générer du revenu dans une conjoncture où les taux d`intérêt sont

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MACKENZIEexpress
GÉNÉRER DU REVENU DANS UNE CONJONCTURE OÙ LES TAUX D’INTÉRÊT SONT FAIBLES
Ajout de titres à rendement supérieur pour une croissance accrue
En 2013 les actions ont connu une reprise et l’indice S&P 500 a enregistré sa meilleure année
depuis 1997 en finissant sur une hausse de 30 %. Parallèlement, les taux d’intérêt à court
terme sont restés à des taux faibles records, tandis que le rendement des obligations du
Trésor américain sur 10 ans affichait une tendance haussière. C’est sur cette toile de fond que
nous avons interrogé deux de nos gestionnaires de portefeuille les plus renommés : Steve
Locke, chef de l’équipe des placements à revenu fixe Mackenzie, et Hovig Moushian, qui
dirige l’équipe de valeur toutes capitalisations Mackenzie, pour discuter des taux d’intérêt,
d’investissements en vue de rendements plus élevés, ainsi que de l’ensemble des marchés.
Quand la Réserve fédérale américaine a
annoncé qu’elle allait réduire son programme
d’achat d’obligations, on a beaucoup parlé
de comment les taux d’intérêt réagiraient.
Qu’en pensez-vous?
Locke : Nous avons eu des taux
d’intérêt exceptionnellement bas, et
nous nous attendons à ce qu’ils restent
proches de leurs niveaux d’après la
crise, les obligations sur 10 ans devant
rapporter entre 2 et 3,5 %. Mais il y aura
probablement une tendance haussière,
au fur et à mesure que nous continuerons
d’essayer de relancer l’économie pour
sortir de cette période post-récessionniste
à croissance faible.
Certains analystes prédisent que la Banque
du Canada pourrait réduire les taux d’intérêt
si l’économie ralentit. Partagez-vous leur avis?
Locke : Nous n’y croyons pas, mais la
Banque du Canada est en train de laisser
le dollar canadien faiblir par rapport
à son homologue américain, ce qui
devrait stimuler nos exportations. C’est
probablement à ce niveau-là qu’on verra
un ajustement des politiques. Et, comme
les prix ont tellement augmenté dans
l’immobilier, je crois que la banque se
contentera de laisser les taux à leur niveau
actuel, plutôt que de les réduire et relancer
le secteur de l’habitation.
La chute de la valeur du dollar canadien estelle utile ou préjudiciable?
Moushian : La relation entre le dollar
américain et le dollar canadien aura
tendance à se diriger vers la parité du
pouvoir d’achat, ce qui placerait le huard
dans une fourchette de 0,80 à 0,85 $.
Cela veut aussi dire que la portion de la
Catégorie Mackenzie Dividendes toutes
capitalisations affectée aux États-Unis
profiterait à l’investisseur canadien.
8
Une hausse des taux d’intérêt peut nuire
aux actions productrices de dividendes,
en incitant les investisseurs à chercher le
rendement ailleurs. Cette tendance
a-t-elle commencé?
Moushian : Il est certain que lorsque les
taux d’intérêt commenceront à augmenter,
les titres à revenu fixe auront un rendement
relatif supérieur et seront donc plus
attrayants que les actions à dividendes.
Cependant, les taux augmenteront
probablement en raison d’une amélioration
de la conjoncture économique, ce qui se
traduira alors en une meilleure rentabilité de
la plupart des entreprises, y compris celles
qui versent des dividendes, ce qui serait
donc positif.
La volatilité des marchés émergents a
déclenché une liquidation importante de leurs
actions. Quelle en est l’origine?
Locke : Nous avons vu du mouvement
dans les devises de marchés émergents,
indiquant une dépréciation d’environ
20 % ces 12 derniers mois par rapport
au dollar américain. Ce sont donc des
signes inquiétants, et je m’attends à une
mer houleuse en 2014. Toutefois dans
l’ensemble, les économies développées ont
généralement des fondations économiques
plus solides, et je ne crois pas que cela ait un
grand retentissement pour cette année.
Steve, la souplesse de votre approche vous
permet d’investir partout pour obtenir les
meilleurs gains potentiels. Quels sont les
avantages de cette approche?
Locke : L’un des grands avantages d’une
telle souplesse est d’ajouter et de soustraire
différentes composantes du marché à revenu
fixe à un portefeuille, quand elles proposent
de la valeur et quand elles n’en proposent
plus. Cela diffère d’une approche de gestion
passive, où l’on ne fait pas d’ajustements qui
se basent sur l’attrait relatif des différents
investissements.
MARS 2014
Comment cela fonctionne-t-il dans le Fonds
de revenu stratégique Mackenzie?
Locke : La souplesse et notre approche de
sélection d’actifs pour ce portefeuille sont
parmi ses atouts les plus importants.
Au tout début de 2014, la pondération
dans les actions était légèrement inférieure
à 50 %, et nous considérons cela approprié
compte tenu de là où se situent les
évaluations par rapport au marché.
Examinons le Fonds de revenu à taux
variable Mackenzie et le Fonds de
revenu stratégique Mackenzie. Comment
positionnez-vous ces portefeuilles
actuellement?
Locke : Nous avons démarré 2014 avec
une affectation partielle aux émissions
à rendement supérieur. Cependant la
volatilité de certains pays émergents a créé
de nouvelles occasions qui pourraient nous
permettre de trouver un bon potentiel de
valeur relative. Ainsi, nous les ajouterons
à ces fonds au fur et à mesure et quand
bon nous semblera. Avoir gardé une partie
de l’encaisse hors jeu nous a vraiment
aidé à contrôler la volatilité, et nous donne
maintenant la possibilité d’investir dans des
opportunités supplémentaires.
De quelle façon les prêts à taux variable
profitent-ils aux investisseurs?
Locke : Dans une conjoncture où les
rendements obligataires sont en hausse,
situation que nous pourrions voir dans
les cinq prochaines années, les prêts
à taux variable peuvent profiter aux
investisseurs parce que les taux d’intérêt
de ces prêts sont recalculés en fonction
de rendements plus élevés au fil du temps.
Nous ne suggérons pas pour autant de se
rabattre complètement sur les prêts à taux
variable, mais nous voyons là un moyen de
diversifier un portefeuille à hauteur de 20
à 25 %, dépendamment de la tolérance au
risque du client.
Le Fonds de dividendes toutes
capitalisations canadiennes Mackenzie
n’investit qu’au Canada, tandis que la
Catégorie Mackenzie Dividendes toutes
capitalisations peut investir jusqu’à
30 % de son portefeuille dans des actions
américaines. Que pensez-vous des
perspectives boursières de ces deux pays?
Moushian : Quand on regarde les marchés
MACKENZIEexpress
Steve Locke
canadien et américain, les taux d’évaluations
s’alignent essentiellement sur ceux des
25 dernières années. Toutefois le contexte
économique est tant soit peu plus positif aux
États-Unis qu’au Canada, avec de meilleures
perspectives pour les avoirs américains.
Compte tenu du regain de force de l’économie
américaine, avez-vous investi jusqu’à cette limite
de 30 %?
Moushian : Oui, nous avons maximisé à
30 % l’exposition de la Catégorie Mackenzie
Dividendes toutes capitalisations aux ÉtatsUnis, et avons récemment repéré de meilleures
occasions dans l’espace des actions américaines
à grande capitalisation en termes d’évaluations.
Nous continuons néanmoins à trouver des
entreprises individuelles qui sont dotées
d’évaluations attrayantes dans le domaine des
petites capitalisations.
Les actions du secteur des marchandises ont été
liquidées. Quel en est l’effet sur votre stratégie?
Moushian : D’un point de vue historique, nous
n’avons pas détenu de nombreux placements
dans des compagnies qui touchent aux
marchandises, hormis celles dans le gaz et
le pétrole. Nous continuons à détenir ces
participations dans les marchandises de façon
équilibrée. Mais nous mettons l’accent sur
l’achat de compagnies qui versent de bons
dividendes, peu importe où elles se situent,
et cela tend à être en dehors de la partie du
marché des ressources naturelles qui ne relève
ni du gaz ni du pétrole.
La réduction du risque grâce à la diversification
est fondamentale à votre stratégie.
Moushian : Nous considérons la diversification
comme une manière de répartir les risques sur
l’ensemble de notre portefeuille, pour ne pas
être vulnérable à un facteur de risque particulier,
à quelque niveau que ce soit. Et, bien que nous
soyons quelque peu sensibles à la hausse des
taux d’intérêt, notre exposition est suffisamment
diversifiée pour atténuer le risque.
Hovig Moushian
Diversification pour un potentiel de revenu supérieur
Non seulement il est difficile d’obtenir un revenu, étant donné les bas records auxquels
sont descendus les taux d’intérêt, mais, si ces taux remontaient, les obligations à taux fixe
pourraient souffrir. Pour contribuer à contrer ce risque et à relever le potentiel de revenu, les
conseillers peuvent envisager de diversifier les portefeuilles de titres à revenu fixe de leurs
clients au moyen de titres tels qu’obligations à rendement élevé, prêts à taux variable et actions
productrices de dividendes.
Placements rapportant plus que les obligations d’État
La diversification au moyen d’obligations à rendement élevé augmente le potentiel de rendement et
contribue à réduire le risque de taux.
30 000 $
Croissance d’un placement de 10 000 $ dans l’indice S&P 500
(RT, $ US) et dans l’indice Barclays des obligations de sociétés
30 000 $ américaines à rendement élevé (RT, $ US)
28 803 $
28 803 $
25 000 $
Indice Barclays
Indice S&P 500
25 000 $
20 000 $
Indice Barclays
Indice S&P 500
16 402 $
20 000 $
15 000 $
16 402 $
15 000 $
10 000 $
10 000 $
5 000 $
Déc. 99
Déc. 01
Déc. 03
Déc. 05
Déc. 07
5 000 $: Analyse des portefeuilles Placements Mackenzie
Source
Déc. 99
Déc. 01
Déc. 03
Déc. 05
Déc. 07
Déc. 09
Déc. 11
Déc. 13
Déc. 09
Déc. 11
Déc. 13
Revenu
accru au moyen de dividendes
20 000 $
Les dividendes résultent en une rentabilité supérieure à celle des obligations
20 000 $
Croissance d’un placement de 10 000 $ dans l’indice composé
S&P/TSX (RT) et dans l’indice obligataire universel DEX
17 561 $
15 000 $
17 561 $
15 000 $
12 632 $
10 000 $
12 632 $
Indice S&P/TSX
10 000 $
Indice DEX
Indice S&P/TSX
Indice DEX
5 000 $
Déc. 08
Déc. 09
Déc. 10
Déc. 11
Déc. 12
Déc. 13
5 000 $
Déc. 08
Déc. 09
Déc. 10
Déc. 11
Déc. 12
Déc. 13
Source : Analyse des portefeuilles Placements Mackenzie
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MARS 2014
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