2.3 Induction en présence de blindage, avec mutuelle induction B1 / aluminium :
La présence des courants dans le cylindre d’aluminium modifie le flux à travers une section de B1 : la fem
induite dans B1 doit en tenir compte. En notant ΦAl le flux du champ magnétique créé par les courants
circulant dans l’aluminium, à travers une spire de la bobine B1 :
La loi des mailles dans B1 s’écrit
( ) ( )
)BB(j.r.NI.jLR
d
I.jLRU extint
2
A1111
Al
1111 −ωπ+ω+=
+ω+=
Avec 11ext I.KB =, int22 Bj.KU ω= et la relation (2), il vient
1A
2
A1
21
1
2
'KK.j1.j1
K'K.j
U
U
ω+
ω
ω
+
ω
ω
+
ω
=
3 Mesures :
Valeurs numériques : µo=4.π.10-7H.m-1 ; Aluminium : γ=3,6.107S.m-1 e= 60µm environ pour 4 couches rA=1,9.10-2m
B1 : N1=1000 spires 1
l=7.10-2m R1 : lu sur bobine ; B2 : N2 : inconnu r2m=9.10-3m
3.1 Test sans blindage :
Prendre le premier montage (bobine 1000spires contenant la petite bobine noire en son milieu).
Alimenter B1 avec le générateur BF, avec une tension la plus importante possible donnant un régime
linéaire (forme sinusoïdale de la tension observée).
Relever à l’oscilloscope numérique les valeurs crête à crête de U1 et U2 , de f=1Hz à 50Khz. On prendra
pour chaque décade les valeurs 1, 2, 4, 6 (ex. 1KHz, 2KHz, 4KHz, 6KHz pour la troisième décade).
Pour les fréquences inférieures à 10Hz, il faut mettre les entrées en ‘DC’. La mesure peut se faire en
enregistrant les entrées en mode numérique (mode ‘REFRESH’, mesure manuelle de valeur crête à crête).
Attention : lorsque U2 est très faible, le signal est ‘bruité’ ; il faut ne relever
que le domaine de variation de U2, pas l’oscillation parasite.
1°) Enregistrer ces valeurs avec Synchronie en mode ‘Tableur’.
Dans la feuille de calcul, entrer : H=U2/U1, et en dessous GdB=20*LOG(H).
Tracer GdB en fonction de f, avec une échelle logarithmique. Quel est ce type de filtre ?
2°) Mesurer les pentes remarquables, la fréquence de coupure basse.
3°) Mesure de L1 : on dispose d’un résistor de R=1KΩ, d’un condensateur de capacité C=10-6F. En utilisant
le générateur BF, la bobine B1, R et C, réaliser un montage très simple permettant de mesurer précisément
le coefficient d’auto-induction L1 de la bobine B1. Ce calcul étant effectué, lire la valeur de R1 sur B1 et en
déduire la valeur attendue de la fréquence de coupure basse f1. Commenter.
4°) Déduire de la valeur de l’amplification maximale la mesure du coefficient d’induction mutuelle M. En
utilisant l’expression approchée du 2.1, en déduire une estimation de N2.
3.2 Test avec blindage :
Prendre le second montage, comportant un cylindre cartonné recouvert de plusieurs couches de feuille
d’aluminium. Effectuer le même travail que pour la question 1°) du chapitre précédent.
5°) Mesurer les pentes remarquables, l’amplification maximale, les deux fréquences de coupure.
6°) Quel est le phénomène responsable de la fréquence de coupure basse ? Que retrouve-t-on ?
7°) Expliquer clairement, en quelques phrases, pourquoi le comportement en haute fréquence seulement est
modifié en présence du cylindre d’aluminium.
8°) Ordres de grandeur : calculer les valeurs numériques de K’1, K2 et KA. En déduire la valeur attendue de
la fréquence de coupure haute. On notera que dans la fonction de transfert globale, en ‘haute‘ fréquence, les
ordres de grandeurs permettent de simplifier l’écriture. Commenter.
9°) Comment peut-on protéger un domaine d’espace d’un champ magnétique ‘rapidement’ variable ?
domaine balayé par U2
valeur à