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entre deux ères I 1912-1913
EXPOSITION
I Albert Kahn (1860-1940)
Albert Kahn naît en mars 1860 dans le Bas-Rhin. Sa famille appartient à une petite communauté de
commerçants juifs. L’année de ses 10 ans est marquée par la guerre franco-allemande et la mort de sa
mère. La paix revenue, sa famille choisit de garder la nationalité française. À seize ans, arrivé à Paris,
Albert Kahn entre comme employé dans la banque des frères Goudchaux. Parallèlement à son travail,
il passe deux baccalauréats aidé par un répétiteur
d’un an son aîné, le normalien Henri Bergson.
Dans la banque, ses qualités professionnelles, en
particulier, son aptitude à détecter les hausses
de valeur de titres, lui valent des promotions
successives. Devenu associé principal de la banque
Goudchaux, il fonde sa propre banque en 1898.
Albert Kahn est convaincu que la construction d’une
paix durable se fonde sur le dialogue interculturel.
À partir de 1898, disposant des moyens financiers
nécessaires, il met en place des bourses d’études
Autour du Monde, un centre de médecine préventive,
un laboratoire de biologie et deux lieux d’échanges
et de réflexion, la Société Autour du Monde et le
Comité National d’Etudes Sociales et Politiques. Il
finance aussi la création de la chaire de géographie
humaine du Collège de France, dont le titulaire
sera Jean Brunhes, qu’il embauche par ailleurs pour
superviser les Archives de la Planète. Percevant que son époque sera le témoin de grandes mutations,
il souhaite constituer une mémoire iconographique des sociétés, des environnements et des modes de
vie – notamment traditionnels. De 1909 à 1931, il envoie des opérateurs photographier et filmer plus de
60 pays. Les images sont rassemblées dans ces Archives de la Planète, un fonds de 180 000 mètres de
film noir et blanc et de plus de 72 000 plaques autochromes, le premier procédé industriel de photographie
en couleurs véritables, dont le musée possède aujourd’hui la plus importante collection au monde. L’idéal
de diversité culturelle du banquier se retrouve également dans ses jardins de Boulogne. Constitués
de modèles horticoles de différents pays ou régions (japonais, anglais, français, forêt vosgienne…), ils
contribuent à son œuvre au même titre que ses diverses fondations. Le krach boursier d’octobre 1929
porte un coup fatal à sa fortune et à ses projets. Ses biens sont saisis et, en 1936, le Département de la
Seine rachète la propriété de Boulogne dont Albert Kahn conserve néanmoins l’usufruit jusqu’à sa mort en
novembre 1940. En 1968, le Département des Hauts-de-Seine, créé depuis 1964, devient propriétaire du
site et des collections dont il est garant de la conservation. En 1986, le musée voit le jour puis les jardins
de 4 hectares sont restaurés.
I Les Archives de la Planète
« Le but des Archives de la Planète est d’établir comme un dossier de l’humanité prise en pleine vie,
au commencement du XXe siècle, à l’heure critique de l’une des “mues” économiques, géographiques et
historiques les plus complètes qu’on ait jamais pu constater. »
Jean Brunhes, “Ethnographie et géographie humaine”, L’Ethnographie, 1913.
Albert Kahn sur le balcon
de sa banque,102 rue de
Richelieu. Paris, 1914,
Georges Chevalier.
Albert Kahn et les Archives de la Planète
Albert-Kahn, musée et jardins
albert-kahn.hauts-de-seine.net
Le banquier Albert Kahn est animé par un idéal de paix universelle. Sa conviction : la connaissance
mutuelle des cultures étrangères encourage le respect et les relations pacifiques entre les peuples. Il
perçoit également très tôt que son époque sera le témoin de la mutation accélérée des sociétés et de la
disparition des modes de vie traditionnels. Il entreprend alors de créer les Archives de la Planète afin de
« fixer une fois pour toute des aspects, des pratiques et des modes de l’activité humaine dont la disparition
fatale n’est plus qu’une question de temps ».
Pour ce faire, il emploie des autochromistes et des opérateurs cinéma. Entre 1909 et 1931, il finance ainsi
des campagnes dans une soixantaine de pays (Europe et Asie sont majoritaires). Les archives, contiennent
aussi (outre les plaques autochromes et les films), plus de 4 000 plaques stéréoscopiques noir et blanc. Dès
1912, l’initiateur en France de la géographie humaine, Jean Brunhes (1869-1930) est nommé directeur
scientifique des Archives de la Planète. Sur le plan du contenu, les images s’articulent schématiquement
en deux axes principaux : géographie humaine et
ethnographie d’une part ; événements historiques
et portraits de personnalités de l’autre. Les « scènes
de vie », quotidiennes ou événementielles, sont
généralement confiées au cinéma, tandis que les
thèmes les plus statiques comme l’architecture ou
les costumes relèvent d’avantage de l’autochrome.
La diffusion de ces images se fait sous la forme de
séances de projection. L’objectif est d’informer les
futures élites lors de réunions privées chez Albert
Kahn, à Boulogne, ou dans les cours dispensés par
Jean Brunhes au Collège de France.
I L’autochrome
Le procédé « autochrome » est déposé en 1904 par les frères Lumière quelques années après celui du
cinématographe en 1895. Sorte d’ancêtre de la diapositive en couleur, la plaque autochrome est constituée d’un
filtre trichrome microscopique (grains de fécule de pomme de terre colorés), d’une émulsion photographique
noir et blanc et d’une plaque de verre. Le photographe utilise son matériel habituel pour les plaques noir et
blanc. Mais il doit exposer les plaques autochromes à l’envers : la lumière doit d’abord traverser le réseau des
filtres trichromes avant d’impressionner l’émulsion photographique. La contrainte majeure de l’autochrome
est sa faible sensibilité. Seulement 13% de la lumière parvient à l’émulsion noir et blanc. Aussi, l’utilisation
du pied est indispensable pour l’autochrome et influe sur son esthétique. Les sujets choisis doivent être
immobiles (paysages, architectures, natures mortes, portraits posés). Suivant la lumière, le temps de pose
peut varier entre une demi-seconde et plusieurs minutes. Dans les années 1930, les nouveaux appareils
mécanisés noir et blanc, comme le Kodak Brownie utilisant une pellicule négative, sont plus simple d’utilisation
et détrônent l’autochrome, dont le matériel reste lourd et encombrant. Dans son laboratoire, l’autochromiste
prépare ses plaques pour les futures prises de vues. Dans le noir, il dispose les plaques vierges qu’il vient
d’acheter dans un châssis simple ou double (conçu pour contenir deux plaques). Une fois leur volet refermé,
les châssis peuvent être emportés partout, protégeant la plaque photographique vierge de la lumière du jour.
Ourga, Mongolie
indépendante. Stéphane
Passet, 23 juillet 1913,
inv. A 3 960
Albert Kahn et les Archives de la PLanète
De gauche à droite :
• Boîte de 4 plaques
autochromes Lumière.
• Sacoche en cuir à
châssis pour plaque
photographique, cuir et
métal.
• Châssis pour plaque
photographique avant
développement, bois et
métal.
• Chambre photo-
graphique de reportage,
bois, métal, carton et cuir,
sur un pied portable, bois
et métal.
Coll. Musée Albert-Kahn
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entre deux ères I 1912-1913
EXPOSITION
I Stéphane Passet (1875- ?) photographe et cameraman
Stéphane Passet s’engage à vingt ans dans l’armée,
y reste quinze ans et obtient le grade d’adjudant. En
1911, il est engagé aux Archives de la Planète et
part en mission au Japon, en Chine, et en Turquie. Au
tournant de 1912-1913, il est au Maroc ; en 1913,
de nouveau en Chine et en Mongolie- Extérieure. Il
embarque ensuite pour la Grèce. À la fin de l’année, il
part aux Indes. Pendant la Grande Guerre, il sert dans
l’artillerie mais continue de participer aux Archives
de la Planète pour lesquelles il photographie Paris
(1914), plusieurs départements (1915 à 1917),
ainsi que les obsèques du Maréchal Foch (mars
1919). Après la guerre, il quitte le service d’Albert
Kahn pour le retrouver en 1929 et en 1930. Entre
temps, il réalise au moins deux films de fiction en
relief : La Belle au bois dormant et La Damnation de
Faust. Lorsqu’il revient aux Archives de la Planète,
en 1929 et 1930, il réalise des autochromes en
France et suit la Conférence internationale de La
Haye, en août 1929.
I Voyages en Mongolie
Dans une lettre datant de 1912, Stéphane Passet écrit à Jean Brunhes « Je veux essayer d’aller chercher
une belle collection en Mongolie car ce pays doit être très intéressant d’après un ouvrage que j’ai pu
emprunter ici. Je sais qu’il y a des difficultés au point de vue du logement et de la nourriture mais c’est
un effort que je ferai avec grand plaisir pour Monsieur Kahn. » L’opérateur projette initialement en 1912
une seule expédition greffée sur la mission Chine avec pour but la ville d’Ourga (aujourd’hui Oulan-Bator,
capitale de la Mongolie).
Le 24 juillet 1912, il écrit à Albert Kahn : « Je suis rentré en Mongolie où j’ai voyagé pendant quatre jours
sans arrêt… J’ai voulu absolument vous rapporter quelque chose de la Mongolie ». Stéphane Passet prend
le train qui mène de Pékin à Zhandjiakou (Kalgan en mongol) et s’enfonce dans la steppe mongole : «
Dans l’un des villages, j’ai pu cinématographier une arrivée de sept cavaliers mongols arrivant de très loin
pour rendre visite au chef ». Mais à cette époque, en raison du contexte politique la Légation de France
déconseille à ses ressortissants de se rendre dans la région d’Ourga et Stéphane Passet ne poursuit pas
son voyage.
En effet en 1912, la Mongolie du sud et la Mongolie du nord sont « entre deux ères ». La Mongolie-
Intérieure (au sud) reste une terre chinoise dans la nouvelle République de Chine qui succède à l’empire
précédemment dirigé par la dynastie mandchoue des Qing (1644-1912). La Mongolie septentrionale, se
déclare indépendante, obtient un appui militaire de la Russie et devient en 1923 une République populaire
(1924), satellite de l’Union soviétique.
En 1913, à l’occasion d’une nouvelle mission en Chine, Stéphane Passet réussit à atteindre Ourga en
empruntant un itinéraire différent.
Stéphane Passet dans
la steppe mongole en
1913. Autoportrait (?),
inv. A 5 469 S
« Stéphane Passet et ses voyages en Mongolie »
Albert-Kahn, musée et jardins
albert-kahn.hauts-de-seine.net
Toujours en partant de Chine, il opte pour la route du Nord qui passe par la Russie, évitant ainsi la frontière
sud sino-mongole. Partant de Harbin en Mandchourie (aujourd’hui capitale du Heilongjiang chinois), Stéphane
Passet prend le Transsibérien. Il emprunte le tronçon Vladivostock-Chita de l’ancienne compagnie russe du «
Chemin de fer de l’Est chinois » mise en service en 1903 et passée en territoire chinois à la suite du Traité de
Portsmouth scellant la guerre russo-japonaise en 1905. Il passe ainsi en Sibérie puis quitte le Transsibérien
à Verkhnie Oudinsk où il embarque sur un bateau à vapeur qui descend la rivière Selenga vers le sud jusqu’au
village d’Ust’Kiakhta. Là, il loue deux calèches, tirées par deux ou quatre chevaux pour circuler sur la seule
route existante qui relie la Russie à la Chine en traversant la Mongolie.
La simplicité de cette organisation est frappante compa-
rativement à l’importance des dispositifs déployés par
les missions d’exploration contemporaines. Passet est
seul à conduire cette expédition, les autres membres ne
sont qu’accompagnateurs. Les images montrent deux
hommes à proximités des deux voitures à l’attelage
typiquement russe, qui sont vraisemblablement
les cochers engagés à Ust’Kiakhta. Les bagages
comprennent plusieurs malles contenant les appareils de
prise de vue photographique et une caméra, des caisses
de plaques autochromes vierges et des bobines de film
ainsi que le matériel nécessaire à leur développement.
Ourga, la capitale mongole constitue le sujet majeur des autochromes. Outre une galerie de portraits
de personnages qu’il y a croisés, l’opérateur photographie la partie centrale de la ville, le Da Khüree, le
« grand monastère », dont Zanabazar* aurait dessiné le plan et où s’élève le palais du Bogd Gegeen,
souverain de la Mongolie indépendante. Les abords de ce complexe architectural, l’extérieur et la colline
de Gandan, appelée aussi « ville des Lamas » par les Occidentaux retient particulièrement son attention.
Les autres photographies ont pour sujet les campements de pèlerins installés à proximité de la colline.
Une série sur les châtiments et deux plaques consacrées aux pratiques funéraires mongoles complètent
cette collecte d’images prises en quelques jours.
Les instructions préconisées par Jean Brunhes*, résumées dans une lettre envoyée à Stéphane Passet avant
son départ en 1912 pour la Chine sont de : « ne pas craindre de développer l’idée qui vous a fait choisir tel
ou tel sujet ; même si votre interprétation est plus tard regardée comme inexacte, il sera très utile que vous
ayez noté votre impression première. ». Les images et les notes que rapporte Stéphane Passet demeurent
fascinantes en tant qu’archives historiques et culturelles d’une société et d’une époque aujourd’hui disparues.
*Zanabazar : voir fiche n° 5, « Le bouddhisme en Mongolie ».
*Jean Brunhes : voir fiche n° 1, « Albert Kahn et les Archives de la Planète ».
Itinéraires de Stéphane
Passet en Mongolie en
1912 (rose) et en 1913
(violet).
Stéphane Passet et ses voyages en Mongolie
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Ourga
Pékin
(Oulan-Bator)
Kiakhta-Troïtskosavsk
Vekhnie Oudinsk
(Oulan-Oude)
Irkoutsk
Uliastai
Khovd
Hohhot
(Kökeqota)
Kalgan
(Zhangjiakou)
RUSSIE
CHINE
Xinjiang
Kharbin
(Harbin)
Grande Muraille
Chemin de fer
de l’Est chinois
Transsibérien
Gol Mod Noyon Uul
Egiin Gol
Kharakhorum
(Monastère d’Erdene zuu)
Tashanta
Khara Balgasun
Khocho Tsaïdam
Iché Nor
Urumtsi
Mer de
Chine
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G
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Dairen
(Dalian)
Port-Arthur
1912
1913
Campement de Passet sur
le trajet entre Kiakhta et
Ourga, 17 juillet 1913,
inv. A 3 951
3
entre deux ères I 1912-1913
EXPOSITION
I Le védisme
Les Veda (« savoirs » en sanskrit) sont des textes écrits et rédigés en Inde aux environ de 1 000 ans avant J.-
C. qui rassemblent toutes les connaissances de l’époque et qui sont à la base de la religion védique. La notion
de réincarnation apparaît dès cette époque. Elle est liée au karma, une sorte de jugement moral sur les
actes effectués durant la vie passée et qui détermine la nouvelle incarnation. Plus le karma est mauvais, plus
l’incarnation sera vile, elle peut même se faire dans un animal ou un végétal. La ronde des réincarnations qui
ne s’arrêtent jamais est appelée samsara. Le védisme* disparaît ensuite pour donner naissance à d’autres
religions qui existent encore aujourd’hui : l’hindouisme, le bouddhisme et le jaïnisme. Le bouddhisme, qui
apparaît au Ve siècle, invente un nouveau concept, le nirvana ou l’arrêt définitif du cycle des réincarnations,
qui devient l’objet de sa quête spirituelle. Dans le védisme, les prêtres (brâhmanes) font des prières et des
offrandes selon les rites prescrits, pour rejoindre les divinités. À partir du VIe siècle avant J.-C. la recherche de
l’extase passe par des pratiques d’ascèse, dont le yoga qui implique des postures particulières.
I La vie merveilleuse de Bouddha
Bouddha est un adjectif qui signifie « éveillé » en sanskrit. Selon la légende, le prince Siddhârta Gautama
aurait eu une vie merveilleuse avant d’atteindre l’Éveil. Siddhârta, fils du roi Çuddhodana et de l’immaculée
reine Maya, naît en sortant du flanc droit de sa mère. A l’âge adulte, il se marie et a un fils. Son père a peur
de le perdre, car dès sa naissance, les devins lui prédisent une destinée exceptionnelle qui l’éloignerait de
sa famille et du trône. Aussi le souverain le tient-il cloîtré dans son palais en lui procurant tous les plaisirs de
la vie. Pourtant, à quatre reprises Siddhârta sort se promener dans le parc attenant au palais, et fait quatre
rencontres décisives : un vieillard, un malade, un cortège funèbre et un religieux itinérant. Après la naissance
de son fils (qu’il appelle « lien »), il s’enfuit une nuit. Il se rase la tête et laisse tous ses vêtements et ses
bijoux (y compris les lourdes boucles d’oreilles qui ont distendu ses lobes). Le prince abandonne toutes ses
richesses et tous liens affectifs pour devenir un ermite mendiant sur les routes. Obsédé par la souffrance
engendrée par le cycle des renaissances, il cherche un moyen d’arrêter définitivement les réincarnations.
Il suit l’enseignement de plusieurs ascètes, et devient un expert dans la pratique du yoga. Le prince est
alors surnommé « Shàkyamuni » (ou le sage du clan des Shakya). Après une vaine ascèse, il finit par aller
s’asseoir sous un arbre.
Au pied de l’arbre, il médite pendant 49 jours
d’affilée (certaines statues de la Route de la soie, le
représentent avec un nid d’oiseau sur sa tête, pour
matérialiser son immobilité et sa persévérance).
La dernière nuit de veille, il parvient à une
imperturbabilité totale et finit par atteindre le «
suprême et complet Éveil ». Shàkyamuni devient ainsi
Bouddha, l’«Éveillé ».
Il décide alors d’enseigner sa doctrine pour que tout
être humain puisse parvenir à son tour à l’Éveil. C’est
lors de sa première prédication, au Parc des Gazelles
à Bénarès, qu’il met en branle la Loi (dharma en
sanskrit) bouddhique, ou l’ensemble de ses enseignements, symbolisée par une roue. Pendant 45 ans, il
continuera d’enseigner et aura de nombreux disciples, jusqu’à sa mort définitive où il atteint le nirvana. Sa
dépouille est incinérée et ses ossements, considérés comme des reliques, sont partagés en huit lots pour
êtres distribués à chaque royaume.
Wan shou si (monastère
des 10 000 longévités),
Pékin, Chine, 22 juin
1912, Stéphane Passet.
Sept des 18 disciples
(arhat ou luohan
en chinois) en bois
polychrome devant
un mur des « 1000
bouddhas » dorés.
Inv. A 685
Aux origines du bouddhisme
Albert-Kahn, musée et jardins
albert-kahn.hauts-de-seine.net
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