APR 2012 – GICC Projet GEPET-Eau 5
Les personnes impliquées dans le projet :
En plus du contact de chaque partenaire mentionné sur la page 1, à savoir Eric Duviella pour
l’URIA-EMD, Karine Chuquet pour VNF, Manuel Philippe pour la Dreal, et Vicenç Puig pour
l’UPC, les laboratoires de recherche impliqueront dans le projet GEPET-Eau d’autres Enseignant-
Chercheurs et Ingénieurs. Pour l’URIA-EMD, parmi l’ensemble des personnes qui seront amené à
participer à ce projet, seront impliqués Moamar Sayed-Mouchaweh (Professeur à l’EMD), Stéphane
Lecoeuche (Directeur de l’URIA). Eric Duviella travaille depuis plus de 10 ans sur des
problématiques liées à la gestion de l’eau avec une production scientifique conséquente ; telles que
(Duviella et al. 2011), (Duviella et al. 2010) ; et une participation à plusieurs projets transpyrénéens
(Gerhyco et Gerhyco II, de la Communauté de Travail des Pyrénées). Il est à l’initiative des
collaborations de travail avec VNF-59/62, la DREAL, et du programme de mobilité avec l’UPC.
Moamar Sayed-Mouchaweh est spécialiste des approches de supervision et de pronostic, basées sur
des méthodes de reconnaissance des formes, de systèmes complexes avec une contribution
scientifique importante, dont quelques unes des plus récentes (Mazeghrane et al. 2011), (Sayed
Mouchaweh 2010) et (Sayed Mouchaweh 2012). Stéphane Lecoeuche apportera son expertise dans
le domaine de la supervision et du pronostic de systèmes évolutifs complexes, mais également dans
les approches innovantes de modélisation de systèmes complexes par identification, dont quelques
références récentes (Bako et al. 2011), (Chen et al. 2011) et (Bako et Lecoeuche 2011). Pour l’UPC,
sera également impliqué Joaquim Blesa qui participe actuellement à un programme de mobilité avec
l’URIA, et qui travaille depuis plusieurs années sur des problématiques de modélisation, contrôle et
supervision des systèmes hydrauliques à surface libre (Blesa et al. 2010) et (Blesa et al. 2009).
Justifications du projet de recherche :
L'utilisation de réseaux de navigation fluviale comme alternative au transport terrestre offre des
avantages économiques et environnementaux qu’il est souhaitable de promouvoir (Mihic et al 2011,
Mallidis et al 2012). Le réseau européen de voies navigables et des canaux offre un accès vers les
centres urbains et industriels du continent, permettant le transport plus efficace, plus silencieux et
plus sûr de marchandises (Brand et al 2012). Dans ce contexte, la navigation fluviale dans le nord de
l'Europe devra être en mesure d'accueillir des bateaux à grand gabarit dans quelques années, tout en
levant les restrictions sur les plages horaires de navigation. Plusieurs approches et méthodologies ont
été proposées par la communauté scientifique, telles que les recherches sur les outils de recherche
opérationnelle (Dekker et al. 2011) ou des outils permettant de simuler le trafic et la logistique des
bateaux (Almaz et Altiok 2012), afin de permettre d’améliorer la compétitivité de ce mode de
transport plus écologique et plus sûre. Ces outils se basent notamment sur les progrès réalisés sur les
techniques de l’information et de la communication (TIC). Cependant, l’ensemble des méthodes et
outils proposés nécessite que les conditions de navigabilité soient réunies et ce malgré les aléas
climatiques et l’augmentation du trafic. Ceci est d’autant plus vrai dans un contexte de changement
climatique qui induira une augmentation des événements exceptionnels en fréquence et en amplitude.
Ainsi, les gestionnaires de voies navigables doivent assurer le bon fonctionnement de leur réseau et
garantir des conditions de navigabilité, mais également remplir les contraintes de gestion de la
ressource en eau, à l’échelle régionale, voire nationale. En effet, les voies navigables se situent au
cœur des bassins versants et leur gestion impacte directement les territoires. Les voies navigables
peuvent être utilisées pour stocker la ressource en eau, lors de périodes sèches de façon à
l’économiser, et en périodes humides afin de limiter l’impact des inondations.
Les Voies Navigables en France (VNF) ont pour mission la gestion de 6200 km de canaux et de
rivières aménagés principalement pour le transport fluvial. VNF veille également à garantir une
gestion hydraulique efficiente des voies navigables en concertation avec différents acteurs dans le
respect de l’environnement. En effet, de par l’emplacement des voies navigables au cœur des bassins
versants, leur gestion hydraulique a un impact direct et important sur la gestion de la ressource en
eau à l’échelle régionale. C’est la raison pour laquelle VNF entretient une politique de modernisation