Analyse exerg´
etique du couple pile `
a combustible
SOFC/r´
ecup´
erateur de chaleur
Alexandre VAUDREY1, Philippe BAUCOUR1, Franc¸ois LANZETTA1, Raynal GLISES1
1Institut FEMTO-ST, Departement ENISYS, Parc technologique, 2. av. Jean Moulin, 90 000 Belfort.
(auteur correspondant : alexandre.v[email protected])
R´
esum´
e - Nous proposons ici l’utilisation d’un r´
ecup´
erateur de chaleur dans un syst`
eme pile SOFC
afin de confier aux gaz d’´
echappement le chauffage des gaz d’admission, l’exergie thermique importante
rejet´
ee par la pile peut alors ˆ
etre pr´
eserv´
ee en vue d’une utilisation dans le cadre d’un cycle combin´
e
avec un moteur thermique. Une fois le mode de fonctionnenent du couple pile/r´
ecup´
erateur d´
etermin´
e,
une analyse exerg´
etique est men´
ee, qui permet la mise en ´
evidence du gain potentiel issu d’un tel choix.
Nomenclature
Cpchaleur sp´
ecifique molaire, J·mol1·K1˙
Wpuissance ´
electrique, W
˙
Cd´
ebit thermique, W·K1wtravail molaire, J·mol1
cd´
ebit thermique molaire, J·mol1·K1xfraction molaire
ex exergie molaire, J·mol1
symboles grecs
Etension ´
electrique, V
ε
efficacit´
e d’un ´
echangeur thermique
Fconstante de Faraday
ν
coefficient stœchiom´
etrique
henthalpie molaire, J·mol1Θfacteur de Carnot
Icourant ´
electrique, A˙
ξ
vitesse r´
eactionnelle, mol ·s1
Nquantit´
e de mati`
ere, mol
Indices
NUT nombre d’unit´
es de transfert de chaleur c chaud
ppression, Pa d d´
etruite
˙
Qpuissance thermique, We entr´
ee de la pile
qchaleur molaire, J·mol1f froid
Rrapport des d´
ebits thermiques milieu ambiant
sentropie molaire, J·mol1·K1p pile
Ttemp´
erature, ˚Cr r´
eaction chimique
Ufacteur d’utilisation rev r´
eversible
1. Introduction
Du fait de sa temp´
erature ´
elev´
ee de fonctionnement, une pile `
a combustible
SOFC
n´
ecessite
pour fonctionner dans des conditions optimales, que l’on ´
echauffe ses r´
eactifs (carburant et air)
pr´
ealablement `
a leurs admissions. Ceci permet de pr´
eserver le caract`
ere isotherme du syst`
eme
en ´
evitant la naissance d’h´
et´
erog´
en´
eit´
es de temp´
erature dommageables aux mat´
eriaux le consti-
tuant. Lorsque la pile ne peut disposer d’une source de chaleur autre qu’elle mˆ
eme, les r´
eactifs
doivent ˆ
etre chauff´
es directement `
a son contact, consommant une partie de la puissance ther-
mique qu’elle produit. Cependant, ´
etant donn´
ee la temp´
erature ´
elev´
ee `
a laquelle elle op`
ere, ce
proc´
ed´
e de chauffage induit la destruction d’une grande quantit´
e d’exergie, qu’il pourrait ˆ
etre
int´
eressant de transformer partiellement en travail utile `
a l’aide d’un cycle combin´
e.
Afin de limiter le gaspillage de cette exergie thermique, un mode alternatif de chauffage
des r´
eactifs peut ˆ
etre envisag´
e, bas´
e sur l’utilisation de la chaleur sensible contenue dans les
gaz d’´
echappement de la pile. Le transfert de la chaleur entre les gaz s’´
echappant de la pile et
ceux qui l’alimentent peut ˆ
etre assur´
e par un ´
echangeur thermique sp´
ecifique, le r´
ecup´
erateur
de chaleur. Supposant dans un premier temps que ce dernier est un simple ´
echangeur contre-
courant, nous d´
eduirons des conditions de fonctionnement de la pile le nombre d’unit´
es de
transfert de chaleur (NUT) n´
ecessaire. Plusieurs configurations d’alimentation seront ´
etudi´
ees
et celle qui semble r´
epondre le mieux aux diff´
erentes contraintes techniques sera finalement
analys´
ee d’un point de vue exerg´
etique.
2. La pile `
a combustible SOFC
2.1. Pr´
esentation
La pile `
a oxydes solides est, de toutes les piles `
a combustible, celle qui fonctionne dans
la plage de temp´
erature la plus ´
elev´
ee, typiquement entre 700˚C et 1 000˚C [1]. Son mode
de fonctionnement est bas´
e sur l’oxydation, `
a son anode, du carburant par des anions O2;
des ´
electrons ´
etant lib´
er´
es `
a cette occasion. Les ions en question ont pr´
ealablement travers´
e
l’´
electrolyte apr`
es avoir ´
et´
e produits par la combinaison du comburant (le dioxyg`
ene) avec les
´
electrons issus de l’anode. Ainsi, quel que soit le carburant utilis´
e, la demi-r´
eaction ´
electro-
chimique `
a la cathode de la pile va induire une consommation de dioxyg`
ene :
1/2·O2+2·eO2(1)
Une pile de ce type est g´
en´
eralement aliment´
ee en air, le dioxyg`
ene n´
ecessaire en ´
etant
directement extrait. Diff´
erents carburants peuvent ˆ
etre utilis´
es, dont par exemple le dihydrog`
ene,
oxyd´
e selon la demi-r´
eaction suivante :
H2+O22·e+H2O(2)
le principal produit de r´
eaction synth´
etis´
e`
a l’anode est de la vapeur d’eau. Il est par ailleurs
possible d’utiliser comme carburant du m´
ethane extrait de gaz naturel ou de produits de la
biomasse, que celui-ci soit ou non g´
en´
er´
e par un r´
eformeur situ´
e en amont de la pile.
2.2. Bilan exerg´
etique
En tant que syst`
eme ouvert ´
echangeant des puissances ´
electrique et thermique avec son
milieu ext´
erieur, tout en h´
ebergeant une r´
eaction chimique exothermique, la pile `
a combustible
peut-ˆ
etre repr´
esent´
ee par les bilans d’´
energie et d’entropie suivants [2] :
˙
W=rh(Tp)·˙
ξ
˙
Qi˙
S=rs(p,Tp)·˙
ξ
+˙
Q/Tp[W](3)
avec ˙
Wet ˙
Qles puissances ´
electrique et thermique produites par la pile fonctionnant `
a la
temp´
erature Tpet i˙
Sson taux de production interne d’entropie. rh(rs) est l’enthalpie (en-
tropie) molaire de r´
eaction et ˙
ξ
la vitesse r´
eactionnelle ( ˙
ξ
= (˙
Nj/
ν
j)jR= ( ˙
Nk/
ν
k)kPavec
ν
les coefficients stœchiom´
etriques de chacun des composants de la r´
eaction). pest le vecteur
des pressions partielles des diff´
erents constituants chimiques gazeux pr´
esents au sein de la pile.
La combinaison des relations (3) par la temp´
erature ambiante Tpermet d’exprimer le bilan
exerg´
etique de la pile [2]. En ramenant les puissances `
a la vitesse r´
eactionnelle ˙
ξ
, on peut ´
ecrire
que pour chaque mole de dihydrog`
ene consomm´
ee, la pile produit le travail ´
electrique [2] :
w=rex(p,Tp)q·ΘpT·is[J·mol1](4)
avec rex =rhT·rsl’exergie de r´
eaction, Θp=1T/Tple facteur de Carnot bas´
e sur la
temp´
erature Tpde la pile et w, qet isles ´
energies ´
electrique, thermique et le taux de production
d’entropie, tous divis´
es par la vitesse de r´
eaction. Le dernier terme de la relation pr´
ec´
edente,
exd=T·is, est appel´
edestruction molaire d’exergie.
2.3. Exergie de r´
eaction
L’exergie apport´
ee par les r´
eactifs chimiques est repr´
esent´
ee par l’exergie de r´
eaction rex,
d´
ependante des pressions partielles des diff´
erents r´
eactifs et produits, dont les valeurs sont
Figure 1
:
D´
ebits molaires ´
echang´
es par une pile SOFC aliment´
ee en air et
H2
pur.
d´
eduites des bilans de mati`
eres appliqu´
es aux deux ´
electrodes de la pile. On introduit ainsi les
facteurs d’utilisation du carburant et du comburant UH2et UO2, qui repr´
esentent le rapport de la
quantit´
e de r´
eactif n´
ecessaire `
a la production de l’intensit´
e´
electrique I,`
a la quantit´
e fournie en
pratique `
a la pile. En supposant que la pile en question utilise comme carburant du dihydrog`
ene
pur, ce bilan est repr´
esent´
e sur le sch´
ema de la figure 1, sur lequel xO2,air repr´
esente la fraction
molaire de dioxyg`
ene contenue dans l’air. La fraction molaire moyenne de chacun des r´
eactifs
est alors approch´
ee par la moyenne arithm´
etique des fractions molaires en entr´
ee et sortie de la
pile : xi=xi,e+xi,s
2. Les enthalpies et entropies molaires de chacun des composants sont alors cal-
cul´
ees `
a l’aide de la temp´
erature et des fractions molaires moyennes, sur la base des corr´
elations
exp´
erimentales publi´
ees par le
National Institute of Standards and Technology
[3].
2.4. Destruction d’exergie
Outre l’exergie chimique et l’exergie thermique d´
ej`
a calcul´
ees (la quantit´
e de chaleur q
rejet´
ee ´
etant directement tir´
ee du bilan d’´
energie de (3)), le dernier terme manquant de l’ex-
pression (4) est l’exergie molaire d´
etruite exd, que l’on peut relier `
a la surtension ´
electrique aux
bornes de la pile. Lorsqu’une pile `
a combustible est aliment´
ee en r´
eactifs chimiques mais ne
produit pas de courant du fait de l’ouverture de son circuit ´
electrique, une tension ´
electrique
apparaˆ
ıt `
a ses bornes, appel´
ee tension d’´
equilibre ou tension r´
eversible [1], not´
ee ici Erev. La
fermeture du circuit ainsi que la production du courant ´
electrique Ifait chuter la tension aux
bornes de la pile. La diff´
erence Π(I)entre la tension d’´
equilibre Erev et la tension E(I)obtenue
est appel´
ee surtension ´
electrique. Le croisement des bilans d’´
energie et d’entropie (3) permet
alors d’exprimer la destruction d’exergie au sein de la pile en fonction de la surtension ´
electrique
[4,5]. Rapport´
ee `
a la vitesse de r´
eaction ˙
ξ
, on obtient la destruction molaire d’exergie :
exd=T·is= (1Θp)·Ne·F·Π(I)(5)
avec Nele nombre d’´
electrons ´
echang´
es pour chaque mol´
ecule de combustible consomm´
ee
(Ne=2 dans le cas des r´
eactions (1) et (2)). `
A noter que la relation E(I)entre le courant produit
et la tension mesur´
ee aux bornes de la pile est appel´
ee courbe de polarisation. La connaissance
de cette courbe de polarisation, des d´
ebits de r´
eactifs et de la temp´
erature de la pile permet la
d´
etermination de tous les termes pr´
esents dans le bilan d’exergie (4).
3. Le r´
ecup´
erateur de chaleur
3.1. Mode de fonctionnement
L’objectif du r´
ecup´
erateur de chaleur est donc, `
a l’aide d’un ou plusieurs des gaz d’´
echap-
pement de la pile, de chauffer un ou plusieurs de ses gaz d’admission jusqu’`
a une temp´
erature
la plus proche possible de Tp. Ceci implique que les d´
ebits thermiques ˙
Cdes ´
ecoulements chaud
et froid sont r´
epartis de telle mani`
ere que le point de pincement de l’´
echangeur se situe du cˆ
ot´
e
de la pile, soit du cˆ
ot´
e de l’entr´
ee chaude. Le r´
ecup´
erateur ´
etant pour le moment repr´
esent´
e
par un ´
echangeur de chaleur contre-courant, cette condition induit l’in´
egalit´
e˙
Cc>˙
Cf[6]. Le
choix du mode d’alimentation du r´
ecup´
erateur va donc d´
ependre directement du respect de
cette condition. Les d´
ebits molaires d’entr´
ee et de sortie de la pile pr´
esent´
es sur le sch´
ema 1
nous permettent alors d’exprimer les d´
ebits thermiques de ces mˆ
emes ´
ecoulements, r´
esum´
es
sous forme molaire dans le tableau 1.
Entr´
ee (froid) Sortie (chaud)
Anode cf,anod =Cp,H2
UH2cc,anod =1
UH21·Cp,H2+Cp,H2O
Cathode cf,cath =Cp,O2
2·UO2+1
xO2,air 1·Cp,N2
2·UO2cc,cath =1
UO21·Cp,O2
2+1
xO2,air 1·Cp,N2
2·UO2
Tableau 1
:
Tableau r´
ecapitulatif des valeurs des d´
ebits thermiques molaires
c=˙
C/˙
ξ.
Les termes Cpsont les chaleurs sp´
ecifiques molaires `
a pression constante des composants
gazeux, pris en moyenne sur l’intervalle de temp´
erature TTTp. Faisant varier les facteurs
d’utilisation des r´
eactifs dans les plages 50% UO2100% et 75% UH2100% et con-
sid´
erant une pile fonctionnant `
aTp=750˚C dans une ambiance `
aT=20˚C, les conductances
molaires correspondantes sont trac´
ees sur les graphiques des figures 2 et 3.
Figure 2 : D´
ebits thermique molaires des
´
ecoulements sortant de l’anode. Figure 3 : D´
ebits thermique molaires des
´
ecoulements sortant de la cathode.
On constate alors que :
quelle que soit UH2, le d´
ebit thermique de l’´
ecoulement de sortie de l’anode est sup´
erieur `
a
celui d’entr´
ee : un r´
ecup´
erateur de chaleur peut donc fonctionner seul sur l’anode de la pile;
quelle que soit UO2, le d´
ebit thermique de l’´
ecoulement de sortie de la cathode est inf´
erieur `
a
celui d’entr´
ee : un r´
ecup´
erateur de chaleur ne peut pas fonctionner seul sur la cathode;
le m´
elange des d´
ebits d’´
echappement est incapable de chauffer `
a lui seul les deux gaz d’ad-
mission de mani`
ere `
a ce que le point de pincement du r´
ecup´
erateur se trouve du cˆ
ot´
e de la
pile : un au moins des ´
ecoulements d’admission devra ˆ
etre chauff´
e au contact direct de la pile.
Consid´
erant tout cela, nous pouvons en d´
eduire un mode de fonctionnement satisfaisant du
couple pile SOFC/r´
ecup´
erateur, bas´
e sur l’utilisation du m´
elange des deux gaz d’´
echappements
comme fluide chaud servant `
a chauffer l’air alimentant la cathode de la pile. Le carburant, d’un
d´
ebit thermique d’entr´
ee moindre que celui du comburant, est quant `
a lui chauff´
e directement
au contact du corps de la pile.
3.2. Dimensionnement
Une fois le mode de fonctionnement choisi, il est possible de d´
eterminer le nombre d’unit´
es
de transfert de chaleur (NUT) du r´
ecup´
erateur permettant de chauffer l’air d’admission de la
temp´
erature de d´
epart T`
a la temp´
erature d’entr´
ee Te=TpTavec Tla valeur du pincement
du r´
ecup´
erateur. ´
Etant donn´
e que ˙
Cc>˙
Cf, on a l’efficacit´
e
ε
de l’´
echangeur [6] :
ε
=Tf,sTf,e
Tc,eTf,e=TeT
TpT=1T
TpTR=˙
Cf
˙
Cc=cf
cc=cf,cath
cc,cath +cc,anod (6)
Les termes csont les d´
ebits thermiques molaires du tableau 1. Ainsi, l’efficacit´
e du r´
ecup´
erateur
augmente avec la diff´
erence de temp´
erature TpTet en sens inverse de la valeur du pincement.
Figure 4 : Efficacit´
eεn´
ecessaire du r´
ecup´
erateur
en fonction de
T
et de la diff´
erence
TpT
.Figure 5 :
NUT
du r´
ecup´
erateur pour
UH2=90%
,
UO2=75%
.
L’efficacit´
e n´
ecessaire pour assurer le pincement Tdans le r´
ecup´
erateur est trac´
ee sur la figure
4 en fonction de TpT. Dans la gamme de temp´
eratures de fonctionnement des piles SOFC,
la valeur de
ε
ne d´
epend presque plus que de celle du pincement. Une valeur trop faible de
ce dernier peut amener `
a des efficacit´
es trop importantes non r´
ealisables en pratique. Dans les
mˆ
emes conditions et en consid´
erant les facteurs d’utilisation UH2=90%, UO2=75%, nous
avons trac´
e sur la figure 5 la valeur r´
esultante du NUT. Les r´
esultats obtenus sont ´
elev´
es, mais
globalement compatibles avec ceux correspondants `
a des r´
ecup´
erateurs de chaleur existants,
comme ceux utilis´
es par certaines turbines `
a gaz [7].
4. Analyse exerg´
etique de l’ensemble
Dans le bilan exerg´
etique (4), nous ne nous sommes int´
eress´
es qu’`
a l’expression de l’´
energie
´
electrique utile, l’exergie thermique rejet´
ee par la pile ´
etant suppos´
ee perdue. Imaginons main-
tenant qu’un moteur thermique est utilis´
e en cycle combin´
e avec la pile SOFC, transformant en
travail m´
ecanique une fraction de l’exergie thermique rejet´
ee par la pile. Lexergie totale que
nous allons chercher `
a maximiser est la somme des deux exergies pr´
ec´
edentes, c-a-d w+q·Θp,
´
egale d’apr`
es le bilan (4)`
arex(p,Tp)exd. Dans le cas o`
u l’un ou l’autre des gaz d’admis-
sion est chauff´
e au contact direct de la pile, la chaleur ainsi pr´
elev´
ee est retranch´
ee du terme q
et diminue ainsi la quantit´
e d’exergie thermique transmise au moteur thermique. Les quantit´
es
de chaleur n´
ecessaires aux chauffages du carburant et du comburant s’´
ecrivent ainsi :
qH2=Cp,H2
UH2
·(TeT)qair =Cp,air
2·xO2,air ·UO2
·(TeT)(7)
Nous avons consid´
er´
e une mˆ
eme valeur du pincement pour le processus d’´
echauffement
au contact de la pile et pour le r´
ecup´
erateur de chaleur. Ainsi, alors que sans r´
ecup´
erateur, la
quantit´
e d’exergie thermique r´
eellement transmise au moteur n’est plus que (qqH2qair)·Θp,
elle devient (qqH2)·Θpen pr´
esence de cet auxiliaire. La figure 6 pr´
esente la r´
epartition de ces
diff´
erentes exergies molaires, pour trois cas distincts. Les r´
esultats pr´
esent´
es sont ceux tir´
es des
1 / 6 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !