Association Michèle Command, soprano Hervé Oléon, baryton-Martin Héloïse Dautry, harpiste Alexis Dubroca, pianiste « Si mes vers avaient des ailes… » Mélodies de Berlioz, Bizet, Godard, Fauré, Massenet, Hahn, Moret, Poulenc… sur des poèmes de Hugo 1 Association « Si mes vers avaient des ailes… » Mélodies sur des poèmes de Victor Hugo « La musique, qu’on nous passe le mot, est la vapeur de l’art. Elle est à la poésie ce que la rêverie est à la pensée, ce que le fluide est au liquide, ce que l’océan des nuées est à l’océan des ondes. Si l’on veut un autre rapport, elle est l’indéfini de cet infini. La même insufflation la pousse, l’emporte, l’enlève, la bouleverse, l’emplit de trouble et de lueur et d’un bruit ineffable, la sature d’électricité et lui fait faire tout à coup des décharges de tonnerres. » Victor HUGO, « William Shakespeare », Ière partie, Livre II, Chapitre IV Dans la perspective de l’année 2012, l’Association RES LYRICA est heureuse de vous proposer un nouveau projet sous forme d’un double hommage, à la fois littéraire et musical. Nous commémorerons d’une part, l’année prochaine, les 210 ans de la naissance de l’immense poète, écrivain et homme politique Victor HUGO, dont de nombreux textes ont été mis en musique, particulièrement par les mélodistes français. A ce titre, nous avons souhaité lui rendre hommage en compilant une vingtaine de mélodies de Georges BIZET, Camille SAINT-SAENS, Charles GOUNOD, Hector BERLIOZ, Pauline VIARDOT, Franz LISZT, Benjamin GODARD, Gabriel FAURE… tous contemporains de Victor HUGO, et, un peu plus près de nous, Charles-Marie WIDOR et Francis POULENC. D’autre part, cette programmation était l’occasion d’évoquer le centenaire de la mort du compositeur Jules MASSENET, auteur d’une dizaine de mélodies sur des poèmes de HUGO, qui sera tout naturellement mis à l’honneur, avec ses élèves Reynaldo HAHN et Ernest MORET, dans notre choix de morceaux. Signalée comme une invitation à l’évasion par la citation, « Si mes vers avaient des ailes… », cette promenade musicale aux côtés d’une soprano, d’un baryton et d’une harpe, instrument romantique par excellence, permettra à l’auditoire de découvrir ou redécouvrir, en musique, les plus beaux textes de Victor HUGO. A noter que certaines pièces ont nécessité, pour être proposées, des recherches à la Bibliothèque Nationale de France, faute de rééditions, voire même faute d’édition tout court. Ce parcours sera jalonné de brefs commentaires contextualisant les textes et leur traitement par les différents compositeurs. Autre point essentiel de ce projet, la participation exceptionnelle de la grande soprano française Michèle COMMAND qui, pour s’être retirée des scènes nationales et internationales depuis plusieurs années pour se consacrer à sa passion pour l’enseignement du chant, n’en a pour autant perdu ni la fraîcheur ni la jeunesse de sa voix. C’est donc un immense honneur que nous fait cette prestigieuse artiste en acceptant de mettre son talent à notre disposition. Hervé OLEON Président de l’Association RES LYRICA Septembre 2011 2 Association Victor Hugo et la Musique… La stature de Victor Hugo est telle qu’il paraît nécessaire, [alors que nous nous apprêtons à commémorer, en 2012, les 210 ans de sa naissance], de s’interroger sur les relations que le plus grand écrivain français a entretenues avec la musique et les musiciens. Ce qui frappe d’emblée dans la littérature musicale du dix-neuvième siècle et du vingtième siècle, c’est le nombre impressionnant de compositions tirées des œuvres de Victor Hugo, et notamment dans le domaine de l’opéra : Hugo est le seul écrivain de quelque importance dont toutes les pièces aient été adaptées pour la scène lyrique. Ses conceptions dramatiques marquaient un renouveau dans la conception du théâtre, puisque Hugo opposait désormais au théâtre classique le drame romantique, forgé autour d’un héros en lutte contre le destin et l’ordre social, en proie à de grandes passions, et d’une action qui ne respecte plus les règles classiques d’unité de lieu et de temps. Il n’est pas étonnant de voir alors un certain nombre de jeunes compositeurs séduits par les drames de l’auteur d’Hernani et de Ruy Blas, tant en France qu’à l’étranger. Ainsi, dès 1833, Donizetti s’empare du cinquième drame de Hugo représenté, Lucrèce Borgia, l’année même de la création de la pièce. Toujours parmi les plus grands musiciens italiens de l’époque Mercadante écrit Il Giuramento en 1837, d’après Angelo, tyran de Padoue (1835) ; Bellini ébauche un Hernani dès 1830 ; Verdi adapte cette même pièce en 1844, et crée en 1851 Rigoletto à partir de la pièce Le Roi s’amuse (1832)… Le succès des drames de Hugo ne se dément plus alors, et ceux-ci fournissent la matière d’opéras nombreux jusqu’à la Belle Epoque. Aux drames s’ajoutent des adaptations de romans célèbres, tel Notre-Dame de Paris : Hugo lui-même a travaillé à une adaptation de ce roman en livret pour Louise Bertin, si bien que son œuvre fut donnée à la scène en 1836, sous forme d’opéra. Hugo appréciait-il pour autant cet extraordinaire engouement dont ses œuvres étaient l’objet ? Hugo n’était pas un grand amateur d’opéra italien. Pour autant, s’il fit obstacle à l’adaptation lyrique de certains ses ouvrages, ce n’était pas à proprement parler pour des raisons musicales, mais plutôt à cause des directeurs et producteurs d’opéras qui refusaient de lui reconnaître des droits d’auteur. Dans le cas de Lucrezia Borgia, c’est à l’auteur des « paroles françaises imitées de l’italien » et à leur éditeur français, dans ceux d’Ernani et de Rigoletto aux directeurs du Théâtre-Italien de Paris qu’il intenta des procès. Il gagna le premier sous la Monarchie de Juillet et perdit les deux suivants sous le Second Empire... Dans cette dernière affaire, il était d’autant moins l’adversaire de Verdi que celui-ci venait de faire un procès au même directeur qui piratait sa partition et que les mandataires du musicien firent « cause commune » avec lui pour tenter d’empêcher les représentations. 3 Association En définitive, Hugo autorisa les représentations d’Ernani comme celles de Lucrezia Borgia, dès lors que le Théâtre-Italien lui reconnut son droit d’auteur et il n’intenta procès à propos d’Ernani qu’après la rupture de cet accord. Mais si Hugo se montrait peu enthousiaste à l’égard de l’opéra italien, il affichait nettement un goût pour d’autres répertoires : le poète était sensible à la musique des siècles précédents (Palestrina, Monteverdi, Pergolèse…) qu’il avait pu découvrir au cours des concerts donnés à Paris par le musicologue et compositeur belge François-Joseph Fétis (1784-1871), l’homme qui avait redécouvert et fait jouer, après deux siècles d’oubli, l’Orfeo de Monteverdi. Dans la musique du 19e siècle, Hugo avait aussi une grande prédilection toute particulière pour la musique allemande : comme beaucoup de ses contemporains, il admirait le Freischütz, le grand opéra romantique de Weber représenté dès 1825 à Paris ; et dans son grand ouvrage critique de 1864, le livre intitulé William Shakespeare, il écrit que « la musique est le verbe de l’Allemagne », « Le choral de Luther est un peu une marseillaise. (…) La Liedermusik, dont le Roi des Aulnes de Schubert est le chefd’œuvre, fait partie de la vie allemande ». Et, un peu plus loin, au terme de sa vaste revue de tous les génies de l’humanité depuis l’Antiquité, Hugo s’attache à trouver qui fut le plus grand homme de l’Allemagne : « Aussi peut-on dire que les plus grand poètes de l’Allemagne sont ses musiciens, merveilleuse famille dont Beethoven est le chef » (…). Outre cette immense admiration pour Beethoven, Hugo comptait parmi les compositeurs de son époque plusieurs amis dont il appréciait le talent, et qui appartenaient à cette première génération de romantiques, si féconde en génies artistiques. Le poète a ainsi entretenu des relations amicales avec Berlioz, lequel, comme Hugo, vouait une admiration sans bornes à Beethoven. L’histoire a rapproché l’auteur d’Hernani et celui de la Symphonie fantastique, puisque les deux œuvres emblématiques du romantisme français, qui auront chacune été à l’origine d’une révolution et qui auront toutes les deux suscité les passions les plus extrêmes, ont été créées la même année, en 1830, à quelques mois d’intervalle. Berlioz soutint d’ailleurs Hugo lors de la bataille d’Hernani. Hugo fut également l’ami de Franz Liszt, qui s’inspira à plusieurs reprises des œuvres de l’auteur français, tant pour ses compositions symphoniques que pour ses mélodies et ses pièces pour piano. Deux poèmes symphoniques portent le titre de poèmes de Hugo : Ce qu’on entend sur la montagne, tiré des Feuilles d’automne, et Mazeppa, tiré des Orientales, dans lequel il suit assez fidèlement la trame du poème de Hugo (supplice de Mazeppa et transfiguration). Ce dernier poème avait d’abord inspiré Liszt dans la quatrième des Douze Etudes d’exécution transcendantes. Enfin, le grand compositeur hongrois se permit de « déposer de la musique aux pieds des vers » de Victor Hugo, ce qui mit en musique les vers de Hugo dans de magnifiques mélodies (entre autres, Oh ! quand je dors, Comment, disaient-ils…), ce qui nous amène à évoquer pour finir les rapports de la poésie de Hugo et de la mélodie. En effet, nombreux sont les compositeurs qui ont mis en musique des poèmes de Victor Hugo : outre Liszt, Bizet, Saint-Saëns, Lalo, Massenet, Franck, Fauré, et même Wagner, ont composé des mélodies sur des textes du poète français. Les poèmes utilisés sont le plus souvent issus des recueils écrits avant l’exil de 1852 : Les Orientales, Les Chants du crépuscule, Les Rayons et les Ombres (dont le poème « Autre Guitare » a connu un succès certain auprès des musiciens puisqu’il a été repris par Bizet, Lalo, Massenet, et Saint-Saëns), … Ils figurent souvent parmi les plus courts, et parfois les plus anecdotiques, de leur auteur, telle cette Eglogue tirée des Contemplations et mise en musique par Léo Delibes. Les compositeurs se heurtaient en effet à un problème de taille, puisque, comme le rappelle J. Gaudon, Hugo « est le poète des formes amples, des envolées lyriques, des récits épiques, des larges coulées d’alexandrins dont la respiration poétique est inimitable et qui 4 Association découragent toute transcription vocale ». La mise en musique des poèmes de cette veine de Hugo, que l’on trouve notamment dans Les Contemplations, La Légende des Siècles, ou les grands cycles métaphysiques comme La Fin de Satan, déborderait le simple cadre étroit et intime de la mélodie, ce qui a conduit Liszt pour Mazeppa, ou encore César Franck pour Les Djinns à adopter pour les illustrer la forme du poème symphonique qui leur semblait plus adéquate. Finalement, dans ces poèmes, Hugo, par son art, a lui-même réduit pour les compositeurs les possibilités d’écrire de la musique sous ses vers, et a contraint les plus talentueux à chercher de nouvelles formes qui pussent mieux s’adapter au souffle de ses œuvres les plus significatives. D’après Christophe CORBIER Texte réajusté par Arnaud LASTER, Maître de conférences de littérature française à la Sorbonne Nouvelle (Université Paris 3), vice-président de la Société des Amis de Victor Hugo, président du Festival Victor Hugo et Égaux 5 Association Projet de programme… L’une des idées maîtresses de cette prestation est de mettre à l’honneur la poésie de Victor HUGO à travers des mélodies de compositeurs que nous classerions en deux catégories : ceux dont la notoriété n’est plus à établir, mais aussi ceux qui ont été illustres de leur vivant mais auxquels la postérité a fait l’offense de l’oubli. Notre volonté est donc de « rendre au jour », fusse pour de brefs instants, l’œuvre de ces derniers. La liste de morceaux ci-dessous vous est volontairement proposée sous une forme provisoire et non exhaustive, de façon à permettre d’éventuels adaptations de la programmation selon la demande. Nous pourrions par exemple imaginer, comme évoqué en introduction de ce dossier, un programme très éclectique, détaillant un large panel de compositeurs, un autre centré sur les mélodies de Jules MASSENET et ses élèves, des programmes thématiques selon les recueils d’où sont issus les textes (Les Orientales, Les Contemplations…)… De même, dans un souci d’adaptation au contexte géographique, nous proposons deux formules d’accompagnement, l’une au piano, l’autre à la harpe (morceaux suivis de la lettre H entre parenthèses). Un programme comportera 15 à 20 mélodies selon le minutage, ainsi que 2 ou 3 pièces pour piano seul ou harpe seule selon l’option envisagée. Les morceaux feront l’objet d’une brève présentation orale. La durée d’un programme sera de l’ordre d’1h15 sans entracte. Morceaux proposés : La chanson du fou – Georges BIZET Adieux de l’hôtesse arabe – Georges BIZET Sara la baigneuse – Pauline VIARDOT Toréador – Pauline VIARDOT Eglogue – Léo DELIBES L’absent – Gabriel FAURE Tristesse d’Olympio – Gabriel FAURE Dans les ruines d’une abbaye – Gabriel FAURE Puisqu’ici bas toute âme – Gabriel FAURE Sérénade – Charles GOUNOD Le pas d’armes du roi Jean – Emmanuel CHABRIER Oh quand je dors – Franz LISZT J’étais seul près des flots – Charles-Marie WIDOR Qu’un songe au ciel m’enlève – Charles-Marie WIDOR 6 Association La Nuit – Jules MASSENET Soleil couchant – Jules MASSENET Etre aimé – Jules MASSENET La nuit – Jules MASSENET Guitare – Jules MASSENET Si mes vers avaient des ailes – Reynaldo HAHN Rêverie – Reynaldo HAHN Puisque j’ai mis ma lèvre à ta coupe – Reynaldo HAHN Rêve – Ernest MORET La Captive – Hector BERLIOZ La Captive – Benjamin GODARD Demain dès l’aube – Benjamin GODARD Viens, une flûte invisible – Francis POULENC (inédit) 7 Les artistes... Michèle Command, soprano Native du Sud Ouest de la France, Michèle Command fait ses études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, où elle obtient un premier prix de chant et d'art lyrique. Tout en poursuivant sa carrière théâtrale, Michèle Command est l'invitée de concerts prestigieux en France et à l'étranger. Après des débuts à Lyon dans La Bohème et dans La Traviata, elle enregistre dans Don Quichotte de Massenet, aux côtés de Régine CRESPIN, sous la direction de Richard BONYNGE. Elle débute à l’Opéra de Paris dans le rôle de Siebel, dans Faust, sous la direction de Georges PRETRE. Elle enregistre le rôle de Mélisande dans Pelléas et Mélisande de Debussy sous la direction de Serge BAUDO, et ayant eu le privilège de travailler avec Olivier MESSIAEN lui-même, devient une des grandes spécialistes de ce compositeur et enregistre l'intégrale de ses mélodies, enregistrement qui obtînt le Prix Charles Cros. Michèle Command remporte un vif succès en Allemagne, en Russie et aux Pays-Bas, en interprétant des œuvres de Berlioz dont Les Nuits d'Eté, et les Chants d’Auvergne de Canteloube, sous les directions de Michel PLASSON et Serge BAUDO. Elle aborde dès le début de sa carrière les grands rôles mozartiens tels que Flordiligi dans Cosi Fan Tutte et Elvira dans Don Giovanni, ainsi que le répertoire Italien notamment dans Un bal Masqué. La Bohème, Le Trouvère… Elle a également à cœur de défendre le répertoire français; elle chante ainsi le rôle de Guiletta/Antonia dans les Contes d'Hoffmann, Micaela dans la production de Carmen de Bizet à Bercy, la seconde prieure dans Dialogue des Carmélites, Louise de Charpentier. En 1993, elle est Mireille de Gounod à l'Opéra Comique à Paris. Lors du premier Festival Massenet, la critique est unanime pour louer sa très belle prestation de l'oratorio de Massenet La Vierge sous la direction de Patrick FOURNILLIER, qui a fait l'objet d'un enregistrement discographique pour la firme Koch International, et qu'ils ont eu la chance de redonner au prestigieux Festival du Printemps de Prague. Michèle Command a d'interprété Catherine d'Aragon dans Henry VIII de Saint-Saëns, puis Médée de Cherubini, au Théâtre Impérial de Compiègne. Viendront ensuite les rôles de Mimi dans La Bohème de Puccini à Marseille, et aborde puis Desdémone dans Otello de Verdi, Tosca de Puccini à St-Céret, et Chimène, dans Le Cid de Massenet. Association Depuis une dizaine d’années, Michèle COMMAND se consacre à l’enseignement, à l’occasion de master-class en France et à l’étranger, ainsi qu’au Conservatoire Gabriel Fauré, à Paris. Elle a enregistré plus d’une vingtaine d’ouvrages disponibles en CD ainsi que deux DVD. Dernièrement, elle vient d’enregistrer des mélodies de Bizet et Ravel pour le Reader Digest. Elle participera, en 2012, au concert conférence consacré à l’oratorio Marie-Magdeleine, de Massenet, organisé au Musée Tourguéniev à Bougival. Héloïse Dautry, harpiste Héloïse DAUTRY a étudié au Conservatoire National de Région de Montpellier dans la classe d’Evelyne HAUT-LABOURDETTE où elle a obtenu en 1996 le Diplôme d’études musicales de harpe mention très bien et au Conservatoire National de Région de Paris dans la classe de Brigitte SYLVESTRE où elle a obtenu en 1999 un Premier Prix à l’unanimité du jury. Elle s’est également perfectionnée auprès de Marie-Claire JAMET. Passionnée par la création contemporaine, elle a travaillé en étroite collaboration avec les compositeurs Kaija Saariaho, Örjan Sandred, Georges Aperghis, Jean Batigne, Eric Scrève et Schuya Xu. Invitée en 2004 par la Philharmonie de Berlin, elle crée Terrestre de Kaija Saariaho, avec les musiciens Garth Knox, Anssi Karttunen et Camilla Hoitenga. En 2009, au festival Ultraschall de Berlin, elle enregistre et crée Whirl of Leaves d’Orjan Sandred, œuvre dédiée à son duo avec la flûtiste Camilla HOITENGA. Elle est régulièrement invitée à de nombreux festivals en France comme à l’étranger. On a pu l’entendre en Allemagne, au Berliner Festspiele, au Schleswig Holstein Musik Festival, à la Philharmonie de Cologne, en Azerbaidjan (tournée organisée par le centre culturel français), en France au Festival de Montpellier Danse, au festival d’art sacré du Couseran en Ariège, au Festival de l’Abbaye de Valmagne, et en concert à Paris, Lyon, Clermont-Ferrand, Le Mans, La Réunion… Dernièrement, elle a été invitée, en tant que soliste, à jouer le concerto d’Aranjuez de Rodrigo avec l’Orchestre National de Montpellier et en Avril 2010 à jouer avec l’orchestre de Belgrade pour l’ouverture du festival international de harpe de Belgrade : les Danses de Claude Debussy ainsi qu’une création pour harpe et orchestre à cordes de Dragan LATINCIC. Parallèlement à sa carrière de concertiste, titulaire du diplôme d’état de harpe elle enseigne au CNR National de Montpellier. 9 Association Vous pouvez écouter Héloïse Dautry sur le CD Cracks and Corrosion chez NAXOS. Hervé Oléon, baryton martin D’abord élève de Jocelyne MATON, puis Paul FINEL, de l'Opéra, il poursuit son parcours vocal auprès de Michèle COMMAND, Philippe MADRANGE et Viorica CORTEZ. Ancien membre de la Compagnie Bel Canto, de Clermont-Ferrand, vacataire à l’Opéra National de Paris de 2002 à 2009, co-fondateur de l’Ensemble de solistes Artémis, il se produit sur scène dans des rôles tels que Valentin (Faust), Escamillo (Carmen), le comte des Grieux (Manon), Calchas (La belle Hélène), le commissaire révolutionnaire (Le Dialogue des carmélites), l’abbé Bridaine (Les Mousquetaires au couvent), Enée (Didon et Enée, à l’Orangerie de Roissy en 2010)... Au sein des Chœurs de l’Opéra National de Paris, il se participe notamment aux productions de Manon (direction Gary Bertini, mise en scène Gilbert Deflo), la Chauve-Souris (direction Vladimir Jurowsky, mise en scène Colline Séreau), Cosi fan tutte (direction Gustav Kuhn, mise en scène Patrice Chéreau) et La Maison des Morts (direction Mark Albrecht, mise en scène Klaus Gruber). Il ne néglige pas pour autant la mélodie (oeuvres de Berthomieu, Poulenc, Ibert, Gounod, Berlioz...) le lied (oeuvres de Schubert, Brahms...) ou l'oratorio (Le Messie de Haëndel, Passions et Oratorio de Noël, cantates, Magnificat de Bach, Requiem et Messes brèves de Mozart, Petite Messe solennelle de Rossini et dernièrement, L'Enfance du Christ de Berlioz). Depuis 1993, il s’est produit comme soliste avec des formations telles que le Choeur de l'Abbaye de Sylvanès, l'Orchestre Philharmonique d'Arménie, l'ensemble Musica Cum Canto, l'Académie de Musique ancienne de Montpellier, le Choeur universitaire de Clermont-Ferrand et l'Orchestre des Archets de Paris, le Mary Washington Orchestra, l’Orchestre de Chambre Régional d’Ile-de-France, le Chœur et l’Orchestre Arioso… dans le cadre de divers festivals en Languedoc-Roussillon (Estival des la Cité de Carcassonne, Festival Jean-Pierre Cavaillé de Vinça, Festival de Javols-Anderitum, Musicales de La Capelle…), MidiPyrénée (Festival de l’Abbaye de Sylvanès), Limousin, Auvergne, Bourgogne, à ainsi qu'en Italie (Volterra), en Allemagne (Freiburg et Berlin) et aux Etat-Unis (Fredericksburg). 10 Association Son intérêt pour la pédagogie vocale l'amène à intervenir auprès de plusieurs formations chorales ainsi qu’en milieu scolaire et en Institut Universitaire de Formation des Maîtres, en Lozère et en région parisienne. En 2011, il est soliste dans le Stabat Mater de Dvorak et l’Ode pour l’anniversaire de la Reine Mary de Purcell dans le cadre du Festival de Claye-Souilly (77) et dans la reprise de la Suite Symphonique Dogora, d’Etienne Perruchon avec l’Orchestre du Val-Maubuée, il participe au Printemps des Poètes, avec cinq représentations au Musée Balzac à Paris, ainsi qu’à une série quatre de récitals consacrés à Ronsard en Touraine. En septembre, il se produira dans le programme « E viva Puccini » à Paris. En 2012, il coordonnera, sous l’égide de l’Association Massenet Internationale, une concertconférence exceptionnel consacré à Marie-Magdeleine de Jules Massenet, au Musée Tourguéniev de Bougival, avec la participation de Michèle COMMAND. Le texte de cette conférence fera l’objet d’une publication par l’Association Massenet Internationale et les Cahiers Ivan Tourguéniev. Alexis DUBROCA, pianiste Après des études musicales au CCR de Cergy-Pointoise, dans la classe de Christophe HENRY, Alexis DUBROCA obtient son DEM en 2004. En 2005, il obtient un Prix de Perfectionnement en Musique de Chambre. En 2007, il obtient un Premier Prix de piano au CRR de Boulogne-Billancourt, dans la classe d’Hortense CARTIER-BRESSON. 2009 est couronnée par l’obtention du DNSPM d’accompagnement au CNSMD de Lyon. Enfin, en juin 2011, il décroche son Master d’accompagnement au CNSMD de Lyon, dans la classe de Michel TRANCHANT, avec mention Très Bien à l’unanimité avec félicitations. Parallèlement à ce cursus, il participe aux master-class de Claire DESERT, Brigitte ENGERER, Marie-Josèphe JUDE, Michel BEROFF, Jean-Philippe COLLARD, Christian IMMLER, François LE ROUX, Roger MURARO et Udo REINEMANN. Accompagnateur de la classe de chant du CRR de Cergy-Pontoise en 2003-2004, puis professeur de piano à l’Ecole de musique de Sannois (95) en 2005, il accompagne régulièrement les chœurs du CRR de Boulogne-Billancourt, sous la direction de Claire MARCHAND et Caroline GAULON, ainsi que le stage de chant Les Voix de l’Aure, à Bayeux (14). Depuis 2008, il se produit régulièrement en duo avec la mezzosoprano Simona CARESSA. Il intervient à l’Opéra de Lyon, dans le 11 Association cadre du Mai Musical de Menton et du Festival de Menton. Il est actuellement accompagnateur de la filière voix du CRC de Vincennes. Dernièrement, il s’est produit en récital avec la Compagnie Lyrique APRES UN REVE à Paris et a accompagné la master class d’Alain GARICHOT (metteur en scène) 12 Association L’association RES LYRICA... L’association RES LYRICA a vu le jour début 2010 à l’initiative du baryton Hervé OLEON et de la soprano Lucile MAYNARD. Elle a pour vocation l’organisation de prestations musicales, en partenariat avec différents producteurs de concerts. Au centre de ce dispositif, des artistes, bien sûr, et le répertoire lyrique sous toutes ses formes : musique ancienne, opéra, opérette, mélodie… Pour ses deux premières années d’existence, l’association RES LYRICA a piloté plusieurs projets importants : un récital consacré aux motets français du 19e et du 20e siècle, dans le cadre prestigieux des DIMANCHES MUSICAUX en l’église de LA MADELEINE à Paris, deux récitals consacrés à la mélodie française, en l’occurrence « Nuits d’été… » et « Oiseaux de nuit et autres bestioles… », à Sainte-Enimie (Lozère), un récital intitulé « Le siècle d’or de Versailles », à l’occasion de l’ouverture des PETITES SAISONS MUSICALES DE LA ROQUETTE, en l’église Notre-Dame d’Espérance à Paris un récital intitulé « Les grandes heures du motet français », dans le cadre des MUSICALES DE SAINT-JEAN-BAPTISTE DE BELLEVILLE, à Paris, un concert de l’Avent, en église Sainte-Rosalie, à Paris, avec orgue, deux sopranos et baryton, un concert intitulé « E viva Puccini », en l’église Sainte-Rosalie, à Paris, avec orgue, soprano, baryton et clarinette. En 2012, elle s’associera aux commémorations du centenaire de la mort du compositeur Jules MASSENET, à travers un concert-conférence exceptionnel au musée Tourguéniev, à Bougival, « Pauline Viardot et Jules Massenet : Marie-Magdeleine, à la croisée des chemin… », avec la soprano Michèle COMMAND et au piano Quentin MALINAS. Le texte long de cette conférence fera l’objet d’une publication par l’Association Massenet Internationale et les Cahiers Ivan Tourguéniev. Le Musée Tourguéniev accueillera également une exposition sur le même thème, coordonnée par l’association RES LYRICA. D’autres projets sont également en cours d’élaboration, notamment dans le cadre des PETITES SAISONS MUSICALES DE LA ROQUETTE, les DIMANCHES MUSICAUX de LA MADELEINE, à Paris, et le FESTIVAL D’ORGUE DE CHAMPCUEIL, dans l’Essonne. Sont membres d’honneur de l’association RES LYRICA : Madame Denise DUVAL, soprano Madame Michèle COMMAND, soprano Madame Viorica CORTEZ, mezzo-soprano Madame Elizabeth COOPER, pianiste et chef d’orchestre Madame Jocelyne MATON, soprano, de l’Opéra Madame Huguette CALMEL, docteur d’Etat en Musicologie Monsieur Paul FINEL, ténor, de l’Opéra 13 Association Contacts Association RES LYRICA Chez Hervé OLEON, président 14 allée des Plumeraies Résidence du Val de Marne, Bâtiment G1 93330 NEUILLY/MARNE 06 64 33 31 95 [email protected] 14