Les Réseaux Sans Fil ------WLAN : La norme Wi-Fi (IEEE 802.11b) ------Cas d’utilisations Thierry GAYRAUD LAAS-CNRS M2 MIAGE, Toulouse, Novembre 2005 Problématique considérée • Réseaux sans fil = équipements terminaux communiquent par voie hertzienne, soit directement, soit par l’intermédiaire d’une borne d’accès • Avantages: – – – – mobilité, simplicité d’installation, topologie qui devient dynamique et flexible, coûts (frais d’installation et de maintenance faibles comparés à un réseau filaire conventionnel), – compatibilité avec les autres réseaux locaux, – performances à peu près équivalentes à celles des réseaux filaires. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 2 Problématique considérée • « wireless » = « sans fil » et non pas « mobile ». • Réseaux sans fil considérés ici – réseaux cellulaires mais, contrairement aux réseaux mobiles, conçus pour supporter les « handovers », les terminaux restent faiblement mobiles, dans une zone précise appelée cellule; – Taille des cellules et Nombre de points d’accès déterminent ensuite la portée du réseau sans fil à l’échelle d’une personne, d’un bâtiment, d’une entreprise, d’une ville ou même d’un pays. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 3 Problématique considérée • Contexte considéré: réseau Wi-Fi, à l’échelle de l’entreprise, autrement dit d’un réseau local sans fil ou WLAN (Wireless Local Area Network). – La taille des cellules n’y dépasse pas une centaine de mètres, la portée globale du réseau n’excédant pas quelques centaines de mètres. – La technologie Wi-Fi conforme à la normalisation IEEE802, référence du monde des réseaux locaux, présente des spécificités liées à son contrôle d’accès au support, à sa variation automatique de débit en fonction des caractéristiques de la transmission. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 4 Problématique considérée • Pour une utilisation dans un système de communication temps réel : – contrôle d’accès au support alloue le support de manière totalement équitable à chaque terminal demandeur: • intéressant pour le temps-réel, • mais gestion de priorité entre communications ? – Autres problèmes • Manque de fiabilité des communications • Débit variable. • Dans certaines utilisations, les emplacements sont fixés : – ces inconvénients tombent – Avec un dimensionnement correct du réseau, un réseau Wi-Fi est une solution possible. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 5 Plan de la présentation • Introduction aux réseaux sans fil • La technologie Wi-Fi IEEE 802.11b – Principes – Performances • Les réseaux ad-hoc • Conclusion M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 6 Introduction aux réseaux sans fil Pourquoi ? Classification Problèmes spécifiques aux systèmes « sans fil » Pourquoi ? • Impossibilité d’utiliser un câblage conventionnel, – locaux ne pouvant être équipés de câblage (ex. = bâtiments historiques) – lors de l’extension d’un réseau, il ne reste pas de place pour passer un câblage • Coût de mise en place du câblage trop élevé par rapport au gain possible. – nombre de sites ou de clients faible : • les liaisons filaires nécessitent un investissement initial qui sera • difficilement rentabilisé. l’émergence des réseaux sans fil métropolitains (Boucle Locale Radio/BLR), derniers tests annoncés: distance atteignant 100 Kms pour un débit de plusieurs Mbits/s. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 8 Pourquoi ? • Mise en relation de locaux distants – Interconnecter 2 bâtiments • Mobilité/Nomadisme – Situation de + en + fréquente – Nomadisme : déplacement, mais arrêt pour échange de données – Mobilité : échange de données même en cours de déplacement – Nomadisme = sous-cas de la mobilité M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 9 Classification Catégorie Nom Distance couverte Débit théorique WPAN (Wireless Personal Area Network) BlueTooth (IEEE 802.15) 10m 700 kbits/s Très implanté sur petits terminaux ZigBee (IEEE 802.15.4) Qques dizaines de 200 kbits/s mètres LA norme en réseaux de capteurs IrDA quelques mètres 1 Mbits/s Toujours là ! WLAN (Wireless Local Area Network) Wi-Fi (IEEE 802.11) 100m (omnidir.), kms (monodir.) 54 Mbits/s Inondation ! 54 Mbits/s Intérêt en France? WMAN (Wireless Metropolitan Area Network) WiMax (IEEE 802.16) Qques kms 100Mbits/s Dispo 2004/2005 WWAN (Wireless Wide Area Network) GSM/GPRS Continent/Monde 85 kbits/s ( France) Progression lente UMTS Métropole 384 kbits/s (2004) A suivre… Satellite Continent/Monde 2Mbits/s et + A développer HiperLAN maximal M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD État actuel 10 Problèmes spécifiques • Caractéristiques bien particulières liées à • l’absence de guide d’ondes qui change fondamentalement certains aspects considérés. Problèmes spécifiques : – – – – – – – l’allocation de fréquence, les interférences et la fiabilité, la sécurité, la consommation électrique, les dangers pour l’utilisateur humain, l’impact de la mobilité, le débit. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 11 Problèmes spécifiques • Allocation des fréquences d’émission – Dans la plupart des pays, il existe une réglementation pour l’utilisation de fréquences d’émission. – Ayant pour vocation de pouvoir fonctionner dans divers pays, les fréquences choisies doivent être disponibles le plus largement possible. – Vu la distance à couvrir, solution la plus simple = sélectionner les bandes ISM 2,4 et 5 GHz, libres ou déréglementées dans la plupart des pays: Evolution en France : dérèglementation depuis l’été 2003 • Interférence et fiabilité • Sécurité • Consommation électrique • Effet sur la Santé • Mobilité • Débit M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 12 Problèmes spécifiques • Allocation des fréquences d’émission • Interférence et fiabilité – Le canal de transmission « sans fil » est fortement tributaire de son environnement. – Exemples de problèmes bien connus: • les interférences « multi-chemin » • problème du « nœud caché ». • Sécurité • Consommation électrique • Effet sur la Santé • Mobilité • Débit M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 13 Problèmes spécifiques • Allocation des fréquences d’émission • Interférence et fiabilité • Sécurité – – Réseau sans fil = la propagation s’effectue sans guide d’ondes Rayonnement sur une demi sphère dont le rayon est directement lié à la puissance d’émission et à la topologie du lieu (présence d’obstacles, nature des obstacles,…). – Tout équipement compatible situé dans cette zone reçoit le signal et peut « intercepter « le trafic, même s’y insérer. – Solutions : • Contrôle d’accès (authentification) • Chiffrement des communications à l’aide de clefs. • Consommation électrique • Effet sur la Santé • Mobilité • Débit M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 14 Problèmes spécifiques • Allocation des fréquences d’émission •Interférence et fiabilité •Sécurité •Consommation électrique – Équipements terminaux souvent mobiles et donc de taille de plus en plus petite – Leurs batteries sont donc de taille limitée et par là même l’autonomie proposée. • Effet sur la Santé •Mobilité •Débit M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 15 Problèmes spécifiques • Allocation des fréquences d’émission • Interférence et fiabilité • Sécurité • Consommation électrique • Effet sur la Santé – Aujourd’hui de plus en plus de réserves par rapport à l’influence que peuvent avoir les émissions radio sur l’organisme humain – Sans atteindre le niveau du GSM (2W), les puissances peuvent varier de quelques mW à une centaine de mW. – Réduire la puissance limite la portée, mais évite les grosses puissances d’émission. • Mobilité • Débit M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 16 Problèmes spécifiques • Allocation des fréquences d’émission • Interférence et fiabilité • Sécurité • Consommation électrique • Effet sur la Santé • Mobilité – Les terminaux utilisateurs sont mobiles/nomades. – Nouveaux mécanismes : une station peut rester « associée » au réseau lorsqu’elle change de localisation, en micro mobilité (solutions constructeurs) ou macro mobilité (ex: MobileIP). • Débit M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 17 Problèmes spécifiques • Allocation des fréquences d’émission • Interférence et fiabilité • Sécurité • Consommation électrique • Effet sur la Santé • Mobilité • Débit – Situer le WLAN dans la même gamme de débit que les réseaux filaires – Les débits réellement atteints sont souvent plus faibles, limitant l’emploi de ces réseaux (Bluetooth 700 kb/s ; UMTS ?). M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 18 La norme IEEE 802.11b – Wi-Fi Architecture Spécificités La norme IEEE 802.11b – Wi-Fi • Issue de l’autorité en matière de réseau local, le comité • IEEE 802 définit les standards du LAN. Historique : – 1997: après sept ans de travail, il publie 802.11, premier standard international du LAN sans fil offrant un débit partagé compris entre 1 et 2 Mbit/s. – 1999: 802.11HR (High Rate), amendement « haut débit », ajoute deux débits supérieurs (5,5 et 11 Mbit/s) : naissance de 802.11b et Wi-Fi. • Wi-Fi (Wireless-Fidelity) – norme d’interopérabilité pour les produits de réseau sans fil 802.11b – définie par le WECA (Wireless Ethernet Compatibility Alliance). – Fondée en 1999, la WECA regroupe les principaux acteurs du marché sans-fil et du monde informatique, soit plus de 140 entreprises dont 3Com, Aironet, Apple, Cabletron, Compaq, Dell, Fujitsu, IBM, Lucent Technologies, Nokia, Samsung … M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 20 Architecture • Bande de fréquence – Wi-Fi utilise la bande ISM (Industrial, Scientific and Medical), dite « sans licence ». – Bande libre qui ne nécessite pas d’autorisation de la part d’un organisme de régulation dans un contexte privé – Une partie seulement de cette bande est utilisée en France : 2,4 - 2,4835 GHz, soit une largeur de bande de 83,5 MHz. – En France, la réglementation impose pour toute émission extérieure une déclaration à l’ART, alors qu’à l’intérieur, on pourra émettre à 100 mW sans contrainte. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 21 Architecture cellulaire • S’apparente à celle utilisée en téléphonie mobile • Un réseau Wi-Fi est composé de stations • • équipées de cartes Wi-Fi ainsi que d’éventuels points d’accès. La taille du réseau dépend de la taille des cellules (zone de couverture du point d’accès) La taille des cellules dépend de différents paramètres : – obstacles, – interférences liées à des équipements utilisant les mêmes fréquences, – puissance des signaux utilisés. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 22 Architecture cellulaire • 2 types de topologies : – Mode infrastructure : • BSS (Basic Service Set) : architecture de base de Wi-Fi, avec un seul point d’accès. • ESS (Extended Service Set) = ensemble de BSS connectés entre eux par l’intermédiaire d’un DS (Distribution System) = réseau Wi-Fi en mode infrastructure avec plusieurs points d’accès. – Mode « ad-hoc », ou IBSS (Independent Basic Set Service). • Ne nécessite aucune infrastructure, c’est-à-dire aucun point d’accès • Les stations communiquent en point à point. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 23 Architecture • 2 types de topologie : – Mode infrastructure : • BSS (Basic Service Set) • ESS (Extended Service Set) = {BSS interconnectés par un DS (Distribution System) = réseau Wi-Fi en mode infrastructure avec plusieurs points d’accès. – Mode « ad-hoc », ou IBSS (Independent Basic Set Service). • Ne nécessite aucune infrastructure, • c’est-à-dire aucun point d’accès Les stations communiquent en point à point. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 24 Organisation en couches • Conforme au modèle IEEE 802 pour les réseaux locaux – Couche Liaison = 2 sous-couches LLC (802.2) + MAC – Couche Physique (PLCP) • Plusieurs « sous modèles », en fonction des couches physiques M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 25 La couche physique Wi-Fi • La couche physique 802.11b High Rate/ Wi-Fi = HR/DSSS : • • étend DSSS, avec une meilleure technique de codage CCK (Complementary Code Keying). Bande divisée en 14 canaux de 20 MHz. Avec 83,5MHz de largeur de bande, les canaux ne sont donc pas adjacents, mais se recouvrent. • La transmission se fait sur un seul canal à la fois. • Le spectre du signal occupe une bande comprise entre 10 et 15MHz autour de la fréquence centrale M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 26 La couche physique Wi-Fi • La situation en France – – ISM (Industrial, Scientific and Medical), 2.4 GHz. Réglementation: • déclaration à l’ART pour toute émission extérieure; • à l’intérieur, on émet à 100 mW sans contrainte. – Seule une partie de la bande est utilisée en France : • 2,4 - 2,4835 GHz, soit une largeur de bande de 83,5 MHz. • 14 canaux de 20 MHz, +/-15MHz autour de la fréquence du canal. • Plusieurs réseaux sur une même cellule : – Allocation à chacun de canaux « disjoints » – Mais seulement 3 canaux sans chevauchement! M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 27 La sous-couche MAC • Rôle = assurer la gestion de l’accès de plusieurs • • stations à un support partagé dans lequel chaque station écoute le support avant d’émettre. Support hertzien : nouvelles fonctions Parmi l’ensemble des fonctionnalités classiques de la couche MAC, les différences du 802.11 portent sur: – – – Contrôle d’accès au support. Gestion de la mobilité Sécurité M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 28 La sous-couche MAC 2 méthodes fondamentalement différentes : • DCF (Distributed Coordination Function) : Méthode d’accès dite avec contention – Conçue pour supporter les transmissions de données asynchrones offre à tout utilisateur une chance égale d’accéder au support – Des collisions peuvent toutefois y survenir lorsque plusieurs stations transmettent en même temps sur le support – La + souvent rencontrée, tous les algorithmes qui s’y rattachent sont toujours implantés dans les stations d’un BSS, ESS ou IBSS. • PCF (Point Coordination Function) : Méthode d’accès sans contention (seulement en mode infrastructure) – Pas de collision : le système est centré sur le point d’accès qui gère lui-même les transmissions de données. – PCF = sorte de Token-Ring où point d’accès = serveur de jeton. – Méthode conçue pour améliorer la gestion du délai dans l’optique d’application temps-réel (voix, vidéo…) M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 29 La sous-couche MAC • PCF faisant appel à une infrastructure, seuls les • • • réseaux en mode infrastructure peuvent utiliser l’une ou l’autre des méthodes d’accès. D’après le standard, toutes les stations doivent supporter DCF, alors que PCF = méthode optionnelle En pratique, PCF est peu implémentée. DCF s’appuie sur le protocole CSMA/CA (Carrier Sense Multiple Access/Collision Avoidance) combiné à l’algorithme de back-off. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 30 Spécificités du Wi-Fi • Méthode d’accès CSMA/CA – CSMA = Technique d’accès aléatoire avec écoute de la porteuse qui consiste à écouter le support avant tout envoi de données. Très efficace pour un support non surchargé, il autorise les stations à émettre avec un minimum de délai. – Dans le cas de 802.11, le système radio empêche la station d’écouter et de transmettre en même temps. – Wi-Fi utilise la « Collision Avoidance » (prévention de collision) afin de réduire le nombre de collision. – Fait appel à : • l’algorithme de « binary back-off » pour la gestion de l’accès au • support, le mécanisme d’acquittement positif (ACK). M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 31 Spécificités du Wi-Fi • Contrôle d’accès au support utilise un mécanisme • • d’espacement de trame appelé IFS (Inter-Frame Spacing). Il correspond à des périodes d’inactivité entre les trames, permettant de gérer l’accès au support. 4 sortes d’IFS : – SIFS (Short Inter-Frame Spacing) : le plus petit des IFS, utilisé pour séparer les différente trames transmises au sein d’un même dialogue. – PIFS (PCF IFS) : IFS utilisé en PCF, permet au point d’accès d’avoir un accès prioritaire au support par rapport aux autres stations. – DIFS (DCF IFS) : IFS utilisé en DCF par les stations d’un BSS, d’un IBSS ou d’un ESS. – EIFS (Extended IFS) : IFS le plus long, utilisé en mode DCF lorsqu’une trame envoyée sur le support est erronée. • Ces éléments ont une grande influence sur les performances. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 32 Variation dynamique du débit • Débits de Wi-Fi : 1, 2, 5.5 et 11Mbit/s. • La transmission repose sur la qualité du lien radio • • • qui peut se dégrader pour de multiples raisons (interférences, distances, obstacles…). Fonction Wi-Fi de variation dynamique du débit VRS (Variable Rate Shifting) ou DRS (Dynamic Rate Shifting). DRS fait varier le débit d’une station en fonction de la qualité de son environnement radio et garantit ainsi à toutes les stations un accès au réseau, même minimal. Plus on est proche du point d’accès et dans de bonnes conditions de transmission, plus le débit est élevé. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 33 Wi-Fi pour les Réseaux ad-hoc Les réseaux ad-hoc La solution WiFi Les problèmes posés Approche conventionnelle • Réseaux classiques = Réseaux filaires : – – – Point de départ : réseau téléphonique commuté! Paramètres fixes ou peu variables Déploiement d’une infrastructure lourde « figée » et peu évolutive • 1ère étape : Apparition de nouveaux réseaux d’accès: – WPAN/WLAN – Réseaux satellites – ADSL • 2ème étape : Apparition de réseaux sans infrastructure M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 35 Des Réseaux Traditionnels… • Noeuds statiques • Routes fixées ou peu • changeantes Des noeuds dédiés routent les messages de la source vers la destination Réseau 2 Réseau 3 Réseau 1 Routeurs Réseau 5 M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD Réseau 4 36 Vers les réseaux “Ad-Hoc” M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 37 Qu’est-ce qu’un réseau AdHoc? • Ad hoc -> Créé avec un objectif particulier (Mission) ~ réseau à la demande • Sans fil -> Terminaux Mobiles • Réseau -> Partage d’Information • Réseau Ad hoc Sans fil -> Partage d’Information entre Terminaux Mobiles dans le cadre d’une mission précise • Correspond à “Mobile Ad hoc NETwork” (IETF MANET) M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 38 Comment ça marche? Données partagées Connexion Utilisateur Signaux Radio Le réseau Communication bidirectionnelle, multisaut, Partage de ressources, Connectivité physique locale sans fil M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 39 Donc un “MANET” • Pas d’ infrastructure fixe • Chaque noeud est équipé • • • d’un ou plusieurs liens radios Ces liens radios peuvent être hétérogènes Chaque noeud est libre de se déplacer tout en communicant Les chemins entre noeuds peuvent être “multi-hop”. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 40 Avantages et Inconvénients • Topologie Dynamique • Bande passante • Limitation liée à la consommation électrique • Sécurité ? M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 41 Que faire pour créer un MANET ? • Découvrir les liens (~ découvrir les • • • autres terminaux) Construire les routes Gérer le patage des données Fournir une certaine Qualité de Service (QoS) M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 42 Applications dans un MANET • Applications Courantes • Future applications – Shared whiteboard application (office workgroup) – Multi-user games – Robotic pets – Use PDA to print anywhere – Wider Internet range – Electronic payments from anywhere (i.e. taxi) – Personal Area Network (PAN) – Home Wireless Network – Office Wireless Network M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 43 Evaluation de performances Étude théorique Expérimentations Évaluation de Wi-Fi • Objectif affiché à travers l’extension 802.11b : – fournir un réseau assimilable à un réseau Ethernet au niveau performance, disponibilité et débit – présentant tous les avantages du sans fil (facilité de déploiement, d’extension, diminution des coûts, mobilité). • Performances du 802.11b en deçà de celles d’un LAN Ethernet – mécanisme d’acquittement de chaque trame • Vérification expérimentale à l’aide de générateur de trafic – bande passante utile max. Transport <= 7 Mb/s – tout constructeur confondu – quel que soit le mode (ad-hoc ou infrastructure) M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 45 Étude théorique • Limitations dues: – Au processus d’acquittement, – A l’ « overhead » protocolaire: • l’envoi des en-têtes PCLP est effectué au débit le plus faible de la • norme 802.11 soit 1 Mb/s. Ce taux de transmission de 1 Mb/s assure une transmission fiable de l’en-tête vital pour le bon fonctionnement du réseau sans fil. • Processus basique de transmission d’une trame 802.11 – – – – – Temporisations SIFS et DIFS, Temps de transmission des trames données/acquittement Temps de propagation des ondes radio dans l’air négligés L’algorithme de back-off non inclus dans ce premier calcul. Le calcul se base sur un MPDU de 1534 octets. M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 46 Calcul théorique IFS ou Temps de Expression Littérale transmission Durée des IFS et Temps de transmission des trames SIFS SIFS 10 µs DIFS SIFS + 1 time slot 30 µs Tplcptrame Ten-tête + Tdonnée 192µs + 1534*8 / Débit (mécanisme de DRS) Tack Tenen-tête + Tackframe 192µs + tailleACK*8 / 1 Mb/s (ACK transmis au débit de 1 Mb/s) Ttransmission SIFS + DIFS + Tplcptrame + Tack 536µs + 1534*8 / Débit (l’ACK est long de 14 octets) M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 47 Résultats Débit de transmission du MPDU Ttransmission Bande passante au niveau physique Bande passante utile MAC 1 Mb/s 12808 µs 0.99 Mb/s 0.96 Mb/s 2 Mb/s 6672 µs 1.90 Mb/s 1.83 Mb/s 5.5 Mb/s 2767 µs 4.57 Mb/s 4.44 Mb/s 11 Mb/s 1651 µs 7.67 Mb/s 7.43 Mb/s • Mode 11 Mb/s fortement pénalisé. • Avec le délai introduit par l’algorithme de back-off avant l’émission, nouvelle dégradation des performances – Temps d’attente tiré aléatoirement dans [0, CW-1]*Time_Slot. – Sans collision ; délai supp. max.= 640 µs, moyen = 320 µs. • Augmenter le nombre de stations => plus de collisions => effets de cet algorithme encore moins négligeables. – Collision: doublement de la valeur de CW (CWmin=32<CW< CWmax=1024). M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 48 Stations à débit différent •Partage du médium entre: – – – Un hôte souffrant d’un S/B faible : débit faible (1 Mb/s), Un hôte statique proche de la borne : haut débit (11 Mb/s). Accès à tour de rôle au médium (hypothèse d’accès équitable garanti par DCF) – Chacun émet 1500 octets (données niv. MAC), soit un MPDU de 1534 octets. •Débit D utile niveau MAC pour un utilisateur: D = TailleMPDU / (H1_Ttransmission + H2_Ttransmission) D = 0.848 Mb/s Bande passante totale partagée de 1.7 Mb/s. Hi_Ttransmission : Durée de transmission de sa trame par l’hôte i M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 49 Résultats expérimentaux Mode de transmission Bande passante maximale niveau transport avec TCP 1 Mb/s 0.9 Mb/s 2 Mb/s 1.5 Mb/s 5.5 Mb/s 3.5 Mb/s 11 Mb/s 4.5 Mb/s Bande passante partagée au niveau UDP entre 2 stations 802.11b 7000 6000 Dynam ic Rate Sw itching 1, 2, 5,5 et 11MBps Dynam ic Rate Sw itching 1, 2, 5,5 et 11MBps 11MBps 4000 Dynam ic Rate Sw itching 1, 2, 5,5 et 11MBps 1MBps DIONYSOS 1MBps DIONYSOS 3000 ARES MARCOPOLO 11MBps 2000 1000 DIONYSOS MARCOPOLO ARES Repère tem porel en seconde M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 60 57 54 51 48 45 42 39 36 33 30 27 24 21 18 15 12 9 6 3 0 0 Bande passante (KBps) 5000 50 Prise en compte de la mobilité Micro-mobilité Macro-mobilité Adressage IPv6 Différents types de mobilité • Micro mobilité – Support de mobilité dans une cellule ou dans des cellules d’un même réseau – Gérée au niveau 2 • Macro mobilité – Support de mobilité entre différents sous-réseaux d’un domaine ou dans une certaine région géographique – Gérée au niveau 3 • Mobilité globale – Support de mobilité entre différents AS ou régions géographiques – Gérée au niveau 3 ou au-dessus M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 52 Micro-mobilité: IAPP • Solution Wi-Fi • Aujourd’hui solutions • • propriétaires Solution niveau 2 Problème majeur: – Les AP ont des IP différents – Attention à l’architecture du réseau de distribution – Application concernée capable de travailler sur un réseau d’accès WiFi ? M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 53 Mobile IP • Tout terminal mobile: – – notifie son Home Agent (HA) avant de quitter son réseau origine informe le Foreign Agent dans son réseau de passage, qui alloue une adresse IP temporaire, qui l’indique au HA • Envoi vers le terminal mobile : – Le 1er paquet est envoyé au HA, encapsulé dans un paquet Mobile IP relayé vers la FA (tunnelling) – Le FA récupère le paquet MobileIP et l’envoie au terminal mobile – L’expéditeur est informé de l’adresse courante pour les futures communications qui seront dirigées directement via le FA • Problèmes majeurs – efficacité faible, notification nécessaire du HA – Solution nomadisme; mobilité? – Support par les applications (délai + gigue; handover) ? M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 54 Mobile IPv4 • Architecture M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 55 Mobile IP (Suite) • Scénario – Un noeud mobile MN est dans son réseau mère – Il se déplace vers un réseau de visite – Une machine, appelée noeud correspondant CN, veut se connecter avec MN en utilisant son adresse IP mère M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 56 Mobile IP (Suite) • Step 1 : – Agent advertisement • Sent by HA • Let MN know HA’s IP – MN • Store HA’s IP M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 57 Optimisation de Route & Smooth Handoff • Smooth/fast/seamless handover – Smooth handover Æ perte faible – Fast handover Æ délai faible • 30 ms? – Seamless handover Æ vite et en douceur • Mieux, mais… • Plus compliqué M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 58 Et IPv6 ? Schéma d’adressage IPv6 • Les adresses de 128 bits permettent – une organisation hiérarchique – la flexibilité lors des évolutions de réseau • Adressage sans classe (idem CIDR) – adresse réseau := <préfixe> / <longueur préfixe> • 3FFE:302:12::/48 • 3FFE:302:12:2:a00:20ff:fe18:964c/64 – réduction la taille des tables de routage • Notation numérique hexadécimale • 1 interface a plusieurs adresses IPv6 M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 60 Utilisation avec IPv6 • WiFi = niveau MAC • IP = niveau Réseau – Pas d’incompatibilité de fait • A considérer vu les possibilités offertes par IPv6 – Exemple : simplifie MobileIP • Plus de Foreign Agent • Implantation au niveau des terminaux seuls M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 61 Contraintes IPv6 • Solution très intéressante pour la gestion de la mobilité – grâce à la structure de l’adresse – Conçu pour dès le départ (IPv4 = add-on) • Nécessite une adaptation des applications – Utilisation IPv4/IPv6 en fonction des besoins – De + en + le cas M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 62 Conclusion • Connaissance préalable des réseaux sans fil et du • Wi-Fi, Évaluation des performances du Wi-Fi – résultats très intéressants, parfois assez surprenants, – très différents de ce que laisse présager la littérature « grand public » et les publicités !... • Dernières annonces très prometteuses à des coûts toujours abordables. – Norme en constante évolution : 802.11g (iMAC) – Groupe 802.11? avec ?= e(QoS), i(sécurité),… M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 63 Wi-Fi avec Windows Configuration Connexion à un réseau Wi-Fi Équipements Wi-Fi • Cartes réseau – – – – PCI PCMCIA USB CompactFlash • Points d’accès M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 65 Configuration du réseau sans fil • Comme une interface réseau classique • Paramètres classiques et fixés par Windows après détection M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 66 Configuration du réseau sans fil M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 67 Connexion à un réseau sans fil • Comme toute autre connexion, par exemple par modem M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 68 Connexion à un réseau sans fil M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 69 Connexion en mode infrastructure + M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 70 Connexion à un réseau ad-hoc + + M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 71 Conclusion • Matériel – Peu onéreux – Grande diversité – Interopérabilité garantie par label Wi-Fi • Usage – Simple – Disponible sur toute machine/système • Facile à deployer – Comptabilité IEEE 802 M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 72 Cas d’utilisations Zone d’ombre ADSL = Satellite + Wi-Fi Connexion ADSL + Wi-Fi Satellite + Wi-Fi • Zone d’ombre ADSL – 75% population française/40% territoire – 15000 communes françaises jamais atteintes – 300 zones en Midi-Pyrénées • Solution alternative – Satellite + desserte en Wi-Fi à partir de l’antenne émettrice/réceptrice M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 74 Satellite + Wi-Fi • Zone d’ombre ADSL – 75% population française/40% territoire – 15000 communes françaises jamais atteintes – 300 zones en Midi-Pyrénées • Solution alternative – Satellite + desserte en Wi-Fi à partir de l’antenne émettrice/réceptrice M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 75 Connexion Internet ADSL + Wi-Fi • Concerne – particuliers – SOHO (Small Office, Home Office) • Connexion ADSL – Un modem – Un ordinateur – Un débit de 512Kbits/s à 15 Mbits/s • Objectif – Modem routeur ADSL WiFi: keskecé? M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 76 Connexion Internet ADSL + Wi-Fi • Config de base : monoposte Modem ADSL INTERNET Wi-Fi + + Ou bien Ethernet/USB M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 77 Connexion Internet ADSL + Wi-Fi • Config avancée : multiposte monoréseau Modem ADSL/ Routeur Ethernet INTERNET WiFi + + PB = Routage Obligatoire + NAT/DHCP M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 78 Connexion Internet ADSL + Wi-Fi • Config avancée : multiposte multiréseau INTERNET PPPoE/Ethernet Modem ADSL Ethernet/LAN WiFi Routeur ADSL/ WiFi/Ethernet M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD + 79 Conclusion • Vers du sans fil partout? • Restent toujours des problèmes spécifiques à • régler Coût d’achat OK; Coût de fonctionnement – hotspot Wi-Fi : source Orange : • 2h sur place : 5 €/h • 4h mobile : 7.5 €/h • Facilité d’installation et d’utilisation • Arrivée des nouvelles technos: WiMax, EDGE, UMTS,… M2 MIAGE - Novembre 2004 - Thierry GAYRAUD 80