COMMUNIQUÉ DU PRÉSIDENT, Pierre IZARD Le SDEHG sécurise les réseaux électriques les plus fragiles Comment sont recensés les Renforcer ou enfouir pour réseaux sensibles aux aléas sécuriser les réseaux électriques fragiles ? climatiques ? ERDF, responsable de l’exploitation des lignes électriques, remédie aux coupures d’électricité lors des intempéries. P révenir les coupures d’électricité et les chutes de tension passe par la sécurisation des réseaux électriques les plus fragiles. Les réseaux en fils nus sont des réseaux électriques très fragiles Les réseaux les plus fragiles sont des réseaux en fils nus de faible section. Ces réseaux sont constitués de câbles électriques de petite dimension. La pluie, le vent et la neige les endommagent et entraînent des coupures d’électricité. Le SDEHG sécurise les réseaux les plus fragiles Le SDEHG est maître d’ouvrage des travaux de renforcement des réseaux électriques sur les communes rurales du département de la Haute-Garonne. A ce titre, le Syndicat réalise des travaux de sécurisation des réseaux électriques les plus fragiles pour prévenir les dégradations du réseau en cas d’intempéries. Chaque année, le Syndicat lance un programme de travaux de sécurisation de ces réseaux à l’échelle du département. EN CHIFFRES 20 km de réseaux en fils nus basse tension sécurisés chaque année Le programme de sécurisation du SDEHG est établi sur le recensement des réseaux électriques les plus fragiles. Les échanges d’informations avec ERDF, les communes et les usagers permettent d’identifier les réseaux prioritaires. Si vous identifiez, sur votre commune, des réseaux électriques en fils nus fragiles, contactez le SDEHG pour les signaler. Des travaux financés par le FACÉ et le SDEHG Les travaux de sécurisation des réseaux de faible section sont subventionnés à 80% par le FACÉ (Fonds d’Amortissement des Charges d’Électrification), géré par le Ministère de l’Environnement. Le SDEHG finance les 20% restants sur ses fonds propres. Il existe 2 solutions techniques pour sécuriser les réseaux en fils nus de faible section : soit les remplacer par des réseaux aériens plus résistants en fil isolé torsadé, soit les enfouir sous terre. Le SDEHG privilégie le remplacement des réseaux électriques fragiles par des réseaux aériens en fil isolé torsadé car cette technique est très fiable tout en étant moins coûteuse que l’enfouissement des réseaux. Un mètre de réseau souterrain coûte 130 € alors qu’un mètre de réseau aérien torsadé coûte seulement 43 €. Le SDEHG réalise 80% des travaux de sécurisation en les remplaçant par des câbles isolés torsadés afin de résorber les réseaux vulnérables le plus vite possible. Un partenariat entre ERDF et le SDEHG pour améliorer la qualité de l’électricité N’oublions pas que sécuriser les réseaux les plus fragiles permet aussi d’améliorer la qualité de l’alimentation électrique des usagers. Les réseaux électriques en fils nus de faible section ne permettent pas aux usagers d’utiliser certains appareils électriques tels que des pompes à chaleur. Après les travaux de sécurisation, les usagers bénéficient d’une meilleure alimentation électrique. Ces travaux sont réalisés en coordination avec les travaux d’ERDF de sécurisation des lignes moyenne tension. Pierre Izard, Président du SDEHG L’amélioration de la qualité d’alimentation électrique est le résultat de la convergence des investissements entre le SDEHG et ERDF. Chacun, pour la partie qui le concerne, investit pour renouveler et renforcer le réseau électrique afin de limiter sa sensibilité aux aléas climatiques, diminuer le nombre de pannes et ainsi améliorer le service rendu aux clients. Aujourd’hui, chaque client peut mesurer le chemin parcouru dans la modernisation du réseau qui s’enrichit sans cesse de l’apport des nouvelles technologies. Cette belle réussite constitue un socle solide en faveur de la transition énergétique. Léonard Dordolo, Directeur territorial ERDF 30 opérations 1,2 M€ de sécurisation des fils nus réalisées chaque année de travaux de sécurisation réalisés chaque année Communiqué du Syndicat Départemental d’Énergie de la Haute-Garonne - 21 avril 2016 n°8