Caractéristique de sortie typique
Elle est assez peu linéaire ;
La chute de tension relative
V2
N2V2
V
VV −
est de l’ordre
de 10 à 20% pour les petits transformateurs (< 50VA) ;
elle est beaucoup plus faible pour les gros : Moins de 5%
pour S > 50kVA.
Aspect énergétique.
Le rendement d’un transformateur dépend de sa taille : Il est de l’ordre de 70 à 80% pour les petits transformateurs
(< 50VA) ; il peut atteindre 98% pour les plus gros (> 100kVA).
Les pertes ont 2 origines :
- Les pertes dans les enroulements, dites pertes cuivre, liées à l’effet Joule produit par les courants.
- Les pertes dans le circuit magnétique, dites pertes fer, dues aux phénomènes d’hystérésis et aux courants
de Foucault.
Les pertes par hystérésis sont minimisées par l’utilisation de matériaux magnétiques doux, c’est à dire à cycle
d’hystérésis étroit ; les pertes par courants de Foucault sont amoindries par l’emploi de tôles émaillées (feuilletage),
constituées d’alliages Fe – Si.
3 . Le transformateur parfait.
L’approximation du transformateur parfait.
Elle consiste à négliger les pertes dont il peut être le siège :
• Pas de pertes cuivre : On néglige la résistance des enroulements.
• Pas de pertes fer : Le circuit magnétique n’est le siège d’aucun hystérésis ni de courants de Foucault ; le
matériau magnétique dont il est fait est linéaire, non saturable et canalise tout le flux magnétique
(perméabilité infinie)
En conséquence, le transformateur parfait, non chargé, n’absorbe aucun courant primaire ; la tension efficace
secondaire reste la même, à vide ou en charge.
La tension aux bornes d’un enroulement est donc donnée par la formule de Boucherot : V ≈ 4,44.B
MAX
.N.S.f ;
à fréquence de travail donnée, cette tension n’est liée qu’au nombre de spires de l’enroulement.
Équations du transformateur parfait.
Soit un transformateur comportant N
1
spires au primaire et N
2
spires au
secondaire, fonctionnant en régime sinusoïdal établi.
D’après les hypothèses posées plus haut :
V
1
≈ 4,44.B
MAX
.N
1
.S.f
V
2
≈ 4,44.B
MAX
.N
2
.S.f
d’où m
N
N
V
V
1
2
1
2
== ; m est le rapport de transformation.
(Remarque : Avec le repérage des bornes du schéma, v1 et v2 sont en phase et donc v2 = m.v1)
Si N2 > N1, m > 1 , le transformateur est élévateur de tension.
Si N2 < N1, m < 1 ; le transformateur est abaisseur de tension.
Il y a transmission intégrale des puissances entre le primaire et le secondaire : Puissances actives P1 = P2,
puissances réactives Q1 = Q2.
D’où P12 + Q12 = P22 + Q22, soit S1 = S2, c’est à dire V1I1 = V2I2.
On obtient enfin : m
V
V
I
I
1
2
2
1
==
Un transformateur abaisseur de tension est élévateur de courant dans le même rapport.
V2(V)
I2(A)
V
2N
V
2V
I
2N
0
v
1
i
1
i
2
v
2