Prenons l'exemple d'un sujet de 40 ans. Il aura un rythme cardiaque
maximum de l'ordre de 220 - 40 =180 pulsations/minute.
S'il s'agit d'un sujet entraîné, type coureur de fond, son rythme
cardiaque moyen de réserve au repos sera de l'ordre de 120
pulsations/minute (180 maximum - 60 au repos).
Par contre, un fumeur non sportif verra sa réserve réduite à 70
pulsations/minute.
Pour le moindre effort, elle sera employée très rapidement. Le contrôle
régulier du pouls par ces appareils électroniques aujourd'hui sur le marché
permet d'apprécier son niveau de réserve, ,
INTÉRÊT D'UN CONTROLE FRÉaUENT ET INSTANTANÉ
Le sportif possède, avec l'étude de son pouls, un moyen facile et assez
fidèle de contrôler sa condition physique. La simple étude des
modifications du rythme cardiaque au repos, au cours d'une période
d'entraînement, est déjà d'un intérêt certain. En période de compétition,
lorsque les performances du cœur sont à leur «top niveau », il est
remarquable de noter la fixité du pouls mesuré, par exemple, le matin au
réveil. On peut avancer qu'une augmentation de 6 à 8 pulsations par
minute, toutes choses étant égales par ailleurs, est évocatrice d'un début
de fatigue ou de surentraînement. Lors d'un entraînement mal supporté,
pendant et après la maladie, en cas de trac ou chez les sujets émotifs, le
pouls bat beaucoup plus vite, par exemple 70 à 80 fois par minute.
Le ralentissement progressif du pouls pendant la saison est un bon
signe d'adaptation cardiaque à l'effort et confirme l'adaptation à
l'entraînement auquel on se soumet.
Des contrôles périodiques, des modifications du rythme au cours de la
séance même d'entraînement, permettront au sportif d'adapter plus
facilement son effort à ses possibilités et à la période de la saison: c'est
ainsi qu'il pourra mieux se fixer l'intensité de chaque effort d'après
l'élévation du rythme cardiaque qui suivra chaque temps de travail.
Le temps de retour au calme permettra de noter, dans une certaine
mesure, la durée du temps de «contre-effort». En fonction de la période de
l'année (mise en condition ou travail spécifique en vue des premières
compétitions). la reprise de l'effort se fera sur un cœur ayant retrouvé un
rythme normal ou, au contraire, en pleine phase de décélération.
Que l'on soit sportif du dimanche, c'est-à-dire «sédentaire» six jours
sur sept, ou sportif de compétition, le temps de récupération sera un bon
indicateur de 1'« assimilation» ou non de votre séance d'activité physique.
Pour cela, il suffit de contrôler son rythme cardiaque 10, 15 ou 30 minutes
après l'arrêt de l'effort. Si l'assimilation est mauvaise, le pouls, à ses
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