Le loriot est souvent imité par l`étourneau, attention donc à ne pas

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Le loriot est souvent imité par l’étourneau, attention donc à ne pas se tromper,
notamment au début du printemps.
févr mars avril mai juin juill août sept
3-4 oeufs inc 14-17 j
16-17 j
Forêts et boisements clairsemés de feuillus plus ou moins importants,
peupleraies et espaces dégagés, cultures, bocages. Préférence marquée pour
la proximité de zones humides. Monte jusqu’à 600 m d’altitude.
Migrateur, de retour à partir de mi-avril et repartant vers la fin août. Le
contact avec l’espèce se fait généralement par l’oreille. Difficile à voir dans
les feuillages. Cependant on peut le voir en vol, direct et à découvert, se
déplaçant d’ un arbre ou d’un bosquet à un autre. Visible à l’occasion sur une
branche morte.
Il n’ y a guère que la chance ou l’inspection attentive des frondaisons pour
espérer faire une observation de parade, d’ accouplement, de construction
d’un nid, etc.
Le chant est très sonore, mélodieux, bref, et porte loin. Il est émis tout
le printemps, dès l’arrivée, et reste audible en juillet. Le cri principal est
caractéristique, et un peu moins puissant.
Les mâles arrivent les premiers. Il est difficile d’assister à des comportements
nuptiaux et territoriaux, si ce n’est des poursuites.
Le nid en forme de hamac est construit par la femelle en une semaine, à
l’extrémité horizontale d’ une branche, à une hauteur variant de 5 à 20 m.
(Oriolus oriolus)
Loriot d’Europe
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févr mars avril mai juin juill août sept
4-6 oeufs inc 11-14 j
12-18 j
Très sociable et remuant.
Risque de confusion avec les moineaux cisalpin, friquet et soulcie.
Tous types d’habitats proposés par l’homme, l’arbre ne revêt qu’une importance
accessoire. Evite tout habitat forestier dense mais peut s’éloigner dans les
champs à la recherche de nourriture.
Niche jusqu’à 2400 m d’altitude en hauteur dans les anfractuosités ou les
plantes grimpantes.
Colonies pouvant atteindre 10 à 20 couples, mais aussi couples isolés.
Postures d’intimidation du mâle : queue redressée, ailes pendantes, gorge
gonflée.
Pas d’aptitudes mélodieuses : «
tchilp tchilp
» souvent répété, ou «
tchirup
»
Pépiements, cris et crécelles coléreuses.
En guise de parade, le mâle présente sa gorge noire en prenant des poses
avantageuses. Les accouplements sont brefs mais nombreux : jusqu’à 20 fois
avec quelques secondes d’intervalle.
Nid peu soigné (grosse sphère à l’aspect lâche) : brins d’herbe, ficelles,
intérieur avec des plumes, fils et crin. Niche dans les bâtiments, le mobilier
urbain, les crevasses, etc. Peut aussi occuper les nids d’autres espèces
(hirondelles de fenêtre par exemple) ou des nichoirs. Oeufs blancs ou
faiblement grisâtres ou verdâtres.
Moineau domestique
(Passer domesticus)
1-3 pontes
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févr mars avril mai juin juill août sept
3-6 oeufs inc 11-14 j
13-16 j
Le mâle se distingue du moineau domestique par une calotte entièrement
marron et du friquet par l’absence de virgule noire sur la joue. Par contre il
n’est pas possible de distinguer les femelles de ces deux moineaux. Hybridation
possible avec le moineau domestique.
Il s’agit d’une sous-espèce du moineau domestique.
Aime le voisinage des habitations. Chalets, bergeries, étables, fermes.
Observé jusqu’à 2100 m d’altitude. Vit au voisinage de l’homme.
En Rhône-Alpes, le cisalpin est noté essentiellement dans les vallées alpines.
Sédentaire. Les jeunes ont un comportement erratique limité.
Niche en colonies.
Vocabulaire varié. Cri «
tchip tchip
» répété par le mâle.
Le mâle sautille en criant, le plumage ébouriffé, les ailes pendantes et la queue
dressée. La femelle attirée inspecte le nid, plumage collé au corps, cou tendu.
S’installe dans un trou de bâtiment, d’arbre, sous les tuiles ou dans un
lampadaire. Amas grossier et volumineux, pourvu d’une entrée latérale.
Construit par le mâle avec de la paille, tiges, feuilles, papier et ficelle.
Intérieur rembourré de plumes et laine.
(Passer domesticus italiae)
Moineau cisalpin
2-4 pontes
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Le moineau domestique est plutôt le moineau des villes alors que le friquet
est celui des champs. Mais on peut rencontrer les deux espèces ensemble.
On a même constaté des hybridations. Ne craint pas le voisinage de l’homme.
L’espèce est en déclin.
févr mars avril mai juin juill août sept
2-7 oeufs inc 11-14 j
12-14 j
Campagnes avec bosquets, vieux arbres, vergers, friches et bâtiments épars.
Parfois dans les jardins des banlieues urbaines. Surtout présent à l’étage
collinéen jusqu’à 700 et parfois jusqu’à 1200 m.
Sédentaire. Il vit en petits groupes au moment de la nidification. C’est une
espèce cavernicole au sens large (creux de rochers, arbres creux, trous dans
des vieux murs, vieux vergers haute tige, etc.) et il doit trouver des cavités
nombreuses et rapprochées pour nicher.
Aussi remuant que le moineau domestique. Rechercher les allées et venues près
des cavités potentielles. Peut être mêlé aux moineaux domestiques.
Le chant peu démonstratif passe souvent inaperçu.
Cris chuchotant et pépiant rappelant le moineau domestique mais avec un
«
tchi-èp
» plus mouillé et un dur «
tèc tèc
» en vol.
Le mâle fait des courbettes à la femelle puis court le long d’une branche, queue
relevée, le bec pointé vers l’avant.
Nid ovoïde ou en dôme, de paille et d’herbe. Cavernicole : niche dans un trou
d’arbre, de mur ou sous un toit. S’installe parfois dans le soubassement des
nids de cigognes, hérons, corbeaux. Oeufs blancs à gris pâle. Le plus souvent
2 pontes.
Moineau friquet
(Passer montanus)
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févr mars avril mai juin juill août sept
4-5 oeufs inc 11-14 j
16-21 j
Se distingue du moineau domestique par l’allure plus dressée, le sourcil crème
et la voix. Ne sautille pas et se déplace en marchant. Tache jaune à la gorge,
souvent difficile à voir.
Oiseau méridional associé à la pierre, a besoin de cavités propices à l’accueil
de son nid. Aime les rochers et les carrières, les ruines et les villages. Nichant
entre 200 et 2000 m.
Sédentaire. Petites transhumances vers les vallées en automne.
Oiseau méfiant, souvent identifié à son chant mais sans qu’on puisse le voir.
Peut passer totalement inaperçu, même s’il s’agit d’une colonie de
reproduction.
Les cris répétitifs ont un timbre très caractéristique. Points d’écoute et
recherche autour des fermes isolées, des hameaux, des villages et même des
vieux quartiers en ville.
Long gazouillis rythmé où s’intercalent des sonorités grinçantes.
Répète parfois une seule note. Cris variés, nasillards et plus sonores que
ceux du moineau domestique, évoquant ceux du verdier en moins nasillards.
Confirmer toujours un contact auditif par une observation visuelle.
En vol nuptial, il parade la queue étalée. Le mâle se « démène » de façon
bruyante et expressive à proximité du nid : agitation des ailes et de la queue
avec des cris incessants.
Nid constitué d’un amas de tiges, radicelles et bouts de papier. La coupe
interne est garnie de plumes, laine et poils. Le nid est installé dans un trou de
rocher, de poteau, un tronc d’arbre creux, entre les pierres d’un mur ou trou
d’un guêpier. Oeufs blancs à beige avec des taches grises ou brunes.
(Petronia petronia)
Moineau soulcie
1-2 pontes
1 / 25 100%

Le loriot est souvent imité par l`étourneau, attention donc à ne pas

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