pathologies dites posturales (Tendinopathies ou autres inflammations persistantes malgré les
différents traitements).
Du coup nombres de praticiens entrent dans la boucle du traitement posturologique : médecin, ORL,
ophtalmologiste, dentiste, kinésithérapeute, ostéopathe, podologue, orthophoniste….
Foulée, amplitude & pattern de course.
La fréquence de la plupart des coureurs (nombre de pas par minutes) est souvent en deçà de leur
fréquence optimale. Facilement quantifiable à l’aide d’applications smartphone ou montres GPS, La
fréquence idéale pour l’économie d’énergie se situe autour des 180 pas par minute. L’augmentation
de cette dernière de 10-15% serait bénéfique pour l’économie de course, pour une diminution des
contraintes articulaires et changerai l’angle d’attaque du pied pour seulement 30% des coureurs. Du
coup, il est intéressant d’analyser les différents patterns de course.
Il existe plusieurs façons de poser le pied au sol : en attaquant par le talon, le médio-pied ou l’avant-
pied. Dans les années 80, on conseillait une attaque talon pour dérouler au maximum le pied,
aujourd’hui, la mode est à l’apologie de la course médio/avant-pied. L’attaque talon serait due selon
certains auteurs aux chaussures amortissantes. Selon l’étude princeps de Lieberma, elles dénaturent
la biomécanique naturelle de l’homme, que l’Evolution a taillé pour la course. Ce type d’attaque
combiné à une jambe tendue est associé aux gonalgies et lombalgies.
Par opposition, les évidences suggèrent qu’avec une pose médio/avant-pied, on bénéficie d’une triple
flexion cheville/genou/hanche, qui permet une diminution des contraintes articulaires, en
contrepartie d’une augmentation des contraintes musculaires, notamment au niveau du tendon
calcanéen et du triceps sural. Toute transition doit donc se faire avec progressivité, pour ne pas
remplacer une pathologie par une autre. Un autre point de vue défendu par Cyrille Gindre plaide pour
une motricité - et une attaque du pas - propre à chaque individ. Les coureurs « terriens » sont plutôt
enclins à une attaque talon avec peu d’oscillations verticales du centre de gravité (réduction du travail
mécanique interne par réduction de l’amplitude des mouvements). Les coureurs « aériens » ont
généralement un style plus avant-pied, en rebond. Cependant, l’économie de course est similaire entre
ces 2 types de courses, malgré des différences sur les paramètres cinématiques et les activités
musculaires.