Dossier de presse Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] Sommaire Communiqué de presse 2 Informations pratiques 3 Architecture de l’ouvrage 4 Sommaire du DVD 5 Extrait de l’introduction 6 Extraits choisis 7 Bibliographie sélective 9 10 Présentation de l’IRD 11 IRD Editions 12 ©IRD/ Geneviève Michon Editions érès 1 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] Communiqué de presse 19 décembre 2007 Parution du livre Du soin au rite dans l’enfance Sous la direction de Doris Bonnet et Laurence Pourchez Aux éditions érès et IRD Editions Anthropologues, psychologues et historiens proposent un tour du monde des techniques de soins et des rites associés à la petite enfance. Entre traditions ancestrales, nouveaux savoirs et politiques identitaires, ces pratiques s’inscrivent aujourd’hui dans une réflexion sur l’évolution de la famille. Sous la direction de Doris Bonnet et Laurence Pourchez, le livre Du soin au rite dans l’enfance, paru en décembre 2007 aux éditions érès et IRD éditions, réuni 13 spécialistes de la petite enfance. Cet ouvrage constitue un véritable outil de travail et de formation pour les travailleurs sociaux. Mot de l’auteur ©IRD/ Jean-Jacques Lemasson « Construire un regard comparatif sur l'enfance fait valoir différents modèles de développement des sociétés ». Doris Bonnet Un DVD accompagne cet ouvrage. Les films présentés offrent un excellent support visuel au contenu du livre et permettent de comparer directement, dans les différentes sociétés, la manière dont le corps de l’enfant peut être contraint, les toilettes d’enfants, les rites de passage, les jeux (mais s’agit-il bien de jeux ?), les cultes spécifiques aux enfants ou encore ceux rendus aux enfants morts. ©IRD/ Catherine Enel Doris Bonnet, directeur de recherche en anthropologie à l’Institut de recherche pour le développement (UR 107), est membre associé du centre d’études africaines (EHESS, Paris), où elle dirige avec Catherine Rollet, un séminaire intitulé « Regards croisés sur la petite enfance ». Laurence Pourchez, anthropologue et ethnocinéaste, consacre ses recherches depuis 1994 à l’anthropologie de la créolité. Ses travaux s’orientent plus particulièrement vers la santé des enfants, les savoirs des femmes, et les relations de genre d’une manière comparative (Réunion, Maurice, Rodrigues, Cuba). Cet ouvrage est dédié à Suzanne Lallemand, anthropologue au CNRS, qui a fondé en France, avec Jacqueline Rabain-Jamin, chargée de recherche au CNRS, le courant de l’anthropologie de la petite enfance. Une dédicace écrite par Geneviève Delaisi de Parseval, psychanalyste, figure en préface de l’ouvrage. Site des éditions érès : www.edition-eres.com Site des éditions de l’IRD : www.ird.fr/editions 2 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] Informations pratiques Le livre Du soin au rite dans l’enfance, sous la direction de Doris Bonnet et Laurence Pourchez est disponible en librairie au rayon Sciences Humaines Diffusion : Le Seuil ou à défaut : Editions érès 11 rue des Alouettes - F 31520 Ramonville Tél. 05 61 75 15 76 – www.edition-eres.com et dans les points de vente suivants : Librairie IRD 213 rue La Fayette 75480 Paris cedex 10 Tél : 01 48 03 75 62 - [email protected] Vente par correspondance : Service Diffusion de l’IRD ©IRD/ Bernard Moizo 32 av. Henri-Varagnat 93143 Bondy cedex Tél : 01 48 02 56 49 - [email protected] Bon de commande sur http://www.ird.fr/editions/diffusion/lebon.htm 3 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] Architecture de l’ouvrage Dédicace. Suzanne Lallemand et la psychanalyse Par Geneviève Delaisi de Parseval Introduction Par Doris Bonnet et Laurence Pourchez I. Les façonnages du corps 1. Les transformations du corps de l’enfant : façonnage du visage et bandage du tronc de l’enfant à l’île de la réunion Laurence Pourchez 2. Histoire du maillot en Europe occidentale Marie-France Morel 3. Au fil de la Faja. Enrouler et dérouler la vie en Bolivie Charles-Edouard de Suremain 4. Soins, toilette du nouveau-né et rites d’imposition du nom chez les Gouro de Côte d’Ivoire Claudie Haxaire 5. La toilette des nourrissons au Burkina Faso : une manipulation gestuelle et sociale du corps de l’enfant Doris Bonnet 6. Parachever l’humanité. Toilette, massage et soins des enfants Manjak (Guinée-Bissau, Sénégal) Maria Teixeira 7. Le Tambavy des bébés à Madagascar : du soin au rituel d’ancestralité Sophie Blanchy II. L’enfant, acteur de rituel 8. Premiers pas dans le monde chez les Indiens Cris Marie Roué 9. « La souillure des exocets s’envole à jamais ! » Rites prophylactiques relatifs aux enfants yami (Botel Tobago, Taiwan) Véronique Arnaud 10. Les vieilles petites personnes autonomes Pratiques de la transe et des sacrifices par les enfants minyanka bamana du Mali Danielle Jonckers 11. Le rituel de possession : un jeu d’enfants ? Jeux enfantins et pratique religieuse Véronique Duchesne 12. De la saynète au rite : mise en scène d’un rite de mariage par les enfants wolof du Sénégal Jacqueline Rabain-Jamin 13. Rites requis par la naissance, la croissance et la mort des jumeaux. Leur aménagement dans le monde moderne. Le cas des Nzebi du Gabon Annie Dupuis 14. Rites de vie, rites de mort (enfants mixtèques du Mexique) Esther Katz Postface. Pour une anthropologie de la petite enfance appliquée à la santé. La médicalisation de la petite enfance Par Doris Bonnet et Laurence Pourchez 4 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] Sommaire du DVD 1. Transformer le corps de l’enfant à La Réunion. Laurence Pourchez, 12mn 13, formats originaux super 8 et DV, tournage 1997 et 2004 (Réunion), © Laurence Pourchez, 2004. 2. Au fil de la faja. Enrouler et dérouler la vie en Bolivie. Nicolas Montibert (réalisateur), Charles-Edouard de Suremain (directeur scientifique), 20mn 16, format original DV CAM, tournage 2004 (Bolivie), © IRD, 2005. 3. Soins au bébé dans la région batak toba à Sumatra. Suzanne Lallemand, 10mn 22, format original HI8, tournage 1997 (Sumatra, Indonésie), © CNRS / LASEMA, 2004. 4. Toilette Mossi. Doris Bonnet, 10 mn 16, format original DV, tournage 2000 (Burkina Faso), © IRD, 2004. 5. Toilette et massage de Laurence. Maria Teixeira, 9mn 47, format original DV, tournage 2001 (Sénégal), © CNRS / SMM n° 0490, 2004. 6. Le Tambavy des bébés à Madagascar. Sophie Blanchy, 11mn 26, format original DV, tournage 2001 (Madagascar), © CNRS, 2004. 7. Premiers pas dans le monde. Marie Roué, 14mn 12, format original DV, tournage août 2001 (Indiens Cris, Québec subarctique), © CNRS UMR 5176, équipe APSONAT, 2004. 8. Le nya des enfants, rituel Minyanka. Danielle Jonckers, 11mn 54, format original S8, tournage 1985 (Mali), montage vidéo en 1999, © CNRS, 1999. 9. Jeu d’enfants ou rituel de possession ? Véronique Duchesne, 9mn 18, format original HI8, tournage 1993, 1999 (Bongouanou, Côte-d’Ivoire), © CNRS / Véronique Duchesne, 2004. 10. De la saynète au rite : mise en scène d’un rite de mariage par les enfants (wolofs du Sénégal). Jacqueline Rabain, 9mn 19, format original HI8, tournage 1994 (Sénégal), © Jacqueline Rabain, 2005. 11. Les jumeaux chez les Nzebi du Gabon. Annie Dupuis, 11mn 48, format original HI8, tournage 1998 (Gabon), © CNRS UMR 5176 / Annie Dupuis, 2005. 5 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] En 1997, des chercheurs issus de disciplines diverses (anthropologie, démographie, histoire, médecine, psychologie) et d’institutions différentes (CNRS, IRD, École normale supérieure, Assistance publique) ont décidé, sous l’impulsion de Suzanne Lallemand, anthropologue au CNRS, à qui cet ouvrage est dédié, de constituer un « Groupement de recherches » (GDR) financé par le Centre national de la recherche scientifique sur le thème de l’anthropologie de la petite enfance. Les anthropologues et les psychologues étaient africanistes, américanistes ou travaillaient sur l’Asie et même la France, tandis que les historiens étaient européanistes. Nous étions bien conscients d’être à l’interstice de différents domaines de recherche, ce qui rendait à la fois difficile ce projet de construction d’objet sur la petite enfance et ce qui en faisait pourtant sa richesse. En effet, la mise en perspective de sociétés « séparées par le temps et l’espace » (Détienne, 2000, p. 12) nous permettait de comparer des expériences de l’ailleurs et du passé, en se focalisant sur « des objets, des gestes, des situations » (ibid., p. 15), pour « se donner ainsi la liberté et le plaisir de démonter et de remonter des logiques partielles de pensée » (ibid., p. 15). Ainsi, il n’était plus question de comparer uniquement les sociétés d’une même aire culturelle. La comparaison s’appuyait sur le contexte et permettait de ne pas inhiber notre volonté de mettre en perspective une structure de soins péruvienne ou sénégalaise, une toilette d’enfant burkinabè avec celle d’un enfant réunionnais. Après plusieurs années de collaboration, un travail de synthèse a été réalisé autour du soin à l’enfant. Cette recherche tend à faire valoir que le soin ne peut être associé uniquement au médical et que la marge entre le soin et le rite est parfois bien ténue. Ces travaux nous ont aussi permis de valider une méthode de travail par images vidéographiques et de faire valoir l’intérêt de ce type d’outil. (…) Doris Bonnet Directeur de recherche en anthropologie à l’IRD Laurence Pourchez Anthropologue et ethnocinéaste 6 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] ©IRD/ Marie-Noëlle Favier ©IRD/ Olivier Barrière Extrait de l’introduction Extraits choisis Premiers pas dans le Monde chez les Indiens Cris Dans le subarctique canadien, le rituel des premiers pas se nomme wiyiwiihtihaausuunaanuu chez les Cris de la Baie James, ce qui veut dire littéralement « ils l’emmènent dehors ». (…) Avant cette cérémonie, l’enfant qui commence à marcher ne peut le faire qu’à l’intérieur de la maison. Les parents et toute la famille veillent, le rattrapant à chaque fois qu’il tente de s’échapper pour suivre des enfants plus grands et aller dehors. L’enfant doit être porté dans les bras des adultes pour aller dehors, et foule donc le sol du « dehors » pour la première fois de sa vie lors du rituel. (…) Le rituel des premiers pas avait presque totalement disparu avant les années 1970 et ne s’est à nouveau imposé que dans les années 1990. Plusieurs femmes de Chisasibi qui avaient 45 ans en 2000 nous ont précisé que leur aîné n’avait pas eu de cérémonie des premiers pas. Parfois seul le dernier enfant de la famille a bénéficié de ce retour d’une tradition oubliée. C’est avec beaucoup d’enthousiasme que ces femmes organisent aujourd’hui avec leurs filles la cérémonie des premiers pas de leurs petits-enfants. Ce renouveau fait partie d’un mouvement de retour à l’identité qui est né (…) d’une perte de repères. En effet dans les années 1970 les Cris de Chisasibi ont subi une transformation massive de leur territoire, de leur rivière et de son système fluvial, La Grande, ayant été massivement investie par un complexe hydroélectrique. (…) La cérémonie des premiers pas fait partie d’un mouvement qui vise à restaurer, après une christianisation et une occidentalisation intensives, ce qui est « authentiquement » cri. Marie Roué Directeur de recherche au CNRS Les transformations du corps de l’enfant : façonnage du visage et bandage du tronc de l’enfant à l’île de la réunion La toilette de Sébastien vient de s’achever. Il est à présent habillé, coiffé. Vivienne laisse quelques minutes le bébé sous ma garde et part dans la cuisine. Elle en ramène une bougie ainsi qu’un petit peu de beurre de cacao déposé dans une soucoupe. La jeune femme allume une bougie, prend le bébé dans ses bras, l’appuie fermement contre elle en le tenant de son bras gauche. Puis, avec les doigts de sa main droite, elle prélève un peu de beurre de cacao de la soucoupe et le fait fondre audessus de la flamme. Elle applique le corps gras fondu sur les narines du bébé, dans un geste qui va de la base du nez vers le front. Ce geste est appuyé, répété plusieurs fois et durant plusieurs minutes. Puis elle repousse le nez du bébé vers le haut, comme pour le relever. (…) Les usages liés au façonnage du corps du tout-petit sont présents quelle que soit l’origine supposée des mères et indépendamment de l’ascendance réelle ou élective de la famille. Ils sont à la fois hérités du passé mais aussi symptomatiques d’une construction culturelle créole présente dans une société en évolution permanente. Et si leur origine est plurielle, leur objectif ne varie pas : ils visent à déterminer ce que la nature n’a pu faire seule, à humaniser le nouveau-né. Laurence Pourchez Anthropologue et ethnocinéaste 7 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] Au fil de la faja. Enrouler et dérouler la vie en Bolivie Si de nombreux tableaux de l’époque coloniale présentent des enfants « Blancs » emmaillotés, la pratique, dans la région andine, s’est manifestement développée indépendamment de l’influence européenne. (…) La mère étend d’abord le bébé sur la série de langes qui vont progressivement l’envelopper, tout en lui maintenant les bras bien étendus le long du corps. Tandis qu’elle l’enroule dans les tissus, elle veille à ce que ses pieds ne se croisent pas. Les bras comme les pieds doivent ainsi être allongés le plus possible dans le prolongement du corps. Pour ce faire, la mère exerce des pressions plus ou moins fortes sur l’enfant pour qu’il soit « à plat » au moment de l’emmaillotement. (…) Aux yeux des femmes, l’emmaillotement permet de consolider la vie. Il contribue au façonnement du corps de l’enfant en favorisant le renforcement de son squelette. Il permet de donner une forme au corps particulièrement malléable du bébé et consolide ainsi les bases d’une stature « bien droite ». (…) Les séances d’emmaillotement de l’enfant permettent aussi aux mères de transmettre aux jeunes femmes de la famille, qui ont ou non un enfant, les attitudes féminines socialement convenues. A cette occasion, en effet, les droits et les devoirs d’une « mère accomplie » et d’une « épouse dévouée » sont explicitement rappelés. Ce sont donc les principes de base de l’ordre social et les ressorts de l’identité féminine idéale qui sont réaffirmés à travers l’emmaillotement. Il participe en ce sens à la construction de l’identité féminine. Charles-Edouard de Suremain Chargé de recherche en anthropologie à l’IRD (avec la coll. de Nicolas Montibert) Les vieilles petites personnes autonomes Les enfants prennent l’initiative de demander aux adultes de fixer la date des sacrifices à Nya, et ils s’organisent pour assumer les frais de la fête. Tout comme le faisaient autrefois les enfants bambara (Henry, 1910 ; Monteil, 1924), ils proposent leurs services aux adultes pour la construction des maisons, le transport du bois, etc. Ils s’avèrent capables de constituer un pécule et de gérer un budget. Ils font preuve d’une autonomie économique remarquable. A titre indicatif, en décembre 1985, les enfants ont sacrifié trois chiens et une vingtaine de poulets. Cela représente un budget particulièrement important si on se base sur les prix du marché où le poulet était à 750 F CFA et 1 500 F CFA le chien, soit 18 000 F CFA. A titre de comparaison le revenu net annuel d’une famille moyenne de quinze personnes ayant cultivé 2,5 hectares de coton était d’environ 190 000 F CFA, à la même époque (Jonckers, 1987, p.147-154). (…) Les adultes reconnaissent pleinement les activités rituelles des enfants comme indispensables à la prospérité de la communauté. De plus, ils confèrent aux cultes enfantins l’antériorité sur leurs propres cultes. Les enfants acquièrent ainsi un sens aigu des responsabilités. Danielle Jonckers Chargé de recherche en anthropologie au CNRS 8 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] Bibliographie sélective • BONNET, D. 1988. Corps biologique, corps social. Procréation et maladies de l’enfant en pays Mossi, Burkina Faso. Paris, ORSTOM. • BRIL, B. ; LEHALLE, H. 1988 (2e édition 1997). Le développement de l’enfant est-il universel ? Approches interculturelles, Paris, PUF, coll. « Le psychologue ». • ERNY, P. 1988. Les premiers pas dans la vie de l’enfant d’Afrique noire, naissance et première enfance, Paris, L’Harmattan. • RAZY, E. 2007, Naître et devenir. Anthropologie de la petite enfance en pays soninké (Mali), Nanterre, Editions de la Société d'Ethnologie. • GUIDETTI, M. ; LALLEMAND, S. ; MOREL, M.F. 1997. Enfances d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui, Paris, Armand Colin. • KOUBI, J. ; MASSARD-VINCENT J. (sous la direction de). 1994. Enfants et sociétés d’Asie du Sud-Est, Paris, L’Harmattan, p. 11-36. • LALLEMAND, S. 1993. La circulation des enfants en société traditionnelle. Prêt, don, échange. Paris, L’Harmattan. • LEBLIC, I. (sous la direction de). 2004. De l’adoption, des pratiques de filiation différentes, Clermond-Ferrand, Presses de l’Université Blaise-Pascal. • LESTAGE. F. 1999. Naissance et petite enfance dans les Andes péruviennes. Pratiques, rites, représentations, L’Harmattan, coll. « Connaissance des hommes ». • LETT, D. 1997. L’enfant des miracles. Enfance et société au Moyen Âge, Paris, Aubier. • LOUX, F. 1978. Le jeune enfant et son corps dans la médecine traditionnelle, Paris, Flammarion. • POURCHEZ, L. 2002. Grossesse, naissance et petite enfance en société créole, Paris, Karthala. ©IRD/ Marie-Noëlle Favier • RABAIN, J. 1979. L’enfant du lignage. Du sevrage à la classe d’âge chez les Wolofs du Sénégal, Paris, Payot. 9 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] Editions érès Les éditions érès, créées en 1980, sont une maison d'édition spécialisée dans le domaine des sciences humaines et des pratiques qui s'en inspirent. Fidèles aux idées humanistes et sociales de Georges Hahn, elles privilégient la diversité des approches théoriques, cliniques et ancrées dans la réalité des pratiques professionnelles, tout en étant vigilantes quant à la qualité scientifique et/ou technique mais surtout humaine et éthique des travaux publiés. Le développement des éditions érès se structure autour de grands thèmes qui nourrissent entre eux des relations multiples. Leur catalogue s'enrichit chaque année de 80 nouveaux volumes, et de 60 numéros de revue thématique (qui sont de véritables livres !). Leur public est essentiellement constitué de professionnels (psychiatres, psychanalystes, psychologues, soignants, éducateurs, travailleurs sociaux, juristes, etc.) et d'institutions. La ligne éditoriale porte sur les thèmes suivants : • Droit et criminologie ©IRD/ Olivier Barrière • Education Formation • Enfance & parentalité • Gérontologie- Psychanalyse • Santé mentale • Société 11 rue des Alouettes - F 31520 Ramonville Tél. 05 61 75 15 76 - [email protected] Diffusion : Le Seuil 10 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] Présentation de l’IRD L'IRD en quelques mots ©IRD/ Olivier Barrière Créé en 1944, l’Institut de recherche pour le développement est un établissement public national à caractère scientifique et technologique (EPST) de plus 2200 agents placé sous la double tutelle des ministères chargés de la Recherche et de la Coopération, présidé par M. JeanFrançois GIRARD, Conseiller d’Etat et dirigé par le Professeur Michel LAURENT. L’Institut conduit des activités de recherche, d'expertise et de formation en Afrique, en Amérique latine, en Asie et dans l'Outre-mer tropical français. Les chercheurs de l'IRD se consacrent principalement à l'étude des milieux et de l'environnement, de la gestion durable des ressources vivantes, du développement des sociétés et de la santé. Depuis plus de soixante ans, des équipes de chercheurs sont présentes sur le terrain et collaborent avec les pays du Sud pour renforcer leurs capacités de recherche. Les activités de l’IRD sont conduites en étroite concertation avec ses partenaires du Nord comme du Sud. Engagé dans de nombreux programmes scientifiques européens et internationaux, il s'appuie sur sa fonction d'agence pour mobiliser les organismes de recherche et les universités en faveur de la recherche pour le développement. Un dispositif de recherche en France et dans le Monde L'IRD mène des recherches en partenariat avec les acteurs scientifiques, sociaux et politiques des pays du Sud, d'où l'importance d'une représentation physique à l'étranger. Il dispose de 35 implantations dans le monde dont : • 5 en France métropolitaine : Paris, Bondy, Montpellier, Brest et Orléans • 5 dans les ROM-COM : Guyane, Martinique, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et La Réunion • 25 représentations dans des pays étrangers • Les chercheurs de l'IRD interviennent dans une cinquantaine de pays. Chiffres clés • • • • 200 M euros de budget total Plus de 2200 agents dont 830 chercheurs, 1000 ingénieurs et techniciens et 400 personnels en contrats locaux 43 % d’agents hors métropole 76 unités de recherche et de service dont 29 unités mixtes avec d'autres organismes de recherche français ou des universités • 179 bourses attribuées à des étudiants et équipes du Sud • 43 % des articles cosignés avec des partenaires du Sud • 140 thèses • 6000 heures d’enseignement 213, rue La Fayette - 75480 Paris cedex 10 Tél. : +33 (0)1 48 03 77 77 - Fax : +33 (0)1 48 03 08 29 - Internet : www.ird.fr 11 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected] IRD Editions Les Éditions de l'IRD ont pour vocation de publier les travaux scientifiques des chercheurs de l’Institut et de ses principaux partenaires français et étrangers sur les thèmes de l’environnement et du développement dans les pays du Sud. Le catalogue des titres récents (parus depuis 1995) comprend plus de 400 titres et s’enrichit annuellement d’une trentaine d’ouvrages, dont certains sont publiés sur support électronique. ©IRD/ Jean-Jacques Lemasson Le public visé est large : chercheurs, formateurs, universitaires, enseignants, étudiants, développeurs, responsables politiques ou associatifs, travailleurs sociaux, professionnels de santé, public curieux des questions scientifiques et de leurs répercussions économiques et sociales dans les pays du Sud. Une attention particulière est portée à la lisibilité des textes pour un lectorat non scientifique. La recherche de partenariat éditorial avec les secteurs privé et public constitue une composante importante de la politique éditoriale. ©IRD/ Bernard Moizo IRD, Secteur Editions 213 rue La Fayette - 75480 Paris cedex 10 Tél. : 33 (0)1 48 03 76 06 - Fax : 33 (0)1 48 02 79 09 - Internet : www.ird.fr/editions/ 12 Contact presse Gaëlle Courcoux : 01 48 03 75 19, [email protected]