15/10/2008
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Avec les progrès de l'Electronique de puissance, les convertisseurs statiques AC - DC à thyristors (voir
cours 1ere année) ont remplacé avantageusement les encombrants groupes Ward-Leonard.
Les progrès croissants de l'Electronique de Puissance et de l'Informatique Industrielle, ont ensuite permis
d'utiliser des machines asynchrones. En effet, celles-ci ont l'avantage indéniable de ne pas posséder de
collecteur mécanique (balais) ce qui évite les problèmes de maintenance des machines à courant continu.
Un redresseur à diode permettait d'obtenir une tension continue pour alimenter un onduleur triphasé
directement connecté à la machine. Les variateurs électroniques utilisés étaient basés sur des lois
statiques de type V/f (celle utilisée dans cette manipulation) dont les performances dynamiques sont
limitées.
Depuis le début des années 90, de plus en plus d'ascenseurs utilisent des variateurs électroniques avec des
lois de commande dynamiques tel le contrôle vectoriel. Ces lois de commande permettent en effet de
mieux gérer les régimes transitoires et de réduire de ce fait la consommation.
Suite aux problèmes de pollution harmonique et aux normes croissantes, le redresseur à diode initial
devrait de plus en plus être remplacé par un redresseur commandé à IGBT, moins polluant mais aussi
réversible. Cette dernière propriété permet de surcroît de limiter la consommation électrique en renvoyant
une partie de l'énergie électrique récupérée lors de la descente d'une cabine (mode frein).
D'autres nouveaux systèmes utilisent des moteurs plats afin de réduire l'encombrement de la machine.
Des machines synchrones à aimants permanents sont utilisées dans ce cadre. Le gain obtenu (pour un
nombre réduit d'étage, c'est à dire une puissance nécessaire pas trop élevée) permet de supprimer la salle
de machine au-dessus de la cage d'ascenseur : le moteur s'insère alors dans cette cage, entre la cabine et le
contrepoids le plus souvent.
Figure 2: ascenseur sans la salle
des machines (KONE elevator)
Figure 3: moteur plat à flux
axial
Figure 4: coupe du moteur
a> stator b>aimant permanent
c>culasse ferromagnétique
rotorique d>arbre