iv
Avant-propos
Mes études de doctorat ont eu lieu au sein du Laboratoire de Source
Femtosecondes (LSF), connu également sous le nom de ALLS (Advanced Laser Light
Sources), de l’Institut National de Recherche Scientifique-centre Énergie Matériaux
Télécommunications (INRS-EMT). Ce projet a été subventionné dans le cadre des Fonds
Canadiens à l’Innovation (FCI) et consiste en une infrastructure nationale de lasers
femtoseconde multi-faisceaux.
Le projet LSF est un consortium regroupant 14 universités canadiennes (dont
l’INRS, U. Alberta, UBC, U. Calgary, U. Laval, McGill, U. Sherbrooke, U. Toronto, etc),
3 laboratoires gouvernementaux (CNRC-Steacie, CNRC-IMI, DRDC) et de 17
institutions internationales (notamment SUNY (USA), Kansas State Univ. (USA), LLNL
(USA), UCLA (USA), Imperial College (UK), École Polytechnique (France), Max
Planck (Allemagne), Riken (Japon) ect).
L’idée générale du projet LSF est d’utiliser une pluralité d’interactions laser,
s’étendant du rayonnement X à l’infrarouge, avec une puissance crête suffisante pour
manipuler la matière à volonté et sonder sa dynamique. Le cœur du LSF est un système
laser multi-lignes à la fine pointe basé sur le concept le plus récent en matière de
technologie Ti :Saphir ultra rapide. Diverses sources de lumière contribuent à un “arc-en-
ciel“ séparé dans plusieurs lignes lasers qui émettent des flux photoniques très élevés
avec des durées d’impulsions femto- et attosecondes à diverses longueurs d’ondes.
C’est dans ce contexte motivant que mes recherches de doctorat ont été réalisées
et dont le premier but était de développer une nouvelle source de radiations THz de haute
intensité faite à partir d’une antenne photoconductrice de grande ouverture interdigitale
de ZnSe