Marginalisation in Southern Africa: Perceptions of and Reactions to

Les voix/voies de la liberté : une analyse de trois
pièces choisies de Matei Vişniec
Tanya Olivier
Thesis presented in fulfillment of the requirements for the degree of Master of Arts
(French) in the Faculty of Modern Foreign Languages at Stellenbosch University
Supervisor: Dr E. Levéel
April 2014
Declaration
By submitting this thesis electronically, I declare that the entirety of the work
contained therein is my own, original work, that I am the sole author thereof (save to
the extent explicitly otherwise stated), that reproduction and publication thereof by
Stellenbosch University will not infringe any third party rights and that I have not
previously in its entirety or in part submitted it for obtaining any qualification.
Date: 8 February 2014
Copyright © 201 Stellenbosch University
All rights reserved
Stellenbosch University http://scholar.sun.ac.za
Résumé
Cette étude se penche sur une analyse de trois pièces de l’auteur roumain, Matei
Vişniec : Richard III n’aura pas lieu, Le Roi, le rat et le fou du Roi, et L’Histoire du
communisme racontée aux malades mentaux. L’étude débute avec une discussion des
circonstances personnelles, historiques et littéraires de l’auteur afin de contextualiser
son usage de l’intertextualité et de la fictionnalisation des écrivains à qui il rend
hommage dans ses pièces. Nous analysons comment tous ces contextes lui fournissent
une autorité singulière pour parler de la liberté.
Par le biais de lectures approfondies nous analysons quelques techniques dont se sert
Vişniec telles que les monologues parallèles, les personnages porte-paroles, la
répétition des phrases et le silence afin de démontrer la crise de la communication
verbale qui envahit ses pièces. Dans le contexte du communisme, nous déduisons que
la dénonciation verbale n’est pas un outil efficace pour lutter contre l’oppression
vécue sous un régime totalitaire ou dictatorial.
Si la communication verbale n’est pas un moyen efficace pour protester contre les
injustices d’un tel régime, nous nous demandons si le théâtre peut servir ce but. Nous
remarquons que dans les régimes totalitaires, le théâtre a souvent été utilisé comme
arme de propagande par les dirigeants et nous suggérons qu’il peut également servir
les buts des opprimés comme moyen alternatif de communication. Le théâtre, de par
sa nature publique et unificatrice, possède la capacité d’intervenir dans la réalité
courante et il devient ainsi dénonciateur et arme de libération.
Finalement, nous discutons la relation qu’entretient l’homme avec la liberté. Nous
faisons une distinction entre la liberté politique ou extérieure, et la liberté
métaphysique ou intérieure. Comme Jean-Paul Sartre et Erich Fromm, nous postulons
que la liberté est accompagnée de la responsabilité et d’une angoisse existentielle
profonde. Incapable de supporter ce fardeau qui lui incombe, l’homme perd volontiers
sa liberté afin de recommencer à la chercher. Cette quête perpétuelle de la liberté
devient un cercle vicieux auquel l’homme essaie de s’échapper. Pour conclure nous
démontrons comment ce cercle vicieux se manifeste dans la vie de Matei Vişniec qui,
ayant échappé à l’oppression du régime communiste en Roumanie, éprouve de
nouveau des sentiments d’oppression sous la démocratie en France, son pays d’exil.
Stellenbosch University http://scholar.sun.ac.za
Abstract
This study analyses three plays by Romanian author, Matei Vişniec, namely Richard
III n’aura pas lieu, Le Roi, le rat et le fou du Roi, et L’Histoire du communisme
racontée aux malades mentaux. The study begins with a discussion of the author’s
particular personal, historical and literary circumstances in order to contextualise his
use of intertextuality and the fictionalisation of writers to whom he pays homage in
his plays. It seeks to further analyse the way in which these various contexts provide
the author with a unique authority and insight to speak on notions of freedom.
Through close readings of the given texts, we analyse Vişniec’s use of various
techniques such as parallel monologues, characters as mouthpieces, the repetition of
phrases, and silence in order to demonstrate the breakdown in communication that
penetrates his plays. In a communist context, the study recognises that verbal
denunciation is not an effective means of protesting the oppression often experienced
in totalitarian or dictatorial regimes.
If verbal communication is not an effective means of protesting the horrors of such a
regime, the study seeks to determine whether staged theatre could fulfil this role. The
study notes that leaders in totalitarian regimes have often used theatre as a propaganda
tool in order to further their own agendas. Similarly, we suggest that theatre could be
an alternative means of communication in the hands of the oppressed. The study
shows that the public and unifying character of theatre allows it to influence reality
and thereby become a means of denunciation, a weapon of the struggle for freedom.
Finally, we discuss the complex relationship that exists between man and freedom.
The study distinguishes between political or external freedom and metaphysical or
internal freedom. We posit, along with Jean-Paul Sartre and Erich Fromm, that
freedom is accompanied by responsibility and a profound existential angst. Man is
unable to bear this burden and as such, he willingly loses his freedom in order to seek
it once more. This perpetual search for freedom becomes a vicious circle from which
man tries endlessly to escape. In conclusion, the study demonstrates how Matei
Vişniec himself experiences this vicious circle of freedom: having escaped the
oppression of the Romanian communist regime, the author finds himself oppressed
once again under the democracy of France, his country of exile.
Stellenbosch University http://scholar.sun.ac.za
Remerciements
Je voudrais remercier tout d’abord le Dr. Éric Levéel, enseignant à l’Université de
Stellenbosch, qui m’a fait découvrir l’œuvre de Matei Vişniec. En tant que directeur
de mémoire, sa confiance, sa patience et ses encouragements m’ont été d’une
importance inégale. Je le remercie pour sa disponibilité, pour ses commentaires
pertinents et pour le temps qu’il a consacré à lire ce mémoire.
Je tiens aussi à exprimer ma reconnaissance envers les autres enseignants de la section
de français du département de langues modernes étrangères de l’Université de
Stellenbosch qui, avec le Dr. Levéel, ont nourri ma passion pour le français en tant
que langue étrangère ainsi que pour la littérature française.
Stellenbosch University http://scholar.sun.ac.za
1 / 87 100%

Marginalisation in Southern Africa: Perceptions of and Reactions to

La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !