Fin d`année - WordPress.com

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Auteur : Tlili Mohamed Fadhel . Prof au collège pilote .Kairouan
Aphorisme.1.
Fin d’année ou fin de bagne !.....
Chaque fin d’année le même rituel pour célébrer par antiphrase l’arrivée des
vacances: Des élèves s’acharnent sur les cahiers, sur les livres pour les
déchiqueter comme un supplicié sur son tortionnaire. Cet acte de lynchage à
première vue anodin et banal n’en reste pas moins doté d’une épaisseur qui
mérite attention et réflexion. Le cahier, le livre incarnent dans les fantasmes de
l’élève la métaphore du bourreau. Ce bourreau, dans la perception de ce genre
d’élèves, ne serait ce que l’institution (école, collège et lycée) qui infligent
plusieurs supplices : Une mémoire essoufflée à force de stocker, stylo exsangue
à force d’écrire, élève dépaysé à force de regarder un tableau qui grouille de
signes brouillés. L’alchimie qui se déroule dans la classe cristallise un élève
frustré voire vandaliste au lieu d’un élève heureux et gai de son savoir.
Ce constat m’autorise, alors, à revisiter brièvement l’étymologie du mot lycée
afin de déceler quelques nuances sémantiques qui semblent oblitérées. Aristote
installe ses élèves dans le lycée qui est un gymnase : Cet endroit est une
composante capitale dans l’ensemble du dispositif de l’école péripatéticienne.
Le gymnase connote deux apanages : intellectuel et ludique. On exerce une
activité intellectuelle dans une perspective ludique. Le gymnase fait office d’un
réceptacle où s’opère l’équation qui harmonise l’impératif du sérieux et la
convivialité du ludique : voilà le coefficient d’une pratique pédagogique
efficace, réussie et heureuse.
Malheureusement, la classe actuelle de par son exigüité, sa morosité, son
bourdonnement est loin d’égaler le gymnase d’Aristote et son esprit convivial.
L’élève recroquevillé n’a en face de lui qu’un tableau noir comme seul
horizon………
Le prochain aphorisme portera pour titre : La pédagogie de l’oiseau.
S’imprégner de l’esprt de la gymnase d’aristote / préserver
cette consubstantialité entre le pédagogique et le ludique
heureux. La classe/ gymnases :nu
entre l’exercice intellectuel qui s’opère dans un bain ludiqueheureux loin de la morosité contrayante
du sérieux.
Malheureusement l’école actuelle en tant qu’institution ,malgré les prétendus velléité réformes, se
laisse engluer / entiché par cet engouement à l’école de Napoléon et ses
corollaires :autorité,sérieux,
-Freinet
pér (Il fonde en (-335) sa troisième école, le Lycée, sur un terrain loué (non acheté car Aristote
est un métèque, et n'a donc pas le droit à la propriété). Le mot « Lycée » vient de ce que le lieu
est voisin d'un sanctuaire dédié à Apollon Lycien. C'est peut-être de là que vient
l'expression école péripatéticienne, qu'on utilise en référence à l'aristotélisme. En effet
« péripatéticien » vient du grec peripatein (περιπατεῖν), qui veut dire « se promener ». Or, le
Lycée est situé sur un lieu de promenade (peripatos), où le maître et les disciples philosophent
en marchant14,15. Les aristotéliciens sont « ceux qui se promènent près du Lycée » (Lukeioi
Peripatêtikoi, Λύκειοι Περιπατητικοί). Le Lycée comprend une bibliothèque, un musée...
qu'Alexandre le Grand finance. Aristote donne deux types de cours, l'un, du matin, appelé
« acroamatique », réservé aux disciples avancés, l'autre, l'après-midi, ouvert à tous, et appelé
« exotérique »16. Lui habite dans les bois du mont Lycabette. C'est au Lycée, que se situe sa
troisième et dernière période de production (-335/-323) qui dure treize ans. De cette période
relèveraient le livre VIII de laMétaphysique, les Petits traités d'histoire naturelle, l’Éthique à
Eudème, l'autre partie de l’Éthique à Nicomaque (livres IV, V, VI), la Constitution d'Athènes,
les Économiques.
i
-1721) Apparait avec le sens de « lieu où s'assemblent les gens de lettres ». Le sens
d’institution scolaire date de la Révolution française (1790) et, avec la loi du 11 floréal an
X (1802), il prend le sens spécifique de « établissement d'instruction secondaire dirigé par
l'État ».
Antonomase de Lycée, gymnase dans lequel Aristote a installé son école
de philosophie en 335 avant notre ère.
réé à l'origine par Napoléon Bonaparte par la loi du 11 floréal de l'an X (1er mai 1802) pour
former « l'élite de la nation », le lycée, selon l'expression de Napoléon, fait partie avec le Code civil
ou encore la Légion d'honneur, des « masses de granit
En effet, ce bilan
comme une passoir / tableau comme un écran brouillé / classe / enseignant prévert /Enfermement,
qui enferme, qui contraint, qui punit/
Baver de savoir/coercitif
-
métaphore/ évacuation d’une pulsion / sont, par un processus de transfert et déplacement, la
métaphore de l’école / la figure sémiologique où se cristallise les corollaires / lieu de supplice
,d’enfermement,de le motif la source qui est à l’origine de sa frustration.L’école est un topos de
contrainte.
-Libérateur.
- Cette scène relayée par tous les réseaux est une matière à réflexion voire repensé scruté la
perception que l’élève projette sur l’école.
Ce comportement agressif et brutal est incontestablement révélateur d’une constellation de
fantasmes invétérés. L’école conflit.
- savoir et
*Jeu et éducation[modifier | modifier le code]
Le jeu comme outil éducatif[modifier | modifier le code]
Longtemps, les éducateurs ont tenu le jeu en piètre estime. Pour Herbert Spencer « Le jeu est un
moyen d'employer l'énergie superflue, une sorte de soupape de la jeunesse. » Alain estimait que
l'école devait tenir le milieu entre le jeu, qui enferme l'enfant dans l'enfance, et le sérieux, qui
l'enferme dans l'utile. Même Célestin Freinet se méfiait du jeu, car l'éducation doit donner à
l'enfant de véritables responsabilités, elle doit privilégier la forme du travail et de la coopération
laborieuse. Certes, le jeu a eu quelques défenseurs parmi les pédagogues au cours de l'histoire
(on peut notamment citer Platon ou John Locke, philosophe anglais du XVIIe siècle), mais son rôle
dans le développement de l'enfant n'a réellement été pris au sérieux qu'au cours du XXe siècle.
En ce sens, le caractère gratuit du jeu tend à être évacué par certaines pédagogies
contemporaines, ainsi l'Action Catholique des Enfants utilise le jeu comme outil
pédagogique pour discuter avec les enfants des sujets de société.
Jeu et apprentissage scolaire[modifier | modifier le code]
Les jeux pédagogiques contribuent à l'acquisition de connaissances ou de compétences. Ils
sont de plus en plus reconnus par les pédagogues et les enseignants comme utiles, pour les
raisons suivantes :

Les enfants aiment et ont besoin de jouer. Un contenu perçu comme ennuyeux, peut les
passionner une fois formulé sous forme ludique.

Les joueurs jouent ensemble : leur attention est soutenue, au contraire d'un cours où les
élèves peuvent penser à autre chose.

La motivation de gagner renforce l'attention

Les jeux de société socialisent les enfants qui apprennent à respecter une règle commune,
ce qui fait partie des objectifs de l'école maternelle et primaire.

Les parents sont le plus souvent favorables à cette approche, qui leur permet parfois de
prolonger l'expérience scolaire à la maison.
On constate également que les jeux de société promeuvent l'esprit de coopération :
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QU'EST-CE QUE LA PHILOSOPHIE ?
LA PHILOSOPHIE ANTIQUE
LE MYTHE DE LA CAVERNE DE PLATON
PEUT-ON PENSER PAR SOI-MÊME ?
L'HOMME ET LES 3 MONDES
LA CLÉ SEPTÉNAIRE
LA PHILOSOPHIE, UN MODE DE VIE
ECOLES DE PHILOSOPHIE ANTIQUES
L'ACADÉMIE DE PLATON
LE LYCÉE D'ARISTOTE
LE PORTIQUE DE ZÉNON
LE JARDIN D'EPICURE
L'ECOLE NÉO-PLATONICIENNE
SOCRATE ET LES SOPHISTES
PLATON, DISCIPLE DE SOCRATE
LES MYTHES PLATONICIENS
LES PHILOSOPHES STOÏCIENS
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Carl Gustav Jung, le parcours intérieur
jeudi 12 juin 2014 à 19h
L'âme et ses métamorphoses, d'après Jung. au 19 Bd Salvator 13006 Marseille
Carl Gustav Jung et la synchronicité
samedi 14 juin 2014 de 15h à 18h30
Atelier théorique et pratique sur la synchronicité. Les expériences de Jung. Les prolongements
actuels de la notion de synchronicité. L'exemple du Yi King, le livre chinois des Transformations. au 19
Bd Salvator 13006 Marseille
Café Philo - La jalousie, une preuve d'amour ?
jeudi 19 juin 2014 de 19h à 21h
au 19 bd Louis Salvator 13006 Marseille
Le LYCÉE d'Aristote
les différentes formes de la vie de l'esprit
Cette conférence est l'occasion d'évoquer l'œuvre d'Aristote, ses différences avec Platon et d'étudier
quelles étaient les activités pratiquées dans le Lycée.
C'est vers 335-334, à la mort de Philippe de Macédoine, qu'Aristote revient à Athènes (il a 50 ans …)
où il fonde le Lycée ou Peripatos, sorte de péristyle où l'on se promène en discutant.
Il exerce treize ans durant son enseignement à Athènes. A la mort d’Alexandre, il fut, lui aussi,
comme Anaxagore, comme Socrate, accusé d'impiété. Sur le point d'être traîné en justice, il se
réfugie à Chalcis où il meurt en 322 avant J-C.
La représentation habituelle que l'on se fait de la philosophie d'Aristote semble contredire la thèse
selon laquelle la philosophie grecque antique a été conçue comme un mode de vie autant que
comme un discours.
En effet, Aristote affirme que le savoir le plus haut est celui qui est choisi pour lui-même, donc
apparemment sans aucun rapport avec le mode de vie de celui qui sait.
Et pourtant, ceci doit être revu par rapport au but qu'Aristote assigne à son Ecole.
Aristote a été membre de l’Académie de Platon pendant vingt ans, ce qui veut dire qu’il a longtemps
participé au mode de vie platonicien. Lorsqu’il fonde sa propre école philosophique, en 335, à
Athènes, dans le cadre du gymnase appelé le Lycée, il est probablement influencé par le modèle de
l’Académie, même s’il désire proposer à son école des objectifs différents de ceux de l’école de
Platon.
. On peut déceler à l’origine de l’école d’Aristote, comme à l'origine de l’Académie, la même volonté
de créer une institution durable. Le choix du successeur d'Aristote se fait par élection et nous savons
aussi que l'un des membres de l'école était chargé de l'administration matérielle de l'institution, ce
qui suppose une certaine vie commune.
. Comme dans l’Académie, il y a deux sortes de membres, les anciens qui participent à
l’enseignement, et les jeunes. Il y a, comme dans l'Académie, une certaine égalité entre les anciens,
par exemple, Aristote, Théophraste, Aristoxène et Dicéarque. L’accès à l’école est également
entièrement libre.
. Mais il y a une profonde différence entre le projet de l’école d’Aristote et le projet platonicien.
Nous avons vu que l'Académie de Platon a une finalité essentiellement politique, même si elle est le
lieu d’une intense activité de recherche mathématique et de dialogue philosophique. Platon
considère qu'il faut être philosophe pour pouvoir diriger la cité ; à ses yeux, il y a donc unité entre
philosophie et politique. Au contraire, l’école d’Aristote ne forme qu’à la vie philosophique.
Aristote considère que les philosophes doivent former les hommes politiques, mais qu'ils ne doivent
pas eux-mêmes se mêler de politique, car ceci rentrerait en contradiction avec leur vie
philosophique, par la nécessité de rechercher des alliances avec les uns, de se compromettre d'une
manière ou d'une autre, et de ne pouvoir éviter les tracas d'une vie publique.
C'est là une différence majeure entre Platon et Aristote qui va avoir des répercussions sur
l'enseignement de leurs Ecoles respectives. L'enseignement d'Aristote s'adresse à un large public, à
des hommes politiques, extérieurs à l'Ecole, mais aussi à des législateurs ou de simples citoyens qui
désirent s'instruire sur la meilleure manière d'organiser la cité.
La vie selon l'esprit
Aristote distingue en effet entre le bonheur que l'homme peut trouver dans la vie politique, dans la
vie active, le bonheur que peut procurer la pratique de la vertu dans la cité, et le bonheur
philosophique qui correspond à la theoria, c'est-à-dire à un genre de vie tout entier consacré à
l'activité de l'esprit.
Le bonheur politique et pratique n'est bonheur, aux yeux d'Aristote, que d'une façon secondaire
(Ethique à Nicomaque). On voit que pour Aristote la notion de bonheur est essentielle, alors qu'elle
n'apparaît pas chez Platon où domine l'idée de Justice. Chercher une cité Juste, harmonieuse, mais
Platon n'emploie pas le terme de cité heureuse ou de bonheur pour les individus.
Revenons à Aristote : le bonheur philosophique se trouve dans la "vie selon l’esprit" qui se situe dans
l'excellence et la vertu la plus élevée de l’homme, correspondant à la partie la plus haute de
l'homme, l’esprit, et soustraite aux inconvénients que comporte la vie active.
Cette vie philosophique n'est pas soumise aux intermittences de l'action, elle ne produit pas de
lassitude. Elle apporte des plaisirs merveilleux purs, car ils ne sont pas mélangés de douleur et ils
sont stables et solides. Ces plaisirs sont d'ailleurs plus grands pour ceux qui atteignent la vérité et la
réalité que pour ceux qui la cherchent encore. Elle assure l'indépendance à l'égard d'autrui, dans la
mesure, précise Aristote, où par ailleurs, on est assuré de l'indépendance à l'égard des choses
matérielles (vie de loisir = détachement des soucis matériels où l'on se consacre à l'essentiel.
La vie selon l'esprit apporte l'absence de trouble.
Celui qui se consacre à l'activité de l'esprit ne dépend que de lui seul : son activité sera peut-être
meilleure s'il a des collaborateurs, mais, plus il est sage, plus il pourra être seul.
La vie selon l'esprit ne cherche pas d'autre résultat qu'elle-même, elle est donc aimée pour ellemême, qu'elle est à elle-même sa propre fin, et sa propre récompense.
Bonheur = vie de l'esprit
Ce sont deux éléments que l'on cherche pour eux-mêmes et pas en vue d'autre chose.
Cette forme de vie philosophique représente la forme la plus haute du bonheur humain, mais on
peut dire en même temps que ce bonheur est surhumain :
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