2 LE JOUET DANS LA CONSTRUCTION SOCIALE (Barco).p65

RECHERCHES ET PRÉVISIONS N° 64 - 2001
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DOSSIER ENFANCE
L
* Docteur en scien-
ces sociales, Ecole
des hautes études
en sciences sociale,
Marseille.
Le jouet dans la construction sociale
de l’enfance
Sandrine Vincent *
Véritables biens de consommation de masse, les jouets font partie de l’univers
d’une très grande majorité d’enfants, et sont censés « disparaître » au fur et à
mesure que ces derniers grandissent. Pour autant, ce processus est loin d’être
uniforme. Cet article se propose d’interroger, à travers l’étude de la durée de
vie des jouets, la construction sociale de l’enfance. Le jouet devient ainsi un
indicateur qui contribue largement à démontrer qu’il n’existe pas une définition
homogène des âges de la vie et, plus fondamentalement, de l’enfance. Les
parents de milieux populaires ont ainsi tendance à considérer que les jouets
ne meurent jamais et se prolongent à l’âge adulte à travers l’usage des jeux,
alors que les parents de milieux supérieurs opèrent une coupure plus nette
entre l’enfance et l’entrée dans l’adolescence. Symbolisé, selon eux, par
l’entrée au collège, ce passage entre ces deux âges de la vie fait coïncider la fin
des jouets et l’entrée dans une scolarité « plus sérieuse ».
es jouets sont fréquemment rangés
dans la catégorie des objets ano-
dins, et cette absence d’enjeux so-
ciaux sous-jacents est certainement l’une
des raisons pour lesquelles les travaux en
sociologie les ont rarement pris en compte.
Véritables biens de consommation de
masse, les jouets font partie de l’univers
d’une très grande majorité d’enfants,
indépendamment de leur origine socio-
culturelle. En raison de leur appartenance
au monde spécifique des enfants, ils sont
censés « disparaître » au fur et à mesure
que ces derniers grandissent. Les jouets
représentent par là même un indicateur
qui permet d’interroger la construction
sociale des âges de la vie et, plus parti-
culièrement, les définitions sociales de
l’enfance.
Le découpage du déroulement de l’exis-
tence se fonde essentiellement sur l’âge,
au point que cette variable est devenue
selon J. Widmer (1983) « le principal critère
de la mesure du temps social de l’enfance et
de la jeunesse ». Caractère identitaire avant
tout biologique, l’âge est aussi, dans une
très large mesure, construit socialement.
Les différentes législations (en matière de
scolarité, de travail, de sport, etc.) s’em-
ploient à définir des rôles, des statuts, des
attributs pour chaque étape du cycle de
vie en s’appuyant sur le critère d’âge. Les
travaux sociologiques réalisés sur les âges
de la vie se sont particulièrement intéres-
sés à ces définitions institutionnelles et
ont moins envisagé les définitions portées
par les acteurs sociaux (Chamboredon et
Prévot, 1973 ; Mendras, 1988 ; De Coninck
et Godard, 1989 ; Attias-Donfut, 1991 ;
Mauger, 1995).
Cet article (1) s’inscrit à la fois dans une
réflexion sur les représentations sociales
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RECHERCHES ET PRÉVISIONS N° 64 - 2001
de l’enfance et dans le débat sur l’exis-
tence ou non d’une homogénéité des
comportements sociaux. Il se propose
d’interroger, à travers l’examen des pra-
tiques familiales (parents et enfants), la
longévité des jouets selon les milieux
socioculturels. Les âges du jouet se dé-
clinent en fonction d’autres variables
de construction de l’identité telles que
l’appartenance sociale ou encore le
niveau d’études, preuve qu’il n’existe
pas une définition uniforme des âges
du jouet et plus fondamentalement de
l’enfance. A travers l’étude de la durée
de vie des jouets, c’est bien peu ou prou
la mesure du temps social de l’enfance
qui est en question. Pour en compren-
dre la dynamique, il s’agira de confron-
ter les définitions des politiques des
âges de la vie (tout particulièrement
celles des professionnels du jouet) aux
pratiques et représentations des acteurs
sociaux.
Chaque période historique produit son
propre découpage des âges, comme elle
produit les attentes et les représenta-
tions de ces âges. Jusqu’au XVIIIe siè-
cle, « les âges de la vie » ne sont pas
vraiment différenciés, l’adolescence se
confondant avec l’enfance (Ariès, 1977)
et la jeunesse avec l’âge adulte. Aux
XVIIIe et XIXe siècles, l’enfant prend une
place privilégiée dans la famille et à
l’école. L’institutionnalisation d’une
singularité enfantine conduit à lui
donner un statut social distinct de celui
de l’adulte.
La jeunesse est, quant à elle, consacrée
au XXe siècle « comme un état intermé-
diaire de plus ou moins longue durée entre
l’adolescence et l’âge adulte » (Blöss, 1994 a).
Dans le cycle de vie, ces catégories (en-
fance, adolescence, jeunesse) sont dé-
finies par des tranches d’âges variant
selon l’échelle de l’histoire. La reconnais-
sance de l’enfance (et de la jeunesse)
comme un âge de la vie propre, distinct
du monde des adultes, est, si l’on re-
prend les propos d’Annette Langevin,
« normalisée et soumise à une chronologie
par le système scolaire avec sa graduation
très fine, et par des démarcations légales
de toutes sortes : responsabilité civile, pé-
nale, participation politique » (1989).
Le rôle déterminant de l’école
dans la définition des âges de la vie
On reconnaît à la socialisation scolaire
un rôle primordial dans la définition
sociale de l’enfance, de l’adolescence et
de la jeunesse. Jean-Claude Chamboredon
(1991) démontre qu’au fur et à mesure
que le système éducatif a pris de l’im-
portance dans notre société, il a institu-
tionnalisé les âges d’apprentissages au
point de faire correspondre – pour les
plus importants d’entre eux – étapes
scolaires et étapes biographiques.
L’école a favorisé l’émergence des for-
mes actuelles du découpage en catégo-
ries précédant l’âge adulte et a contribué
de la sorte à la structuration des iden-
tités de chacune de ces périodes en les
définissant avant tout par des classes
d’âges. Par exemple, jusqu’à la fin XIXe
siècle, la période de l’enfance s’étend de
la naissance à l’adolescence (de 0 à
12 ans). Les écoles maternelles prémo-
dernes instituent une nouvelle défini-
tion de l’enfance, en réduisant sa durée
(comprise entre 6 ans et 12 ans), la tran-
che d’âge précédente (de 0 à 6 ans) étant
désormais qualifiée de « prime enfance »
(Chamboredon et Prévot, 1973).
Cette succession d’étapes chronologi-
ques planifiées par le système scolaire
correspond elle-même à des apprentis-
sages bien définis. Ces moments coïn-
cident, en effet, avec des phases de ma-
turation intellectuelle, reconnues
comme légitimes. Pour Jean-Claude
Chamboredon et Jean Prévot (1973),
« s’impose maintenant une norme légitime,
scientifiquement fondée » par la psycho-
logie et la pédagogie.
A chaque période du cursus scolaire (par
exemple, pour le primaire, CE1, CE2,
CM1, CM2) correspond un âge privilé-
gié (ou modal) pour lequel un certain
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nombre d’acquisitions sont déterminées
se traduisant par « un âge du langage,
un âge du dessin, etc. ». L’école, « en
faisant exister une définition des étapes et
des aptitudes normales, contribue à cons-
tituer et à fixer la définition sociale des âges
et de leur compétences » (Chamboredon et
Prévot, 1973). Ainsi, chacun de ces âges
(ou classes scolaires) se rapporterait,
selon Thierry Blöss (1994 b), à des « attri-
buts spécifiques qui transcenderaient tout
autre critère de différenciation sociale ».
Le jouet entre dans le
découpage du cycle de vie
Si l’école joue un rôle déterminant dans
la définition des âges de la vie, les ins-
titutions de loisirs participent tout autant
aux définitions du statut de l’enfance.
Ces institutions instaurent et catégori-
sent les enfants en fonction de leur âge.
En tant qu’outil de loisirs, le jouet entre
pleinement dans les découpages du cycle
de vie. Les professionnels du jouet adop-
tent plusieurs critères de classement :
l’appartenance de sexe et l’âge ou encore
l’utilité pédagogique (2) des jouets, elle-
même dépendante de l’âge. Le décou-
page précis (en mois ou en années) se
retrouve à la fois sur les emballages et
dans les argumentaires publicitaires des
jouets (catalogues, publicités télévisuel-
les). Cette classification par âge se rap-
porte directement à l’intérêt ludique que
l’enfant est censé y porter, lui-même
défini à partir des stades de développe-
ment et d’apprentissages qu’il doit suc-
cessivement atteindre.
Dans son berceau, les hochets, les pelu-
ches et autres poupées en tissu sont des-
tinés à éveiller ses sens. Vers 3 ans, il fait
le tour de sa maison avec les jouets à
traîner. Les tableaux de découverte et les
premiers jeux d’assemblage éveillent sa
motricité manuelle. De 4 ans à 6 ans ap-
paraissent les premiers jouets dits d’imi-
tation, qui représentent, à son échelle, le
monde adulte. Avec ces jouets et à partir
de ces âges s’opère une différenciation
sexuelle. De 6 ans à 12 ans, les jeux pro-
prement éducatifs, de réflexion et de
société s’associent aux « jouets univers »
et les jeux de construction deviennent très
sophistiqués. Enfin, à 12 ans, les jeux de
société et autres maquettes sont proposés
et gagnent même, selon leur niveau de
complexité, le monde des adultes.
Les jouets sont attribués selon un décou-
page par tranches d’âges précises cen-
sées suivre l’évolution de la maturation
intellectuelle de l’enfant. Des jouets et
des jeux spécifiques lui correspondent à
chaque étape du développement de l’en-
fant, comme le montre de façon schéma-
tisée le tableau 1 - p. 8 (3).
Du jouet au jeu
Dans l’idéologie « psychologisante » des
professionnels du jouet, tous les enfants
sont supposés assimiler les mêmes ap-
prentissages (quelle que soit leur appar-
tenance sociale), aux mêmes âges et avec
les mêmes jouets. Tout se passe donc
comme si l’univers du jouet était incondi-
tionnellement destiné à tous, selon la
même division d’âges. A partir de 12 ans,
l’enfant est reconnu comme entrant vé-
ritablement dans le monde des adoles-
cents. Pour preuve, le passage du statut
d’enfant à celui d’adolescent (puis
d’adulte) est également repérable par le
changement de désignation du jouet :
l’évolution sémantique suit la chronolo-
gie des âges de la vie. A la fin de l’en-
fance, le terme de « jouet » disparaît du
vocabulaire quotidien, et seul subsiste
celui de jeu. Les « jouets » des adultes
sont nommés « jeux » dans le langage
usuel, à l’instar des jeux d’échecs, des
jeux de société, des jeux vidéo, etc. (ta-
bleau 1). Le jouet devient ainsi un terme
très spécifique qui fait strictement réfé-
rence à l’enfance, à tel point que, comme
le rappelle Gilles Brougère (1995), « par-
ler d’un jouet pour adulte contient de la
dérision ».
Les différentes institutions éducatives
(crèches, écoles…) ou de loisirs (centres
aérés…) imposent un découpage a priori
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RECHERCHES ET PRÉVISIONS N° 64 - 2001
Tableau 1 - Classification des jouets et des jeux
Argumentaires
Tranche d’âges Jouets et jeux (1) « psychologiques » extraits du
catalogue : « Bien Joué » (2)
De 0 à 18 mois Cubes d’activité, hochet, peluche, « Les cadeaux de naissance, et les premiers
boîte musicale, tapis de découverte... jouets d’éveil et d’apprentissage. Priorité
au toucher et aux couleurs »
De 18 mois à 3 ans Jeux de construction : Duplo, Clipo, « A chacun de créer son univers. Des idées
tableaux de découverte, table de jeux, pour jouer seul ou avec ses premiers
véhicules (voiture, grue), garages, jeux copains »
de bain, poupon, équipement ménager,
marchande, pâte à modeler...
De 4 ans à 6 ans Equipement ménager, poupons, pou- « Il y tant de choses à découvrir à l’heure de
pées, Polly Pocket, poupées manne- la petite école. Bouger, sentir, construire, il
quins, atelier de bricolage, Lego System, y en a pour tous les goûts »
Playmobil, circuit, figurines. Abécédaire,
loto (images, mots, etc.), puzzles, cubes,
première lecture, lettres magnétiques...
De 6 ans à 9 ans Les jeux éducatifs et de réflexion (petits « Jeux de société, jeux d’adresse ou bien
ordinateurs, etc.), les jeux d’imitations. d’extérieur, les enfants organisent
Voiture radiocommandée, circuit auto- eux-mêmes leur temps libre »
mobile sophistiqué. Jeux de création
manuelle (spirographe, poterie), jeux
scientifiques...
De 9 ans à 12 ans Jeux de société et de réflexion, jeux de « La science, la nature, la stratégie et encore
chiffres et de lettres, jeux de stratégies, de la tendresse pour les plus grands »
jeux scientifiques (chimie, microscope,
électronique), jeux de création (perles)
Voiture radiocommandée, maquettes,
puzzles, jeux vidéo...
De 12 ans à 17 ans et Jeux de société et de réflexion, jeux de
adulte chiffres et de lettres, jeux de stratégies,
puzzles, maquettes...
Source : Vincent S., « Les usages sociaux du jouet », thèse de doctorat, EHESS, Marseille, 1999.
(1) Les exemples donnés et regroupés en catégories dans ce tableau sont tirés du Système ESAR (jeux d’Exercice, jeux Symboliques,
jeux d’Assemblage, jeux de Règles simples et complexes). Ce système de classification s’appuie sur les grandes étapes du
développement de l’enfant et sur les principales caractéristiques du jeu. Chaque jouet ou jeu est étudié en fonction de différents
critères qui vont de sa description physique à ses apports psychologiques, en passant par l’âge auquel il s’adresse et, enfin,
son prix de vente. Les fiches signalétiques sont réalisées par des conseillers en jeux et jouets, des spécialistes en éducation et
en psychologie, qui travaillent dans l’industrie des jouets auprès des enfants, des parents et des éducateurs. Ce système de
classification est plutôt utilisé par les professionnels (fabricants, ludothécaires, enseignants).
(2) Tous les catalogues de jouets utilisent aujourd’hui la même classification par âge et par sexe et donnent de plus en plus
souvent des commentaires sur les « bienfaits » psychomoteurs et cognitifs des jouets. Ce tableau a été construit à partir des
commentaires écrits pour chaque tranche d’âge dans le catalogue de jouet « Bien Joué ». Il s’agit d’un catalogue de vente par
correspondance, donc moins diffusé que ceux des grandes surfaces (Carrefour, Leclerc, etc.). Il a été retenu car il est apparu
comme le plus précis dans l’argumentation de vente à forte connotation psychologique.
du cycle de vie en fonction de la nécessaire
acquisition par les enfants de capacités
intellectuelles et cognitives, comme si ces
derniers étaient censés traverser aux mê-
mes rythmes et dans les mêmes condi-
tions les différentes étapes de leur socia-
lisation. La catégorie d’enfance avec les
objets qui lui sont généralement attri-
bués (à l’instar des jouets) donne ainsi
l’illusion d’un groupe social homogène.
On peut alors se demander si les familles
intègrent la classification institutionnel-
le des âges des jouets de façon identique,
c’est-à-dire quelle que soit leur appar-
tenance socioculturelle.
On ne s’attardera pas à souligner que le
nombre de jouets offerts aux enfants à
Noël décline avec leur âge. On précisera
plutôt que c’est aux environs de 10 ans
que les jouets commencent à quitter le
monde de l’enfance. Avant cet âge, le
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DOSSIER ENFANCE
nombre de jouets offerts atteint son point
culminant. Après le dixième anniversaire,
il chute de façon quasi continue. Les autres
cadeaux de Noël suivent une progression
contraire : moins nombreux aux plus jeu-
nes âges, leur quantité augmente parti-
culièrement à 10 ans (70 % des enfants de
10 ans à 11 ans en reçoivent plus de quatre
à Noël – tableau 2).
Le jouet accompagne l’enfant
plus longtemps qu’on ne le pense
Le jouet accompagne l’enfant plus tard
que le sens commun ne l’imagine et que
les professionnels ne le déclarent (4). Selon
ces derniers, les enfants abandonnent leurs
jouets autour de 8 ans, plus précocement
qu’il y a quelques années. Le constat du
président de la Fédération des industries
du jouet-puériculture l’atteste : « Au mi-
lieu des années quatre-vingt, l’enfant quitte
[les jouets et les jeux] vers l’âge de 10 ans.
Aujourd’hui, une fois qu’il a eu sa console
vidéo, un enfant de 7 ans se fait offrir pour
Noël un sac à dos, des cassettes, ou un ba-
ladeur plutôt que jeux et jouets » (5).
Cependant, les résultats obtenus dans
notre enquête nuancent ce constat et
montrent que les jouets sont fortement
présents, au moins jusqu’à 10 ans. Leur
déclin s’opère à partir de cet âge, moment
où d’autres objets, qui n’appartiennent
plus à l’univers ludique stricto sensu,
prennent aussitôt le relais (tableau 2). On
trouve, par exemple, les radiocassettes,
baladeurs, lecteur de CD, cassettes,
ordinateurs, vêtements, bijoux, argent de
poche, etc. La question est de savoir qui,
des enfants ou des parents, est respon-
sable de cette évolution.
L’abandon du jouet : choix des
parents ou des enfants ?
De manière unanime, les parents certi-
fient que leurs enfants choisissent eux-
mêmes d’abandonner les jouets en gran-
dissant. Ces derniers disposeraient de leur
entier libre arbitre. Dans la réalité, deux
types d’influences s’exercent. D’une part
l’influence extérieure des pairs comme le
note M. Levert (6) « C’est eux qui disent
stop ! On ne va pas les forcer, leur dire non !
Ils le voient tout seul, par rapport aux co-
pains, etc. ». D’autre part, l’influence pri-
vée des parents qui estiment, à l’instar de
la famille Soisson, que leurs filles (Anaïs,
7 ans et Ségolène, 10 ans), sont trop âgées
pour recevoir certains types de jouets :
« Mère : Moi je ne serais pas du genre à
dire : "tu as tel âge, donc maintenant tu
n’as plus de jouets pour ton anniversaire
ou pour Noël". Non, je crois que ça doit
Source : Vincent S., « Les usages sociaux du jouet », thèse de doctorat, EHESS, Marseille, 1999.
Lecture du tableau : sur 100 enfants de moins de 9 ans, 26,9 ont eu moins de quatre jouets (nombre de jouets
médian). Sur 100 enfants de moins de 9 ans, 66,7 ont eu moins de quatre cadeaux (nombre de cadeaux médian)
qui n’étaient pas des jouets.
Tableau 2 - Jouets et cadeaux offerts à Noël selon l’âge de l’enfant en %
Jouets offerts Autres cadeaux offerts
Classes d’âge < nombre > nombre < nombre > nombre Total
médian [4] médian médian [4] médian
[ 8 – 9 [ 26,9 73,1 66,7 33,3 100
[ 9 – 10 [ 43,5 56,5 34,8 65,2 100
[10 – 11 [ 66,7 33,3 30,0 70,0 100
[ 11 et plus 62,1 37,9 51,7 48,3 100
Ensemble 47,8 52,2 42,9 57,1 100
N = 312 χ
2 = 29,7 p < 0,001 N = 312 χ2 = 28,1 p < 0,001
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