DOSSIER DE PRESSE
La Veillée présente
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::: 26 février au 23 mars 2013 :::
Mise en scène ::: Catherine Vidal
Traduction ::: Jérôme HANKINS
Avec Jean-François CASABONNE, Stéphane JACQUES et Isabelle ROY
Partenaire de production
::: SOMMAIRE :::
INTRODUCTION………………………..……………………………..…………………..……………Page 4
DES COUTEAUX DANS LES POULES……………………………..…………………..……………Page 5
MOT DE LA METTEURE EN SCÈNE……………………………..………………….…..…………..Page 6
DAVID HARROWER…….………….…………………….….…………….………..…………………Page 7
EXTRAITS DE LA PIÈCE…………....………………………………………………………..…………Page 8
EXTRAITS D’ENTRETIENS.……………….….…………………………....……………...………….Page 10
ŒUVRES CHOISIES……………….…………………………..……………….……………..………Page 11
PROPOS DE JÉRÔME HANKINS……………………………….….…………………………….…Page 11
ÉQUIPE DE CRÉATION…………………………..............………………………….……………..Page 12
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::: Un 2e texte de Harrower pour La Veillée :::
Suite au succès remporté avec la pièce Blackbird, créée en 2009 et reprise en 2011, Le Groupe de
la Veillée désire offrir au public une deuxième œuvre du même auteur, Des couteaux dans les
poules, texte majeur qui valut à Harrower le prix de la Meilleure pièce étrangère en Allemagne en
1998.
David Harrower ancre plusieurs de ses pièces dans les classes populaires sans que son écriture soit
pour autant emblématique de celle de sa génération. Elle s’en distingue par un travail sur le
langage. Dans une entrevue donnée à Jessica Werner Zack lors de la présentation de Blackbird à
l’American Conservatory Theater, Harrower lui confiait : « Il y a un grand nombre d’auteurs qui
écrivent au sujet de l’état actuel de la Grande-Bretagne, à propos des relations raciales, ou encore
sexuelles, ils sont préoccupés par la question de l’identité. Je ne suis pas un auteur qui choisit un
sujet pour le commenter. Je dois trouver une autre façon de représenter quelque chose, et ainsi
j’incarne une sorte de contradiction. J’aimerais être une grande voix politique, mais je ne peux pas,
parce que ce n’est pas ce que je suis. Je me dois d’être authentique et d’assumer cette voix
tranquille et inquiétante qui est la mienne. »
EXTRAITS DE LA CRITIQUE TRAITANT DE L’ÉCRITURE DE HARROWER
« Ce texte de David Harrower […] est solide comme du roc. […] Harrower découpe tout cela avec la
précision du scalpel et, heureusement, quitte rapidement la psychologie pour flirter davantage avec le
monde des pulsions non dominées. »
Philippe Couture, Le Devoir
« … les voix comme celles de David Harrower s’avèrent extrêmement précieuses. »
Alexandre Vigneault, La Presse
« la pièce Blackbird demeure un grand cru par sa teneur psychologique, en plus de faire découvrir
au Québec un auteur écossais qui reviendra hanter certainement d’autres scènes. »
Olivier Dumas, Montheatre.qc.ca
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::: Des couteaux dans les poules :::
Harrower y présente, dans une langue à demi inventée, une histoire tirée d’un fait divers qu’il
transforme en récit universel, tissé de tensions et de désirs. Il cherche à faire un théâtre qui enfonce
les mots dans les choses, « comme on pousse un couteau dans le ventre d’une poule ».
Dans une campagne écossaise, une jeune femme prend peu à peu conscience d'elle-même. Mariée
à William, un laboureur dur et terrien, elle tente de se dégager peu à peu de son emprise. Le
meunier du village lui fait découvrir une autre façon de voir et de « mettre en mots » le monde qui
l’entoure. Le couple et ce dernier forment un triangle qui se détache du reste du village. Ne sachant
ni lire, ni écrire, la femme cherche à traduire verbalement les choses du ciel et de la terre. C’est
dans cet univers d’instinct qu’elle va tenter de raconter sa vie. Elle découvrira mot après mot la
force du vocabulaire, en même temps qu’un amour interdit. Dans sa soif de savoir, elle n'hésite pas
à transgresser les interdits.
Dans cette œuvre de David Harrower où tout est furtif, l’intrigue et les mots ont autant d’importance
que la dimension physique, charnelle. La pièce entraîne le public dans un univers surprenant qui
renvoie aux clairs-obscurs et aux tourments de l’âme humaine, dans un langage singulier la
poésie surgit de la fange.
« Écris ce que tu as vu en venant à mon moulin. Montre-moi que le village est plus
que des paysans avec de la merde qui pourrit dans leurs têtes. » Le meunier
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