PSI Brizeux Ch. E2 Régimes stationnaires 15
CHAPITRE E2
CHAPITRE E2
RÉGIMES STATIONNAIRES
Dans tout ce chapitre, nous nous plaçons dans le cadre des régimes stationnaires, c’est-à-dire
indépendants du temps. Aucune des grandeurs considérées ici ne peut donc dépendre du temps, toute
dérivée du type ∂
∂t est donc identiquement nulle.
En particulier les distributions de charges seront telles que ∂ρ
∂t = 0. En ce qui concerne l’étude du
champ électrique, le cadre des régimes stationnaires contient bien évidemment celui des régimes
statiques associés à des charges immobiles dans le référentiel d’étude. Il est cependant plus large
puisqu’on peut imaginer des distributions mobiles mais satisfaisant à la condition énoncée plus haut :
imaginons par exemple le cas d’un cylindre infini chargé uniformément et se déplaçant parallèlement à
son axe à vitesse constante.
1. LOI DE CONSERVATION DE LA CHARGE
1.1. Loi des nœuds
L’équation de conservation de la charge implique qu’en régime stationnaire, une distribution de
courants est nécessairement telle que
est le même à travers toute section d’un tube de courant : en
régime stationnaire, pour des circuits filiformes, l’intensité est la même en tout point du circuit.
Elle est de plus évidemment indépendante du temps (on parle souvent de courant continu).
La loi des noeuds est une autre conséquence de div
= 0. Sur la figure ci-dessous, un courant I se
répartit dans deux branches en I1 et I2. Si l’on écrit que le flux de
est nul à travers la surface fermée
Σ, on obtient, compte tenu des changements d’orientation de surface au passage
surface ouverte - surface fermée :