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Expérimentation 2007 sur un site de production en protection intégrée depuis plusieurs années,
situé à Saint Martin de Crau dans les Bouches du Rhône. Tunnels plastiques, culture en sol,
variété Almuden (tolérante TSWV), plantation mi-avril. Deux stratégies de protection intégrée
avec
A. swirskii
et
O. laevigatus
sont étudiées, chacune dans un tunnel.
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: Pas de traitement contre les thrips et les aleurodes en début de culture.
Protection chimique raisonnée contre les noctuelles (spécialités à base de
Bacillus thuringiensis
)
Ravageurs Périodes Observations Stratégies
Coût indicatif
des auxiliaires
€ HT/m²
O. laevigatus
2 x 0,5 ind./m²
à 1 semaine d’intervalle 0,08 €
Thrips Peu de thrips
Bemisia tabaci
Début floraison
Non observé
A. swirskii
20 ind./(vrac)
150 points d’apports 0,10 €
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2: Pas de traitement contre les thrips et les aleurodes en début de culture.
Protection chimique raisonnée contre les noctuelles (spécialités à base de
Bacillus thuringiensis
)
Ravageurs Périodes Observations Stratégies
Coût indicatif
des auxiliaires
€ HT/m²
O. laevigatus
1 x 0,8 ind./
0,06 €
Thrips Peu de thrips
Bemisia tabaci
Début floraison
Non observé
A. swirskii
1 sachet / 3,75 plantes 0,14 €
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A. swirskii
introduit en seul 1 apport (sachet ou vrac) s’installe rapidement.
Une autre
espèce d’acarien prédateur, naturellement présente a été observée sur les plantes.
Thrips : Aucun traitement n’est réalisé. Les deux stratégies basées sur l’introduction
précoce d’
Orius
et d’
A. swirskii
se montrent très satisfaisantes.
Bemisia tabaci
: Les effectifs restent faibles et aucun traitement n’est effectué.
Puceron
A. gossypii
: Les auxiliaires naturellement présents (
Aphidius
sp
.,
coccinelles,
cécidomyies…) régulent les populations et aucun traitement n’est réalisé.
Les deux stratégies avec
Amblyseius swirskii
(conditionnement en vrac ou en
sachet) et
Orius laevigatus
donnent des résultats proches et très satisfaisants
sur le thrips et sur l’aleurode
Bemisia tabaci,
pour un coût indicatif d’auxiliaires
de l’ordre de 0,20 HT / m². Aucun traitement n’est effectué du début à la
fin des cultures contre ces 2 ravageurs, ni même contre les pucerons dont les
populations sont contrôlées par des auxiliaires naturellement présents sur cette
exploitation, en protection intégrée depuis plusieurs années.
Élaboration en mars 2008 :
APREL, Ctifl, Chambres d’Agriculture
des Bouches du Rhône et de Vaucluse,
CETA maraîchers, SRPV
Coordination et rédaction :
APREL, Chambre d’Agriculture des Bouches du Rhône
Photos : APREL, Ctifl
Les informations de ce document ont été vérifiées avec soin. Cependant, en aucun cas, l’APREL et les rédacteurs ne pourront être
tenus pour responsables d’une erreur ainsi que des conséquences quelles qu’elles soient, qui pourraient en résulter.
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La protection intégrée associe un ensemble de méthodes de protection des
cultures qui privilégient les mesures de prévention et les moyens biologiques.
L’emploi de produits de traitement est limité au strict nécessaire.
En culture de poivron, l’aleurode
Bemisia tabaci
peut provoquer de graves dégâts,
notamment en période estivale et à l’automne. Les thrips et les pucerons peuvent être
vecteurs de virus.
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Un environnement sain pour les cultures, à l'intérieur comme à l'extérieur des abris.
Des pratiques culturales optimisées : climat, ferti-irrigation, travail des plantes…
Des observations gulières et précises pour détecter les attaques à leur début et
suivre l'évolution des ravageurs, maladies et auxiliaires. Il est fortement recommandé de
désigner un responsable sanitaire sur l’exploitation et de former le personnel.
Des interventions rapides (apports d'auxiliaires, pratiques culturales, traitement…)
pour ne pas laisser les ravageurs et maladies se développer.
Des auxiliaires de qualité, lâchés au bon moment… et des relations suivies avec le
fournisseur d'auxiliaires.
Des traitements qui tiennent compte des auxiliaires : choix et positionnement des
produits, notamment en période d’installation des auxiliaires…
Des documents de suivi simples et tenus à jour qui permettent à tous les
interlocuteurs de visualiser et d'analyser rapidement la situation.
Ce document vient en complément de la fiche APREL « Protection du poivron sous abri ».
Les points suivants sont développés :
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Une surveillance rigoureuse et régulière des plantes est
indispensable. La méthode proposée ici complète les
observations régulières réalisées à l’aide des personnes qui
travaillent dans la culture.
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panneaux jaunes et bleus englués,
observation des plants, intervention si nécessaire
Les adultes de Bemisia tabaci sont très souvent observés
sur les panneaux jaunes avant d’être repérés sur les
plantes.
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:
repérage des premiers insectes,
acariens ou maladies. Observation des panneaux
Contrôle de 100 plantes entières dans la multi-chapelle
ou 2 à 3 tunnels de «référence» par bloc (zones à
risques…)
Repérage et marquage de quelques plantes avec présence
de ravageurs
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:
Observations précises des ravageurs et auxiliaires dans
la multi-chapelle ou les tunnels de «référence», sans
oublier les plantes repérées et les zones à risques
(entrées, points chauds…)
Sur 60 feuilles minimum : 1 feuille par plante située
dans la moitié supérieure de la plante (observation
de
Bemisia tabaci
, d’
Amblyseius swirskii…)
Sur 30 à 40 fleurs (thrips,
Orius laevigatus
…)
Contrôle rapide dans les autres tunnels
Notation du bilan des observations et des décisions
prises
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estruction des ravageurs et maladies sur les fins de
cultures précédentes,
Entretien des abris et des abords (adventices…),
Maintien des portes fermées,
Pose de filets anti-insectes,
Utilisation de variétés tolérantes,
Pose de panneaux jaunes
et bleus englués et observations
notamment en pépinière et début de culture,
Raisonnement de la protection chimique contre noctuelles,
oïdium
Destruction des ravageurs et maladies en fin de cultures…
Puceron parasité
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Aphidius colemani
(momie dorée)
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Ravageurs
Auxiliaires
Introduction
Orius laevigatus
Floraison de la première
couronne
Thrips
Amblyseius swirskii
Amblyseius cucumeris
Amblyseius swirskii
Sachets ou vrac sur
jeunes plantes
Aleurodes
Bemisia tabaci Eretmocerus mundus
Dès la détection d’adultes
sur panneaux jaunes
Aphidius colemani
Plantes relais (début de
culture) ou apports en
vrac dès l’observation
d’
Aphis gossypii
ou
Myzus
persicae
Aphidius ervi
Aphelinus abdominalis
Dès l’observation de
Macrosiphum euphorbiae
ou
Aulacorthum solani
Pucerons
Aphidoletes aphidimyza
En complément sur foyers
sur toutes les espèces de
pucerons
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Les expérimentations et les observations effectuées sur des sites de production de la région nous conduisent à privilégier, à cause du risque
Bemisia tabaci
, la
stratégie avec
A. swirskii
contre les thrips et l’aleurode
B. tabaci
(avec en complément
Orius laevigatus
contre les thrips)
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: Observations Si nécessaire, traitement (produit
compatible avec l’introduction d’auxiliaires, respect d’un délai avant introduction)
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:
Observations Introduction d’
Orius laevigatus
contre les thrips
et
introduction
d’
A. swirskii
contre les thrips et les aleurodes. Contrôle de la qualité
d’
A. swirskii
*
. Contrôle de la présence de l’auxiliaire sur les feuilles, 1 semaine
après le lâcher
Possibilité de mettre en place des plantes relais (avant la présence des
pucerons
Aphis gossypii
ou
Myzus persicae
), entretien et renouvellement à
prévoir
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Pucerons Repérage précoce Détermination des espèces et choix
d’auxiliaires (en complément éventuel des plantes relais), possibilité
d’effectuer un traitement de préférence localisé (compatible avec les
auxiliaires), si possible avant les apports
Autres ravageurs et maladies Raisonnement de la protection
chimique : choix et positionnement des produits, notamment en période
d’installation des auxiliaires…
* Ouvrir quelques sachets. Des individus vivants doivent être repérés : de
couleur rosée pour
A. swirskii
et transparents pour les proies d’élevage
Amblyseius swirskii
Adulte d’
Orius laevigatus
prédatant une larve de thrips
Larve jeune d’
Orius laevigatus
prédatant une larve de thrips
Larve d’
Aphidoletes
aphidimyza
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