacrifices. De nos jours aussi, beaucoup mènent leur vie de la foi selon « mes idées ». Lorsque dans le passé, les Israélites rendaient la dîme des bœufs ou d’agneaux, ils le faisaient selon la méthode commandée de Dieu. Autrement dit, en faisant passer un par un les animaux sous la houlette, le dixième était consacré à Dieu. Même si le dixième était inférieur aux autres, les autres ne pouvaient le remplacer. Si l’on le remplaçait avec un autre, il fallait consacrer tous les deux (Lévitique 27.32-33). De même, quand il s’agit de servir Dieu, il faut laisser tomber « mes idées » même si elles ont une bonne motivation. Quelqu’un dit : « Comme je suis maintenant dans une situation très difficile, je donnerai ma dîme plus tard. A mon avis, même Dieu me comprendra ». Combien sont nombreux sont ceux qui ont vécu des années ou des dizaines d’années dans cette situation ? Peuvent-ils ensuite interroger Dieu : «Dieu, pourquoi est-ce que ma vie est toujours aussi dure ? » ? Dieu nous dit : « Réfléchissez à votre conduite ! »(Aggée 1.5). Tous nos problèmes commencent quand nous poursuivons « mes pensées ». Quand Roboam, fils de Salomon devint le roi, il voulut procéder à la Quand Roboam, fils de Salomon devint roi, il voulut procéder plus vigoureusement à la construction du temple. Mais tous les tribus sauf Juda et Benjamin se révoltèrent et quittèrent Roboam pour établir dans le nord un autre royaume. Dès lors, les conflits entre le royaume de Juda du Sud représenté par Jérusalem et l’Israël du Nord représenté par la Samarie commencèrent. Ce qui est important ici, c’est que le Sauveur et Seigneur ne naquit pas d’Israël du Nord qui agit selon « mes idées » qui préconisaient de ne pas hâter la construction du temple. Ce fut aussi l’Israël du Nord qui fut dissout par les invasions étrangères. C’est ainsi que « mes idées » influent considérablement aussi sur les descendants. Laissez tomber « mes idées » et suivez la parole écrite dans la Bible. En menant la vie de la foi, on se trouve souvent dans la confusion car on ne sait ce qu’il faut faire ou pas, ce qui est correct ou pas. Même si la parole de Dieu écrite dans la Bible nous révèle clairement sa volonté, les gens sont ainsi confus car ils sont a tel point influencés par « mes idées ». Il faut nous rendre compte clairement que « mes idées » qui résistent à la volonté de Dieu sont ennemis de Dieu (Romains 8.6-8). Dans la vie de l’église, on découvre souvent que tout ne correspond pas avec « mes idées ». C’est inévitable vu que les gens d’idées différentes s’assemblent à l’église. Toutefois, si tous les membres de l’église n’abandonnaient pas chacun « mes idées », que deviendrait l’église ? De même que Naaman ôta son armure et montra son corps déplorable, nous devons tous abandonner « mes idées » et nous tenir honnêtement devant Dieu. En délaissant la gloire, la victoire, les expériences et la vanité dont nous jouissions dans le passé, il faut s’agenouiller devant la parole de Dieu avec humilité. Toutes les réponses se trouvent dans la Bible. Toutes les paroles de Dieu écrites dans la Bible s’accompliront et ni un seul iota ni un seul trait de la lettre ne disparaitra (Matthieu 5.18). C’est pourquoi quand nous devons faire un choix, nous ne devons pas réfléchir en nous accrochant à « mes idées » mais agir selon la parole de la Bible. Si nous laissons tomber « mes idées » et suivons la parole, nous prospérons avec cette parole immuable, dénuée de tout mensonge.