Si mes vers avaient des ailes…

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Michèle Command, soprano
Hervé Oléon, baryton-Martin
Héloïse Dautry, harpiste
Alexis Dubroca, pianiste
« Si mes vers
avaient des
ailes… »
Mélodies de Berlioz, Bizet,
Godard, Fauré, Massenet,
Hahn, Moret, Poulenc…
sur des poèmes de Hugo
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« Si mes vers avaient des ailes… »
Mélodies sur des poèmes de Victor Hugo
« La musique, qu’on nous passe le mot, est la vapeur de l’art. Elle est à la poésie ce que la rêverie
est à la pensée, ce que le fluide est au liquide, ce que l’océan des nuées est à l’océan des ondes. Si
l’on veut un autre rapport, elle est l’indéfini de cet infini. La même insufflation la pousse,
l’emporte, l’enlève, la bouleverse, l’emplit de trouble et de lueur et d’un bruit ineffable, la sature
d’électricité et lui fait faire tout à coup des décharges de tonnerres. »
Victor HUGO, « William Shakespeare », Ière partie, Livre II, Chapitre IV
Dans la perspective de l’année 2012, l’Association RES LYRICA est heureuse de vous proposer un
nouveau projet sous forme d’un double hommage, à la fois littéraire et musical. Nous
commémorerons d’une part, l’année prochaine, les 210 ans de la naissance de l’immense poète,
écrivain et homme politique Victor HUGO, dont de nombreux textes ont été mis en musique,
particulièrement par les mélodistes français. A ce titre, nous avons souhaité lui rendre hommage en
compilant une vingtaine de mélodies de Georges BIZET, Camille SAINT-SAENS, Charles
GOUNOD, Hector BERLIOZ, Pauline VIARDOT, Franz LISZT, Benjamin GODARD, Gabriel
FAURE… tous contemporains de Victor HUGO, et, un peu plus près de nous, Charles-Marie
WIDOR et Francis POULENC. D’autre part, cette programmation était l’occasion d’évoquer le
centenaire de la mort du compositeur Jules MASSENET, auteur d’une dizaine de mélodies sur des
poèmes de HUGO, qui sera tout naturellement mis à l’honneur, avec ses élèves Reynaldo HAHN et
Ernest MORET, dans notre choix de morceaux.
Signalée comme une invitation à l’évasion par la citation, « Si mes vers avaient des ailes… », cette
promenade musicale aux côtés d’une soprano, d’un baryton et d’une harpe, instrument romantique
par excellence, permettra à l’auditoire de découvrir ou redécouvrir, en musique, les plus beaux
textes de Victor HUGO. A noter que certaines pièces ont nécessité, pour être proposées, des
recherches à la Bibliothèque Nationale de France, faute de rééditions, voire même faute d’édition
tout court. Ce parcours sera jalonné de brefs commentaires contextualisant les textes et leur
traitement par les différents compositeurs.
Autre point essentiel de ce projet, la participation exceptionnelle de la grande soprano française
Michèle COMMAND qui, pour s’être retirée des scènes nationales et internationales depuis
plusieurs années pour se consacrer à sa passion pour l’enseignement du chant, n’en a pour autant
perdu ni la fraîcheur ni la jeunesse de sa voix. C’est donc un immense honneur que nous fait cette
prestigieuse artiste en acceptant de mettre son talent à notre disposition.
Hervé OLEON
Président de l’Association RES LYRICA
Septembre 2011
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Victor Hugo et la Musique…
La stature de Victor Hugo est telle qu’il paraît nécessaire, [alors que nous nous apprêtons à
commémorer, en 2012, les 210 ans de sa naissance], de s’interroger sur les relations que le plus
grand écrivain français a entretenues avec la musique et les musiciens.
Ce qui frappe d’emblée dans la littérature musicale du dix-neuvième siècle et du vingtième siècle,
c’est le nombre impressionnant de compositions tirées des œuvres de Victor Hugo, et notamment
dans le domaine de l’opéra : Hugo est le seul écrivain de quelque importance dont toutes les pièces
aient été adaptées pour la scène lyrique. Ses conceptions dramatiques marquaient un renouveau
dans la conception du théâtre, puisque Hugo opposait désormais au théâtre classique le drame
romantique, forgé autour d’un héros en lutte contre le destin et l’ordre social, en proie à de grandes
passions, et d’une action qui ne respecte plus les règles classiques d’unité de lieu et de temps. Il
n’est pas étonnant de voir alors un certain nombre de jeunes compositeurs séduits par les drames de
l’auteur d’Hernani et de Ruy Blas, tant en France qu’à l’étranger. Ainsi, dès 1833, Donizetti
s’empare du cinquième drame de Hugo représenté, Lucrèce Borgia, l’année même de la création de
la pièce. Toujours parmi les plus grands musiciens italiens de l’époque Mercadante écrit Il
Giuramento en 1837, d’après Angelo, tyran de Padoue (1835) ; Bellini ébauche un Hernani dès
1830 ; Verdi adapte cette même pièce en 1844, et crée en 1851 Rigoletto à partir de la pièce Le Roi
s’amuse (1832)… Le succès des drames de Hugo ne se dément plus alors, et ceux-ci fournissent la
matière d’opéras nombreux jusqu’à la Belle Epoque. Aux drames s’ajoutent des adaptations de
romans célèbres, tel Notre-Dame de Paris : Hugo lui-même a travaillé à une adaptation de ce roman
en livret pour Louise Bertin, si bien que son œuvre fut donnée à la scène en 1836, sous forme
d’opéra.
Hugo appréciait-il pour autant cet extraordinaire
engouement dont ses œuvres étaient l’objet ? Hugo
n’était pas un grand amateur d’opéra italien. Pour autant,
s’il fit obstacle à l’adaptation lyrique de certains ses
ouvrages, ce n’était pas à proprement parler pour des
raisons musicales, mais plutôt à cause des directeurs et
producteurs d’opéras qui refusaient de lui reconnaître
des droits d’auteur. Dans le cas de Lucrezia Borgia,
c’est à l’auteur des « paroles françaises imitées de
l’italien » et à leur éditeur français, dans ceux d’Ernani
et de Rigoletto aux directeurs du Théâtre-Italien de Paris
qu’il intenta des procès. Il gagna le premier sous la
Monarchie de Juillet et perdit les deux suivants sous le
Second Empire... Dans cette dernière affaire, il était
d’autant moins l’adversaire de Verdi que celui-ci venait
de faire un procès au même directeur qui piratait sa
partition et que les mandataires du musicien firent
« cause commune » avec lui pour tenter d’empêcher les
représentations.
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En définitive, Hugo autorisa les représentations d’Ernani comme celles de Lucrezia Borgia, dès
lors que le Théâtre-Italien lui reconnut son droit d’auteur et il n’intenta procès à propos d’Ernani
qu’après la rupture de cet accord.
Mais si Hugo se montrait peu enthousiaste à l’égard de l’opéra italien, il affichait nettement un goût
pour d’autres répertoires : le poète était sensible à la musique des siècles précédents (Palestrina,
Monteverdi, Pergolèse…) qu’il avait pu découvrir au cours des concerts donnés à Paris par le
musicologue et compositeur belge François-Joseph Fétis (1784-1871), l’homme qui avait
redécouvert et fait jouer, après deux siècles d’oubli, l’Orfeo de Monteverdi. Dans la musique du 19e
siècle, Hugo avait aussi une grande prédilection toute particulière pour la musique allemande :
comme beaucoup de ses contemporains, il admirait le Freischütz, le grand opéra romantique de
Weber représenté dès 1825 à Paris ; et dans son grand ouvrage critique de 1864, le livre intitulé
William Shakespeare, il écrit que « la musique est le verbe de l’Allemagne », « Le choral de Luther
est un peu une marseillaise. (…) La Liedermusik, dont le Roi des Aulnes de Schubert est le chefd’œuvre, fait partie de la vie allemande ». Et, un peu plus loin, au terme de sa vaste revue de tous
les génies de l’humanité depuis l’Antiquité, Hugo s’attache à trouver qui fut le plus grand homme
de l’Allemagne : « Aussi peut-on dire que les plus grand poètes de l’Allemagne sont ses musiciens,
merveilleuse famille dont Beethoven est le chef » (…).
Outre cette immense admiration pour Beethoven, Hugo comptait parmi les compositeurs de son
époque plusieurs amis dont il appréciait le talent, et qui appartenaient à cette première génération de
romantiques, si féconde en génies artistiques. Le poète a ainsi entretenu des relations amicales avec
Berlioz, lequel, comme Hugo, vouait une admiration sans bornes à Beethoven. L’histoire a
rapproché l’auteur d’Hernani et celui de la Symphonie fantastique, puisque les deux œuvres
emblématiques du romantisme français, qui auront chacune été à l’origine d’une révolution et qui
auront toutes les deux suscité les passions les plus extrêmes, ont été créées la même année, en 1830,
à quelques mois d’intervalle. Berlioz soutint d’ailleurs Hugo lors de la bataille d’Hernani. Hugo fut
également l’ami de Franz Liszt, qui s’inspira à plusieurs reprises des œuvres de l’auteur français,
tant pour ses compositions symphoniques que pour ses mélodies et ses pièces pour piano. Deux
poèmes symphoniques portent le titre de poèmes de Hugo : Ce qu’on entend sur la montagne, tiré
des Feuilles d’automne, et Mazeppa, tiré des Orientales, dans lequel il suit assez fidèlement la
trame du poème de Hugo (supplice de Mazeppa et transfiguration). Ce dernier poème avait d’abord
inspiré Liszt dans la quatrième des Douze Etudes d’exécution transcendantes. Enfin, le grand
compositeur hongrois se permit de « déposer de la musique aux pieds des vers » de Victor Hugo, ce
qui mit en musique les vers de Hugo dans de magnifiques mélodies (entre autres, Oh ! quand je
dors, Comment, disaient-ils…), ce qui nous amène à évoquer pour finir les rapports de la poésie de
Hugo et de la mélodie.
En effet, nombreux sont les compositeurs qui ont mis en musique des poèmes de Victor Hugo :
outre Liszt, Bizet, Saint-Saëns, Lalo, Massenet, Franck, Fauré, et même Wagner, ont composé des
mélodies sur des textes du poète français. Les poèmes utilisés sont le plus souvent issus des recueils
écrits avant l’exil de 1852 : Les Orientales, Les Chants du crépuscule, Les Rayons et les Ombres
(dont le poème « Autre Guitare » a connu un succès certain auprès des musiciens puisqu’il a été
repris par Bizet, Lalo, Massenet, et Saint-Saëns), … Ils figurent souvent parmi les plus courts, et
parfois les plus anecdotiques, de leur auteur, telle cette Eglogue tirée des Contemplations et mise en
musique par Léo Delibes. Les compositeurs se heurtaient en effet à un problème de taille, puisque,
comme le rappelle J. Gaudon, Hugo « est le poète des formes amples, des envolées lyriques, des
récits épiques, des larges coulées d’alexandrins dont la respiration poétique est inimitable et qui
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découragent toute transcription vocale ». La mise en musique des poèmes de cette veine de Hugo,
que l’on trouve notamment dans Les Contemplations, La Légende des Siècles, ou les grands cycles
métaphysiques comme La Fin de Satan, déborderait le simple cadre étroit et intime de la mélodie,
ce qui a conduit Liszt pour Mazeppa, ou encore César Franck pour Les Djinns à adopter pour les
illustrer la forme du poème symphonique qui leur semblait plus adéquate. Finalement, dans ces
poèmes, Hugo, par son art, a lui-même réduit pour les compositeurs les possibilités d’écrire de la
musique sous ses vers, et a contraint les plus talentueux à chercher de nouvelles formes qui pussent
mieux s’adapter au souffle de ses œuvres les plus significatives.
D’après Christophe CORBIER
Texte réajusté par Arnaud LASTER, Maître de conférences de littérature française à la Sorbonne
Nouvelle (Université Paris 3), vice-président de la Société des Amis de Victor Hugo, président du
Festival Victor Hugo et Égaux
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Projet de programme…
L’une des idées maîtresses de cette prestation est de mettre à l’honneur la poésie de Victor HUGO à
travers des mélodies de compositeurs que nous classerions en deux catégories : ceux dont la
notoriété n’est plus à établir, mais aussi ceux qui ont été illustres de leur vivant mais auxquels la
postérité a fait l’offense de l’oubli. Notre volonté est donc de « rendre au jour », fusse pour de brefs
instants, l’œuvre de ces derniers. La liste de morceaux ci-dessous vous est volontairement proposée
sous une forme provisoire et non exhaustive, de façon à permettre d’éventuels adaptations de la
programmation selon la demande. Nous pourrions par exemple imaginer, comme évoqué en
introduction de ce dossier, un programme très éclectique, détaillant un large panel de compositeurs,
un autre centré sur les mélodies de Jules MASSENET et ses élèves, des programmes thématiques
selon les recueils d’où sont issus les textes (Les Orientales, Les Contemplations…)…
De même, dans un souci d’adaptation au contexte géographique, nous proposons deux formules
d’accompagnement, l’une au piano, l’autre à la harpe (morceaux suivis de la lettre H entre
parenthèses).
Un programme comportera 15 à 20 mélodies selon le minutage, ainsi que 2 ou 3 pièces pour piano
seul ou harpe seule selon l’option envisagée. Les morceaux feront l’objet d’une brève présentation
orale. La durée d’un programme sera de l’ordre d’1h15 sans entracte.
Morceaux proposés :
La chanson du fou – Georges BIZET
Adieux de l’hôtesse arabe – Georges BIZET
Sara la baigneuse – Pauline VIARDOT
Toréador – Pauline VIARDOT
Eglogue – Léo DELIBES
L’absent – Gabriel FAURE
Tristesse d’Olympio – Gabriel FAURE
Dans les ruines d’une abbaye – Gabriel FAURE
Puisqu’ici bas toute âme – Gabriel FAURE
Sérénade – Charles GOUNOD
Le pas d’armes du roi Jean – Emmanuel CHABRIER
Oh quand je dors – Franz LISZT
J’étais seul près des flots – Charles-Marie WIDOR
Qu’un songe au ciel m’enlève – Charles-Marie WIDOR
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La Nuit – Jules MASSENET
Soleil couchant – Jules MASSENET
Etre aimé – Jules MASSENET
La nuit – Jules MASSENET
Guitare – Jules MASSENET
Si mes vers avaient des ailes – Reynaldo HAHN
Rêverie – Reynaldo HAHN
Puisque j’ai mis ma lèvre à ta coupe – Reynaldo HAHN
Rêve – Ernest MORET
La Captive – Hector BERLIOZ
La Captive – Benjamin GODARD
Demain dès l’aube – Benjamin GODARD
Viens, une flûte invisible – Francis POULENC (inédit)
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Les artistes...
Michèle Command, soprano
Native du Sud Ouest de la France, Michèle Command fait ses
études au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris,
où elle obtient un premier prix de chant et d'art lyrique. Tout en
poursuivant sa carrière théâtrale, Michèle Command est l'invitée de
concerts prestigieux en France et à l'étranger. Après des débuts à
Lyon dans La Bohème et dans La Traviata, elle enregistre dans Don
Quichotte de Massenet, aux côtés de Régine CRESPIN, sous la
direction de Richard BONYNGE. Elle débute à l’Opéra de Paris
dans le rôle de Siebel, dans Faust, sous la direction de Georges
PRETRE.
Elle enregistre le rôle de Mélisande dans Pelléas et Mélisande de
Debussy sous la direction de Serge BAUDO, et ayant eu le
privilège de travailler avec Olivier MESSIAEN lui-même, devient
une des grandes spécialistes de ce compositeur et enregistre
l'intégrale de ses mélodies, enregistrement qui obtînt le Prix Charles
Cros.
Michèle Command remporte un vif succès en Allemagne, en Russie
et aux Pays-Bas, en interprétant des œuvres de Berlioz dont Les
Nuits d'Eté, et les Chants d’Auvergne de Canteloube, sous les
directions de Michel PLASSON et Serge BAUDO. Elle aborde dès
le début de sa carrière les grands rôles mozartiens tels que Flordiligi
dans Cosi Fan Tutte et Elvira dans Don Giovanni, ainsi que le
répertoire Italien notamment dans Un bal Masqué. La Bohème, Le
Trouvère…
Elle a également à cœur de défendre le répertoire français; elle
chante ainsi le rôle de Guiletta/Antonia dans les Contes
d'Hoffmann, Micaela dans la production de Carmen de Bizet à
Bercy, la seconde prieure dans Dialogue des Carmélites, Louise de
Charpentier. En 1993, elle est Mireille de Gounod à l'Opéra
Comique à Paris. Lors du premier Festival Massenet, la critique
est unanime pour louer sa très belle prestation de l'oratorio de
Massenet La Vierge sous la direction de Patrick FOURNILLIER,
qui a fait l'objet d'un enregistrement discographique pour la firme
Koch International, et qu'ils ont eu la chance de redonner au
prestigieux Festival du Printemps de Prague. Michèle Command a
d'interprété Catherine d'Aragon dans Henry VIII de Saint-Saëns,
puis Médée de Cherubini, au Théâtre Impérial de Compiègne.
Viendront ensuite les rôles de Mimi dans La Bohème de Puccini à
Marseille, et aborde puis Desdémone dans Otello de Verdi, Tosca
de Puccini à St-Céret, et Chimène, dans Le Cid de Massenet.
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Depuis une dizaine d’années, Michèle COMMAND se consacre à
l’enseignement, à l’occasion de master-class en France et à
l’étranger, ainsi qu’au Conservatoire Gabriel Fauré, à Paris. Elle a
enregistré plus d’une vingtaine d’ouvrages disponibles en CD ainsi
que deux DVD. Dernièrement, elle vient d’enregistrer des mélodies
de Bizet et Ravel pour le Reader Digest. Elle participera, en 2012,
au concert conférence consacré à l’oratorio Marie-Magdeleine, de
Massenet, organisé au Musée Tourguéniev à Bougival.
Héloïse Dautry, harpiste
Héloïse DAUTRY a étudié au Conservatoire National de Région de
Montpellier dans la classe d’Evelyne HAUT-LABOURDETTE où
elle a obtenu en 1996 le Diplôme d’études musicales de harpe
mention très bien et au Conservatoire National de Région de Paris
dans la classe de Brigitte SYLVESTRE où elle a obtenu en 1999
un Premier Prix à l’unanimité du jury. Elle s’est également
perfectionnée auprès de Marie-Claire JAMET.
Passionnée par la création contemporaine, elle a travaillé en étroite
collaboration avec les compositeurs Kaija Saariaho, Örjan Sandred,
Georges Aperghis, Jean Batigne, Eric Scrève et Schuya Xu. Invitée
en 2004 par la Philharmonie de Berlin, elle crée Terrestre de Kaija
Saariaho, avec les musiciens Garth Knox, Anssi Karttunen et
Camilla Hoitenga. En 2009, au festival Ultraschall de Berlin, elle
enregistre et crée Whirl of Leaves d’Orjan Sandred, œuvre dédiée à
son duo avec la flûtiste Camilla HOITENGA.
Elle est régulièrement invitée à de nombreux festivals en France
comme à l’étranger. On a pu l’entendre en Allemagne, au Berliner
Festspiele, au Schleswig Holstein Musik Festival, à la Philharmonie
de Cologne, en Azerbaidjan (tournée organisée par le centre
culturel français), en France au Festival de Montpellier Danse, au
festival d’art sacré du Couseran en Ariège, au Festival de l’Abbaye
de Valmagne, et en concert à Paris, Lyon, Clermont-Ferrand, Le
Mans, La Réunion…
Dernièrement, elle a été invitée, en tant que soliste, à jouer le
concerto d’Aranjuez de Rodrigo avec l’Orchestre National de
Montpellier et en Avril 2010 à jouer avec l’orchestre de Belgrade
pour l’ouverture du festival international de harpe de Belgrade : les
Danses de Claude Debussy ainsi qu’une création pour harpe et
orchestre à cordes de Dragan LATINCIC.
Parallèlement à sa carrière de concertiste, titulaire du diplôme d’état
de harpe elle enseigne au CNR National de Montpellier.
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Vous pouvez écouter Héloïse Dautry sur le CD Cracks and
Corrosion chez NAXOS.
Hervé Oléon, baryton martin
D’abord élève de Jocelyne MATON, puis Paul FINEL, de l'Opéra,
il poursuit son parcours vocal auprès de Michèle COMMAND,
Philippe MADRANGE et Viorica CORTEZ.
Ancien membre de la Compagnie Bel Canto, de Clermont-Ferrand,
vacataire à l’Opéra National de Paris de 2002 à 2009, co-fondateur
de l’Ensemble de solistes Artémis, il se produit sur scène dans des
rôles tels que Valentin (Faust), Escamillo (Carmen), le comte des
Grieux (Manon), Calchas (La belle Hélène), le commissaire
révolutionnaire (Le Dialogue des carmélites), l’abbé Bridaine (Les
Mousquetaires au couvent), Enée (Didon et Enée, à l’Orangerie de
Roissy en 2010)...
Au sein des Chœurs de l’Opéra National de Paris, il se participe
notamment aux productions de Manon (direction Gary Bertini, mise
en scène Gilbert Deflo), la Chauve-Souris (direction Vladimir
Jurowsky, mise en scène Colline Séreau), Cosi fan tutte (direction
Gustav Kuhn, mise en scène Patrice Chéreau) et La Maison des
Morts (direction Mark Albrecht, mise en scène Klaus Gruber).
Il ne néglige pas pour autant la mélodie (oeuvres de Berthomieu,
Poulenc, Ibert, Gounod, Berlioz...) le lied (oeuvres de Schubert,
Brahms...) ou l'oratorio (Le Messie de Haëndel, Passions et
Oratorio de Noël, cantates, Magnificat de Bach, Requiem et Messes
brèves de Mozart, Petite Messe solennelle de Rossini et
dernièrement, L'Enfance du Christ de Berlioz).
Depuis 1993, il s’est produit comme soliste avec des formations
telles que le Choeur de l'Abbaye de Sylvanès, l'Orchestre
Philharmonique d'Arménie, l'ensemble Musica Cum Canto,
l'Académie de Musique ancienne de Montpellier, le Choeur
universitaire de Clermont-Ferrand et l'Orchestre des Archets de
Paris, le Mary Washington Orchestra, l’Orchestre de Chambre
Régional d’Ile-de-France, le Chœur et l’Orchestre Arioso… dans le
cadre de divers festivals en Languedoc-Roussillon (Estival des la
Cité de Carcassonne, Festival Jean-Pierre Cavaillé de Vinça,
Festival de Javols-Anderitum, Musicales de La Capelle…), MidiPyrénée (Festival de l’Abbaye de Sylvanès), Limousin, Auvergne,
Bourgogne, à ainsi qu'en Italie (Volterra), en Allemagne (Freiburg
et Berlin) et aux Etat-Unis (Fredericksburg).
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Son intérêt pour la pédagogie vocale l'amène à intervenir auprès de
plusieurs formations chorales ainsi qu’en milieu scolaire et en
Institut Universitaire de Formation des Maîtres, en Lozère et en
région parisienne.
En 2011, il est soliste dans le Stabat Mater de Dvorak et l’Ode pour
l’anniversaire de la Reine Mary de Purcell dans le cadre du Festival
de Claye-Souilly (77) et dans la reprise de la Suite Symphonique
Dogora, d’Etienne Perruchon avec l’Orchestre du Val-Maubuée, il
participe au Printemps des Poètes, avec cinq représentations au
Musée Balzac à Paris, ainsi qu’à une série quatre de récitals
consacrés à Ronsard en Touraine. En septembre, il se produira dans
le programme « E viva Puccini » à Paris. En 2012, il coordonnera,
sous l’égide de l’Association Massenet Internationale, une concertconférence exceptionnel consacré à Marie-Magdeleine de Jules
Massenet, au Musée Tourguéniev de Bougival, avec la participation
de Michèle COMMAND. Le texte de cette conférence fera l’objet
d’une publication par l’Association Massenet Internationale et les
Cahiers Ivan Tourguéniev.
Alexis DUBROCA, pianiste
Après des études musicales au CCR de Cergy-Pointoise, dans la
classe de Christophe HENRY, Alexis DUBROCA obtient son
DEM en 2004. En 2005, il obtient un Prix de Perfectionnement en
Musique de Chambre. En 2007, il obtient un Premier Prix de piano
au CRR de Boulogne-Billancourt, dans la classe d’Hortense
CARTIER-BRESSON. 2009 est couronnée par l’obtention du
DNSPM d’accompagnement au CNSMD de Lyon. Enfin, en juin
2011, il décroche son Master d’accompagnement au CNSMD de
Lyon, dans la classe de Michel TRANCHANT, avec mention Très
Bien à l’unanimité avec félicitations.
Parallèlement à ce cursus, il participe aux master-class de Claire
DESERT, Brigitte ENGERER, Marie-Josèphe JUDE, Michel
BEROFF, Jean-Philippe COLLARD, Christian IMMLER, François
LE ROUX, Roger MURARO et Udo REINEMANN.
Accompagnateur de la classe de chant du CRR de Cergy-Pontoise
en 2003-2004, puis professeur de piano à l’Ecole de musique de
Sannois (95) en 2005, il accompagne régulièrement les chœurs du
CRR de Boulogne-Billancourt, sous la direction de Claire
MARCHAND et Caroline GAULON, ainsi que le stage de chant Les
Voix de l’Aure, à Bayeux (14).
Depuis 2008, il se produit régulièrement en duo avec la mezzosoprano Simona CARESSA. Il intervient à l’Opéra de Lyon, dans le
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cadre du Mai Musical de Menton et du Festival de Menton. Il est
actuellement accompagnateur de la filière voix du CRC de
Vincennes. Dernièrement, il s’est produit en récital avec la
Compagnie Lyrique APRES UN REVE à Paris et a accompagné la
master class d’Alain GARICHOT (metteur en scène)
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L’association RES LYRICA...
L’association RES LYRICA a vu le jour début 2010 à l’initiative du baryton Hervé OLEON et de
la soprano Lucile MAYNARD. Elle a pour vocation l’organisation de prestations musicales, en
partenariat avec différents producteurs de concerts. Au centre de ce dispositif, des artistes, bien sûr,
et le répertoire lyrique sous toutes ses formes : musique ancienne, opéra, opérette, mélodie… Pour
ses deux premières années d’existence, l’association RES LYRICA a piloté plusieurs projets
importants :
un récital consacré aux motets français du 19e et du 20e siècle, dans le cadre prestigieux des
DIMANCHES MUSICAUX en l’église de LA MADELEINE à Paris,
deux récitals consacrés à la mélodie française, en l’occurrence « Nuits d’été… » et « Oiseaux de
nuit et autres bestioles… », à Sainte-Enimie (Lozère),
un récital intitulé « Le siècle d’or de Versailles », à l’occasion de l’ouverture des PETITES
SAISONS MUSICALES DE LA ROQUETTE, en l’église Notre-Dame d’Espérance à Paris
un récital intitulé « Les grandes heures du motet français », dans le cadre des MUSICALES DE
SAINT-JEAN-BAPTISTE DE BELLEVILLE, à Paris,
un concert de l’Avent, en église Sainte-Rosalie, à Paris, avec orgue, deux sopranos et baryton,
un concert intitulé « E viva Puccini », en l’église Sainte-Rosalie, à Paris, avec orgue, soprano,
baryton et clarinette.
En 2012, elle s’associera aux commémorations du centenaire de la mort du compositeur Jules
MASSENET, à travers un concert-conférence exceptionnel au musée Tourguéniev, à Bougival,
« Pauline Viardot et Jules Massenet : Marie-Magdeleine, à la croisée des chemin… », avec la
soprano Michèle COMMAND et au piano Quentin MALINAS. Le texte long de cette conférence
fera l’objet d’une publication par l’Association Massenet Internationale et les Cahiers Ivan
Tourguéniev. Le Musée Tourguéniev accueillera également une exposition sur le même thème,
coordonnée par l’association RES LYRICA.
D’autres projets sont également en cours d’élaboration, notamment dans le cadre des PETITES
SAISONS MUSICALES DE LA ROQUETTE, les DIMANCHES MUSICAUX de LA MADELEINE, à
Paris, et le FESTIVAL D’ORGUE DE CHAMPCUEIL, dans l’Essonne.
Sont membres d’honneur de l’association RES LYRICA :
Madame Denise DUVAL, soprano
Madame Michèle COMMAND, soprano
Madame Viorica CORTEZ, mezzo-soprano
Madame Elizabeth COOPER, pianiste et chef d’orchestre
Madame Jocelyne MATON, soprano, de l’Opéra
Madame Huguette CALMEL, docteur d’Etat en Musicologie
Monsieur Paul FINEL, ténor, de l’Opéra
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Contacts
Association RES LYRICA
Chez Hervé OLEON, président
14 allée des Plumeraies
Résidence du Val de Marne, Bâtiment G1
93330 NEUILLY/MARNE
06 64 33 31 95
[email protected]
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