Corrigé de français n°8
Révisions
Grammaire : les interjections (p.254) ; les subordonnées relatives (p.270-272) ; les
subordonnées complétives (p.273-282).
Conjugaison : le mode impératif (p.108-109).
I Les propositions subordonnées relatives et complétives
Remplacez les mots ou groupes de mots soulignés par des propositions
subordonnées relatives. Variez les pronoms relatifs dans la mesure du possible. (4
points)
1) Ce garçon si turbulent est mon fils.
Ce garçon, qui est turbulent, est mon fils.
2) Les hommes du paléolithique utilisaient des outils en pierre taillée.
Les hommes du paléolithique utilisaient des outils qui étaient en pierre taillée.
3) Voici la maison de mes rêves.
Voici la maison dont je rêve.
4) Le piano de Thomas est fort mal accordé.
Le piano qu’utilise Thomas est mal accordé.
Transformez les deux propositions indépendantes en une phrase complexe de
sorte que la deuxième devienne une proposition subordonnée relative. Vous
analyserez le pronom relatif (fonction). (5 points)
1) La petite plage est agréable. J’y passe mes vacances.
La petite plage où je passe mes vacances est agréable.
« Où » : pronom relatif, a pour antécédent le nom « plage » ; complément circonstanciel de
lieu de « passe ».
2) L’arbre est un chêne. Valérie y a grimpé.
L’arbre auquel Valérie a grimpé est un chêne.
« Auquel » : pronom relatif, a pour antécédent le nom « arbre » ; complément circonstanciel
de lieu de « grimper ».
3) Je n’ai pas encore vu ce film. On en parle dans cet article.
Je n’ai pas encore vu le film dont on parle dans cet article.
« Dont » : pronom relatif, a pour antécédent le nom « film » ; COI de « parle ».
4) Vous pourrez manger toutes les cerises. Vous les avez cueillies.
Vous pourrez manger toutes les cerises que vous avez cueillies.
« Que » : pronom relatif, a pour antécédent le nom « cerises » ; COD de « avez cueillies ».
5) Le chat pousse la souris sous l’escalier. Il l’a attrapée.
Le chat pousse la souris qu’il a attrapée dans l’escalier.
« Qu’ » : pronom relatif, a pour antécédent le nom « souris » ; COD de « a attrapée ».
Complétez les groupes nominaux soulignés par des propositions relatives au
mode indiqué entre parenthèses. Justifiez l’emploi de ce mode. (5 points)
1) C’est un projet… (conditionnel).
C’est un projet qui me conviendrait.
Hypothèse.
2) L’électricien cherchait les fils…. (subjonctif).
L’électricien cherchait les fils qui puissent convenir.
Le subjonctif dans la subordonnée relative a une valeur circonstancielle de conséquence ou
de but.
3) Le lièvre poursuivi par les chasseurs cherche une retraite… (infinitif).
Le lièvre poursuivi par les chasseurs cherche une retraite où se terrer.
L’infinitif indique une possibilité.
4) Les coureurs attendent le signal… (indicatif).
Les coureurs attendent le signal qui leur donnera le départ.
Indicatif de réalité.
5) Ces parents cherchent pour leurs enfants une école… (subjonctif).
Ces parents cherchent une école qui convienne à leurs enfants.
Le subjonctif dans la subordonnée relative a une valeur circonstancielle de conséquence, de
but. L’emploi de ce mode présente l’existence de cette école comme hypothétique.
Relevez les propositions subordonnées et indiquez leur nature et leur fonction. (5
points)
1) La certitude que son fils est innocent soutient cet homme.
« Que son fils est innocent » : proposition subordonnée complétive conjonctive, complément
du nom certitude .
2) On a demandé qui était absent.
« Qui était absent » : proposition subordonnée complétive interrogative indirecte, COD de « a
demandé ».
3) J’aime écouter le vent gémir.
« Le vent gémir » : proposition subordonnée complétive infinitive, COD de « écouter ».
4) Nous nous attendons à ce qu’il vienne.
« A ce qu’il vienne » : proposition subordonnée conjonctive complétive, COI de
« attendons ».
5) Ses amis soutiennent que Paul aurait pu réussir.
« Que Paul aurait pu réussir » : proposition subordonnée complétive conjonctive, COD de
« soutiennent ».
Relevez les verbes des propositions subordonnées. Indiquez et justifiez leur mode.
(5 points)
1) Le conseil d’administration décide que les études seront surveillées.
« Seront surveillées » : indicatif, fait réel et certain.
2) Sa mère craint toujours qu’il ne prenne froid.
« Prenne » : subjonctif après un verbe principal exprimant la crainte.
3) Nous nous réjouissons qu’il soit sorti de l’hôpital.
« Soit sorti » : subjonctif après un verbe principal exprimant un sentiment.
4) Je n’affirme pas qu’il soit responsable de cette erreur.
« Soit » : subjonctif après un verbe principal de déclaration à la forme négative.
5) Il appréhende que son dossier ne soit refusé.
« Soit refusé» : subjonctif après un verbe principal de crainte.
II Conjugaison
Donnez la valeur de l’impératif dans les phrases suivantes. (5 points)
1) Apportez-moi de l’eau.
Ordre.
2) Attache les chiens.
Ordre.
3) Approchez encore d’un pas et nous lâcherons les chiens.
Défi. L’impératif équivaut à une proposition subordonnée circonstancielle de condition.
4) Attendez, que je vous dise, les voisins vendent leur maison.
Insistance expressive dans la langue parlée.
5) Donnez-nous une carte et nous vous y conduirons.
Prière, invitation. L’impératif équivaut à une proposition subordonnée circonstancielle de
condition.
III Révision
1) Relevez toutes les propositions subordonnées du texte suivant donnez leur
nature et leur fonction. (7 points)
2) Analysez les formes verbales soulignées. (2 points)
3) Donnez la nature et la fonction des mots ou groupes de mots en gras. (2 points)
Ce n’est pas ma maison ici, c’est la maison de Jésus-Christ. Cette porte ne demande
pas à celui qui entre s’il a un nom (…) Vous souffrez, nous avez faim et soif; soyez le
bienvenu. Et ne me remerciez pas, ne me dites pas que je vous reçois chez moi. Personne
n’est ici chez soi excepté celui qui a besoin d’un asile. (…) Qu’ai-je besoin de savoir votre
nom ? D’ailleurs, avant que vous ne me le disiez, vous en avez un que je savais.
L’homme ouvrit des yeux étonnés.
- Vrai ? Vous saviez comment je m’appelle ?
- Oui, répondit l’ évêque, vous vous appelez mon frère. Victor Hugo, Les Misérables
1) « Qui entre » : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif
« qui » ; complément de l’antécédent « celui ».
« S’il a un nom » : proposition subordonnée complétive interrogative indirecte, introduite par
l’adverbe interrogatif « s’ » mis pour « si » ; COD de « entre ».
« Que je vous reçois chez moi » : proposition subordonnée conjonctive complétive, introduite
par la conjonction de subordination « que » ; COD de « dites ».
« Qui a besoin d’un asile » : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif
« qui » ; complément de l’antécédent « celui ».
« Avant que vous ne me le disiez » : proposition subordonnée conjonctive circonstancielle,
introduite par la locution conjonctive « avant que » ; complément circonstanciel de temps de
de la phrase.
« Que je savais » : proposition subordonnée relative, introduite par le pronom relatif « que » ;
complément de l’antécédent « un ».
« Comment je m’appelle » : proposition subordonnée complétive interrogative indirecte,
introduite par l’adverbe interogatif « comment » ; COD de « saviez ».
2) « Dites » : verbe « dire », 3ème groupe, voix active, impératif, présent, 2ème personne
du pluriel.
« Disiez » : verbe « dire », 3ème groupe, voix active, subjonctif, présent, 2ème personne du
pluriel.
« Etonnés » : Participe passé du verbe « étonner », emplo comme adjectif, épithète (liée) du
nom « yeux ».
« L’évêque » : groupe nominal, masculin singulier, sujet inversé de « répondit ».
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