C'est un antihémorragique.
Le Frêne commun (famille des Oléacées –son
nom :Fraxinus excelsior).
Il fait partie de la même famille que les Oliviers,
surprenant, non ? En hiver, il est très reconnaissable à
ses bourgeons noirs et pointus ; le bourgeon terminal
ressemble à un bonnet d’un centimètre de longueur ou
plus. Les rameaux sont généralement gris vert et
l’écorce se fissure avec l’âge. Lorsqu’il chute, des
rejets verticaux se dressent à partir du tronc.
Dans la pharmacopée traditionnelle, seule la feuille
est utilisée ; elle est avant tout un diurétique, un
antiarthritique, un analgésique, très apprécié en
France. Pour d'autres, il ne s'agirait que d'un modeste remède anti-
inflammatoire.
L’Aulne (de la famille des Bétulacées – son nom est Alnus
sp.).
Il existe environ une trentaine d’espèces d’arbres et d’arbus-
tes ; le plus courant et la seule espèce spontanée en Bretagne
est Alnus glutinosa. La plupart des aulnes aiment les endroits
humides et froids. Les masses rouge foncé des racines bordent
les berges, les protégeant efficacement de l’érosion. Les
chatons mâles sont de forme allongée et pendent lors de la
floraison ; les châtons femelles sont petits, ovales ou sphéri-
ques et groupés ; les fruits (les strobiles) de l’an passé, de la
taille d’une noisette, subsistent sur l’arbre. En hiver, on peut
reconnaître l’Aulne grâce à ses fruits, à son écorce brun-
noirâtre fissurée, son bois rouge orangé ; les jeunes pousses
sont glabres, les bourgeons grands et visqueux, longuement pédonculés. Il est à noter que les
feuilles de Alnus glutinosa ne changent pas de couleur en automne. Les aulnes, comme les
légumineuses, sont utiles aux sols infertiles. Leur bois était jadis employé pour la construction de
roues de moulin et des portes d’écluses. Il fournissait le meilleur charbon de bois pour la
fabrication de la poudre à canon.
En phytothérapie, l'écorce et la feuille de l'aulne glutineux sont utilisées. L'écorce riche en tanin
(10 à 20 %) est un astringent ; elle possède des propriétés hypercholérétiques puissantes. Les
feuilles sont parfois employées comme diurétiques ; elles contiennent une assez forte proportion de
protéines (15 % environ au début de l'automne) et appliquées sur la peau, elles sont, selon
certains, antirhumatismales.
Le Chêne pédonculé (de la famille des Fagacées – il a nom Quercus
pedunculata ou Q. robur).
Nous ne vous ferons pas l’injure de décrire ce roi des arbres. La seule
chose que nous pouvons préciser c’est qu’en hiver, Monsieur se
reconnaît à son écorce sombre profondément fissurée, mais ne
s’exfoliant jamais, à ses rameaux tortueux et à ses bourgeons ovales et
obtus, concentrés aux extrémités de longues pousses.
Dans la pharmacopée traditionnelle, les parties utilisées sont l'écorce
de jeunes rameaux et parfois le fruit ; riche en tanin, l'écorce est
naturellement un astringent ; on pourrait, d'après certains, utiliser des
décoctés dans le traitement des eczéma suintants, des hémorroïdes …;
en usage interne, c'est un antidiarrhéique. Le gland, riche en amidon,
contient lui aussi du tanin ; il est utilisé le plus souvent sous forme de