Le Nouvelliste VALAIS CENTRAL Jeudi 1er mars 2007 27 nc - bru Manor mise sur le centre-ville SION Alors que d’autres géants de la distribution se tournent vers la zone commerciale de Conthey, la grande entreprise familiale suisse investit treize millions pour moderniser son magasin sédunois. NADIA ESPOSITO «Pas un mètre carré de notre magasin ne va échapper au changement cette année», lance d’emblée Jean-Louis Bornet, directeur de Manor Sion. L’entreprise familiale suisse de Maus et Nordmann a en effet décidé de moderniser complètement sa grande surface sédunoise, de s’agrandir sur l’avenue de la Gare et de miser Jean-Louis Bornet. «Depuis quelques années, et grâce aux efforts de la ville, au développement de la place du Midi et de la rue des Remparts, c’est agréable d’y faire son shopping. Le centre-ville de Sion est devenu un vrai centre commercial, plus vaste que Conthey, où règne une bonne ambiance et une excellente synergie entre les boutiques et notre grande surface. Et «Le centre-ville de Sion est devenu un centre commercial plus grand que Conthey» Ancien établissement de «La Bergère» Anciennes boutiques Entrée du magasin Manor Le rez-de-chaussée de ce bâtiment ne sera pas racheté, même à terme, par Manor JEAN-LOUIS BORNET DIRECTEUR DE MANOR SION LE NOUVELLISTE Le monde attire le monde Alors que de nombreux géants de la distribution se tournent vers la zone commerciale de Conthey – on pense par exemple à Coop qui vient d’ouvrir un magasin à la route d’Antzère – Manor mise sur l’attrait du centre de Sion. «On y croit au centre-ville», souligne comme le monde attire le monde... chacun gagne à ce que Manor reste à Sion.» Vingt ans en 2008 Mais si la famille Maus et Nordmann a décidé de miser sur la capitale valaisanne, c’est aussi pour l’histoire qui la lie à son entreprise. «C’est déjà en 1972 que la Placette s’est établie à Sion en reprenant l’entreprise privée Porte-Neuve», se souvient le directeur de Manor Sion. «La construction à l’avenue du Midi s’est ensuite faite en 1988. On peut donc dire que, pour ses 20 ans, le magasin aura une belle nouvelle robe!» Pour les femmes Concrètement, la grande surface sédunoise va être totalement remaniée. Treize millions vont y être investis. «Nous allons adapter les concepts par rapport aux nouvelles tendances», explique Jean-Louis Bornet. «Nous allons miser avant tout sur les femmes, qui consti- tuent près de 70% de notre clientèle, et sur les jeunes, avec des rayons qui leur sont dédiés, plus étendus et plus diversifiés qu’aujourd’hui.» Les agrandissements de près de 900 m2 sur l’avenue de la Gare, de la Bergère à l’actuel couloir d’entrée, y seront d’ailleurs dévolus. Quant au supermarché, il sera les clients bénéficient d’un vrai boucher, d’un boulanger ou encore d’une spécialiste en parfumerie. Nous allons d’ailleurs engager du personnel supplémentaire dès la fin des travaux.» Une dizaine de nouveaux collaborateurs devraient venir compléter l’équipe actuelle constituée de 180 employés. également réaménagé à 100%. «Nous allons axer sur la boulangerie, qui sera située à l’entrée en venant depuis le parking, le prêt-à-manger, le take away ainsi que la cave.» Les compétences dans les divers corps de métiers présents chez Manor seront également mises en valeur. «Nous tenons à ce que CHORALE DU BRASSUS EN CONCERT À ÉVOLÈNE PISCINE DE ZINAL L’ancien chanteur à l’honneur Désormais publique LAURENT SAVARY NADIA ESPOSITO Mario Capt ne cache pas sa joie. Natif de la vallée de Joux dans le canton de Vaud, il se réjouit d’entendre la Chorale du Brassus dans l’église d’Evolène, ce vendredi. C’est que cette référence de l’art choral s’est surtout déplacée pour lui. Lui qui en a fait partie durant trente-cinq ans. Lui qui habite le village du val d’Hérens depuis deux ans. Lui qui peu à peu perd la vue en raison d’une maladie incurable, la rétinite pigmentée. La piscine de Zinal n’est plus une infrastructure privée. Si l’ancien joyau du Club Med a déjà été racheté par la commune d’Ayer le 1er janvier 2006, ce n’est que depuis quelques semaines que cette dernière en assure l’exploitation. «L’an dernier, l’ancienne équipe s’en était encore occupée», explique Georges-Alain Zuber, président de la commune d’Ayer. «Mais cet hiver, nous avons décidé de reprendre l’exploitation à notre compte.» Une manière de s’intégrer. «Lorsque j’ai dû arrêter de travailler à cause de ma maladie, je suis venu m’installer à Liez sur la commune de Saint-Martin. Mais il faut une voiture. J’ai donc décidé de déménager à Evolène, car j’ai tout ce qu’il me faut sur place», explique l’ancien coiffeur de formation. Outre l’attrait du val d’Hérens et du calme d’un village de montagne, la présence d’un ensemble masculin a aussi guidé son choix. «C’est une manière de connaître des gens du village et surtout de m’intégrer.» Une intégration qui n’est pas encore totale, puisque «les chanteurs parlent tous patois entre eux. Je comprends bien quelques mots, mais je m’y mets peu à peu», plaisante-t-il. «Après un moment, ils remarquent que je suis là et parlent à La Chorale du Brassus se produira à Evolène pour son ancien chanteur, Mario Capt, atteint de cécité. LE NOUVELLISTE nouveau français.» Sa quasi-cécité et l’apprentissage d’un nouveau répertoire paraissent incompatibles. Et pourtant. «Lorsque ma vue me le permettait encore, j’agrandissais simplement les partitions. Aujourd’hui, avec une vue à 10%, c’est impossible. Mais j’ai une très bonne oreille qui m’a toujours permis d’apprendre vite. Comme je suis ténor, je chante la mélodie principale. Ce qui facilite les choses. Et j’ai une bonne mémoire, une aide précieuse.» Avec, sur sa carte de visite, plus de trente ans de chant au sein de la Chorale du Brassus, il n’a pas mis longtemps pour convaincre Robert Fauchère, le directeur du chœur évolénard. Depuis son installation dans le val d’Hérens, Mario Capt a développé son côté artistique. Non seulement en chantant, mais aussi en réalisant des sculptures sur pierre ollaire, qu’il a exposées à l’Institut de recherche ophtalmologique de Sion. La Chorale du Brassus sera en concert ce vendredi 2 mars à 20 heures à l’église d’Evolène. Pour un franc symbolique. Avant d’appartenir à la commune d’Ayer, la piscine de Zinal était une société anonyme, avec comme actionnaires le Club Med, la commune et quelques partenaires privés de la région. «Lorsque les transactions sur les bâtiments du Club Med ont commencé, la commune d’Ayer a décidé de reprendre pour un franc symbolique les parts de la société de vacances dans la piscine. Dès lors, nous étions bien placés au niveau de l’actionnariat, à côté de quelques partenaires privés.» Le 1er janvier 2006, la commune d’Ayer décide de racheter entièrement les parts de la piscine, faisant de cette dernière une nouvelle infrastructure municipale. Ce n’est pourtant que cet hiver qu’elle en a débuté l’exploitation, avec le soutien financier de la société de développement et des remontées mécaniques. «Il n’y a aucun avantage financier, bien au La piscine de Zinal, avec son bassin presque semi-olympique, fera désormais partie des services publics de la commune d’Ayer. BITTEL contraire, mais nous sommes heureux de pouvoir offrir un service supplémentaire à la station et à toute la région», souligne le président Zuber. La piscine de Zinal est en effet la seule piscine publique et couverte de tout le val d’Anniviers. Grâce à la pelouse située juste en amont, l’exploitation peut se faire été comme hiver. «L’entre-saison est quant à lui dévolu aux travaux d’entretien. Il s’agit de conserver cette infrastructure le plus agréable possible.» PUBLICITÉ Rue du Scex 10 1950 Sion Tél. 027 322 82 91 Fax 027 323 11 88 PUBLICITÉ Au Cheval Blanc PLATEAUX DE FRUITS DE MER aussi à l’emporter Grand-Pont – Sion – 027 322 18 67 BA - CHI - BOU sur les nouvelles tendances d’achat. Et tout cela sans fermer le magasin. Les travaux de transformation ont déjà débuté au supermarché et s’étendront à tous les secteurs jusqu’à l’inauguration prévue pour octobre 2007. BA-chus CHI-noise BOU-rguignonne Faites votre choix de viandes: bœuf, dinde, poulain et kangourou Salade, riz ou frites Buffet de sauces et garnitures Pour vos fêtes, anniversaires, sorties de classes, etc., dans nos salles jusqu’à 120 personnes. 22.–