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Les actualités de Tahiti et ses îles
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productions de caféiers et de plants de pandanus, d’une part, et d’intensifier, d’autre part, les
efforts entrepris par la collectivité pour la régénération de nos cocoteraies.
La production de coprah représente une source de revenus importante pour nos concitoyens
des archipels des Tuamotu-Gambier, des Marquises et des îles Sous-le-Vent. L’objectif de ces
actions est de favoriser la mise en terre de jeunes plants pour remplacer les vieilles cocoteraies
dont la production décline.
Jusqu’à présent, le programme de régénération de la cocoteraie s’est appuyé sur
l’intervention des associations de coprahculteurs qui, avec l’aide de jeunes de l’île bénéficiant
eux-mêmes de mesures d’aides à l’insertion et à l’emploi (CPIA, puis CAE), participent aux
opérations de plantation. Cependant, ce dispositif, structuré exclusivement autour de la mise en
œuvre des mesures d’emplois aidés, a insuffisamment répondu aux attentes en termes de
surfaces régénérées.
En Polynésie française, près de 30 000 hectares de cocoteraie ont été recensés, dont 60% sont
exploités de manière collective sur des terres généralement indivises. Les Tuamotu-Gambier
représentent 86% des surfaces mais seulement 53% de la production, pour des raisons qui
tiennent au vieillissement plus marqué de la cocoteraie des Tuamotu-Gambier et aux conditions
pédoclimatiques moins favorables : sol pauvre et fragile, pluviométrie moins importante. C’est
pourquoi l’objectif cible le renouvellement plus important des plantations, notamment dans
l’archipel des Tuamotu-Gambier.
Le pandanus est, quant à lui, une production emblématique de nos îles et une ressource
appréciée de notre artisanat. Les superficies de plantations de pandanus recensées sont en
légère baisse et totalisent près de 250 hectares.
Une mesure de soutien à la plantation de caféiers a également été présentée pour augmenter
notre production du café en incitant les producteurs des îles Australes et des autres archipels (à
la presqu’île par exemple) à relancer cette production dont les potentialités sont intéressantes
aussi bien sur le marché intérieur qu’à l’export. On recense plus de 40 hectares de plantations
de caféiers.
Comme pour la plantation de cocotiers, le contrôle de plantations de pandanus ou de caféiers
sera effectué par les agents du service du développement rural (SDR). Afin d’intensifier le
rythme de ces productions, cocotiers, pandanus et caféiers, le soutien aux professionnels
prendra la forme du versement d’une prime à la plantation. Son montant par plant mis en terre
sera de 200 Fcfp par cocotier et de 100 Fcfp par plant pour le pandanus et le caféier.
Le SDR a rationalisé ses procédures d’instruction pour ces demandes et conçu un formulaire
simplifié, répondant aux prescriptions règlementaires, adapté à la situation du demandeur,
selon qu’il s’agit d’une personne physique, agriculteur inscrit au registre de la chambre de
l’agriculture et de la pêche lagonaire ou jeune agriculteur en cours d’installation, ou d’une
personne morale, association ou groupement d’agriculteurs.
S’agissant de simples aides à la plantation, les documents prouvant le droit d’occupation du
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