
qu’à la fin de ce séjour, on dut se séparer avec un sentiment de blessure et amertume. 
Comme nous l’avons appris lors de nos précédentes études de 1e épître aux Corinthiens, 
l’église  à  Corinthe  avait  de  multiples  problèmes  tels,  la  division  entre  les  membres, 
l’immoralité sexuelle, la consommation de la viande sacrifiée aux idoles, l’apport des 
différends auprès la juridiction mondaine, le manque d’amour à tel  point que chacun 
mange pour soi dans un coin de l’église, et surtout la disparition graduelle de la foi de 
la résurrection. Ayant un sentiment profonde du problème, Paul s’y était rendu, mais 
voilà  de  retour,  il  n’avait  que  des  blessures,  car  vis-à-vis de ses reproches, les gens 
fermaient le cœur comme rideau de fer. Néanmoins, sur le chemin de retour à l’Asie, 
Paul avait estimé nécessaire de revenir nouvelle fois à Corinthe. Mais au fur et à mesure 
que le temps passait, Paul s’était avisé différemment. Le temps n’était pas opportun. Son 
changement  de  plan  provoqua  un  préjugé  de  certins  Corinthiens  humanistes  qui  le 
critiquaient, en disant que Paul était une personne changeante selon la circonstance. Paul 
se défendit en disant qu'en lui il n’y a pas de oui et non, mais que oui, car il obéit à Dieu. 
Alors Paul se contenta de leur écrire une lettre, qui était la 1e épître aux Corinthiens.  
Alors quel était le but de la lettre de Paul ? Regardez le verset 3. « J’ai  écrit 
comme je l’ai fait pour ne pas éprouver, à mon arrivée, de la tristesse de la part de ceux 
qui devaient me donner de la joie. J’ai en vous cette confiance : ma joie est la vôtre à 
tous. » Ici, nous trouvons que Paul souhaitait pleinement que la situation soit réparée 
lors de sa prochaine visite chez les Corinthiens. Ceux-ci étaient les sujets qui devaient 
réjouir Paul, car ils étaient ses enfants spirituels. Mais malheureusement, ils l’attristaient 
par  leur  mauvaise  conduite.  Que  s’était-il passé ?  Au  milieu  de  Corinthiens,  s’était, 
pendant l'absence de Paul, infiltré un péché. Le péché « harmatia » en grec signifie 
coupure. Il peut être un acte d’ordre moral tel vol, adultère, meurtre, etc. Mais il peut 
être aussi un mal invisible et intérieur tel ingratitude, jalousie, division, etc. En tout cas, 
le péché est une coupure. Il fait couper avec Dieu et par conséquent avec les hommes. 
Les Corinthiens étaient remplis de joie quand ils avaient accepté l’évangile transmis par 
Paul,  mais  ce  moment  d’allégresse  ne  durait  pas  si  longtemps,  sans  tarder,  ils  se 
laissèrent dominer par de diverses pensées humaines, jusqu’à soulever le problématique 
sur l’autorité de Paul. Alors, Satan ne rata pas l’occasion, et fit un dégât non négligeable 
dans l’église, en faisant éloigner les gens les uns des autres, et en divisant l'assemblée 
par esprit des factions et parti-pris.  
Mais ici ce qui nous étonne, c'est que Paul, dans cette situation accablante, ne 
perdait pas l'assurance, à tel point de dire « ma joie est la vôtre pour tous. » Sa joie 
reviendra  et  cette  joie  deviendra  la  joie  de  toute  l’église  de  Corinthe.  D'où vient  cet 
espoir étincelant ? Tant que Paul a l’amour de Dieu pour les Corinthiens, nul ne peut 
asphixier l'espoir.  
Dans  ce  témoignage,  Paul  dit  qu’il  versait  des  larmes.  En  effet,  Paul  versait 
beaucoup  de  larmes  pour  ses  brebis.  Lisons  le  verset  4.  «  C’est  dans  une  grande 
affliction, le cœur serré, avec beaucoup de larmes, que je vous ai écrit, non pour vous 
attrister, mais pour que vous connaissiez l’amour extrême que j’ai pour vous. » Il semble 
que Paul se vantait. Mais ce n’est pas le cas. Paul avait l'habitude de s’exprimer, « je 
souhaite que vous n’ignorez pas ceci ou cela ». Et cela comprend ses propres actions. 
Ce n’était pas pour se manifester dans la mérite, mais c’était pour que les ouailles en