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1.1. Contenu et méthode du 1733:
1.1.1. Il se doit d’être identique au minimum dans chaque région et de préférence au niveau
belge. Ceci pour une prise en charge cohérente du patient, une économie d’échelle, des
facilités de formation et de mobilité du personnel et pour permette une organisation
rationnelle des PMG guidée par le Groupe de Travail Garde de la Médico-Mut.
1.1.2. Le tri 1733 doit être complémentaire et respecter la même logique méthodologique (les
mêmes canevas) que le tri 112 actuel. Les protocoles 112 et 1733 doivent être au
minimum complémentaires, jamais en contradiction pour aucun motif d’appel et leur
usage doit se baser sur le même canevas. Il doit en résulter pour un appel, qu’il soit trié
sous l’angle 112 ou 1733, un aboutissement à la même prise en charge.
1.1.3. Couverture temporelle. Le 1733 doit au minimum être actifs en dehors de heures
normales de pratique définies dans l’AR78. Il nous semblerait utile de le rendre
opérationnel en permanence tout en guidant le patient nécessitant un soin de médecine
générale vers le détenteur de son DMG.
1.1.4. Couverture en terme de lignes de soins. Le 1733 doit trier les appels s’adressant tant à la
1ère qu’à la 2ème ligne. C’est une condition sine qua non si l’on souhaite une articulation
et une collaboration entre les lignes de soins. Des solution techniques doivent être
trouvées et des aménagements dans les modalités de financement des services d’urgences
doivent être apportés afin de ne pas les pénaliser financièrement comme cela serai le cas
dans le système actuel, trop basé sur la quantité d’actes.
1.1.5. Le 1733 doit comprendre 2 niveaux.
Le premier est appelé TRI et consiste à séparer les appels relevant de l’AMU
(aide médicale urgente) de ceux relevant de la médecine générale. Ceci est identique
quelle que soit l’heure ou le jour. De ce fait, afin d’éviter toute ambiguïté, il ne faut pas parler
« d’urgence » lorsque l’on parle d’appel de médecine générale.
Le 2ème niveau est appelé REGULATION et concerne les appels de médecine
générale. Il est effectué dans la foulée du tri. Il doit ventiler les appels entre 4
possibilités :
La consultation au PMG (ou au cabinet) : c’est la règle générale. Par défaut tout
contact de MG doit avoir lieu au cabinet. (Au PMG en dehors des heures normales de pratique,
chez le détenteur du DMG pendant les heures normales de pratique)
La visite à domicile : le médecin se déplace au domicile du patient. Cela en fonction
de critères médicaux (patient grabataire, douleur intense rendant le déplacement très
pénible) ou sociaux (adulte en charge de personnes nécessitant une surveillance et non
déplaçables (enfants nombreux ou personne dépendante). C’est une exception. Il faut
bien se rendre compte qu’elle peut se faire jusqu’à 4h après l’appel.
La visite prioritaire : C’est une visite visant à intervenir le plus rapidement possible
dans une situation aiguë en dehors du cadre de l’AMU. Exemple typique : urgence
lors de soins palliatifs ou dans une maison de repos et de soins pour une personne pour
qui le projet thérapeutique exclu une hospitalisation. Une autre indication peut être la
prise en charge d’une douleur aiguë intense. Ces visites, pour en garantir un délai le
plus court possible, doivent être définies avec parcimonie et discrimination. Elles
doivent représenter au maximum 5% des visites totales. Le délai dépendra bien
évidement de la grandeur du territoire du PMG et sera donc inversement proportionnel
à la densité de population. Un délai maximum d’une heure ne devrait pas être