Commander des objets par la pensée devient possible

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Commander des objets par la pensée devient possible
Nataliya Kosmyna Docteur en Informatique, souhaite avec sa technologie réussir à améliorer l'autonomie des
personnes en situation de handicap
A 25 ans, avec un Doctorat d'informatique préparé au sein de la
Communauté Université Grenoble Alpes en poche, Nataliya
Kosmyna s'est déjà forgé une solide réputation dans le domaine
de l'intelligence artificielle, notamment en faisant voler des
drones... par la pensée ! Une prouesse saluée par les médias et
qui lui fait entrevoir d'autres applications notamment pour
améliorer l'autonomie des personnes en situation de handicap.
« Quand vous pensez, votre cerveau produit une activité électrique
que l'on capte grâce à un casque encéphalographique. Il faut
essayer de traduire ces signaux d'une manière efficace pour que
l'ordinateur puisse comprendre et interpréter. » Améliorant une
technologie développée à l'université du Minnesota, Nataliya
Kosmyna a développé une interface cerveau-ordinateur permettant
le contrôle (simple) d'un drone par la pensée fonctionnel en
seulement
dix
minutes
!
Démonstration de pilotage d'un drone par la pensée lors de la Semaine du Cerveau 2015. Le public teste l'interface
d'apprentissage et de pilotage mise au point par Nataliya Kosmyna durant sa thèse.
Ses travaux sur le co-apprentissage dans les interfaces cerveau-ordinateur ont été récompensés par le Prix de Thèse
de la Communauté Université Grenoble Alpes en 2016 et Natalyia vient de décrocher l'une des 30 bourses françaises
de la fondation L'Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Ce programme identifie et récompense de jeunes
chercheuses talentueuses dans les sciences formelles, les sciences du vivant et de l'environnement, les sciences de la
matière, les sciences de l'ingénieur et technologiques.
« Cette technologie-là peut servir à quelque chose de bien plus utile : améliorer l'autonomie des personnes
fortement handicapées. Ce sont elles que je voudrais vraiment aider. Par la pensée, elles pourraient allumer
une lampe, fermer les volets, ouvrir une porte, contrôler leur fauteuil roulant, changer l'inclinaison de leur lit...
On ne se rend pas compte de leurs difficultés quotidiennes. »
Actuellement en post-doctorat, dans l'équipe de recherche Hybrid, à l'INRIA de Rennse, Nataliya envisage deux projets.
« L'un relève plutôt du fauteuil roulant. L'autre de l'habitat aménagé. J'ai déjà des volontaires pour les expériences. Ce
retour des vrais utilisateurs est très précieux pour moi. » Et les industriels ? « Intéressés. J'ai des contacts pour du prêt
de fauteuils par exemple. »
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Mise à jour le 7 novembre 2016
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Le site de l'Inria Rennes
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