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Homélie du 4e dimanche de l’Avent (21 décembre 2014)
Le sacerdoce ministériel
L’épître de ce 4e dimanche de l’Avent commence par ces mots (1 Co 4, 1-2) : « Mes
Frères : Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs du Christ et des dispensateurs des
mystères de Dieu. Eh bien ! Ce que l’on cherche chez les dispensateurs, c’est que chacun soit
trouvé fidèle ». Elle nous invite donc à méditer sur le sacerdoce ministériel (le latin lit en
effet : « minístros Christi »). Le prêtre est un homme élu par Dieu (I), qu’Il charge d’être
dispensateur de ses mystères, d’abord par la fréquentation de Son Maître dans la prière (II),
puis comme l’homme de Ses sacrements (III).
I) Le prêtre est un homme élu par Dieu
a. Sacerdoce ministériel et sacerdoce baptismal
La réforme luthérienne qui ouvre la porte à l’hérésie protestante (1517) a voulu abolir
la distinction entre les deux sacerdoces : le sacerdoce ministériel d’une part et le sacerdoce
commun, ou royal, ou baptismal d’autre part. Nous le savons, par le baptême, chaque chrétien
devient à la fois prêtre, prophète et roi car il participe de la triple dimension de la vie du
Christ. En effet, chaque fidèle peut bénir (son enfant, une table) : il exerce alors la fonction
sacerdotale. Il peut aussi prophétiser : il n’est pas rare que des âmes privilégiées soient issues
du rang des simples fidèles, sans aucune consécration religieuse particulière (cf. la vénérable
Marthe Robin). Et pourtant, elles exercent une influence considérable sur l’Église car Dieu
leur a donné un charisme particulier. Enfin, le domaine le plus propre aux laïcs est assurément
l’office royal : on leur confie le gouvernement des choses de ce monde, la politique. Et ce
gouvernement commence avec soi-même, avec sa famille lorsqu’on en a la responsabilité.
Mais Dieu a choisi de mettre certains hommes à part (c’est là, je dirais, la meilleure
traduction de l’élection). Ils ont donc reçu un charisme particulier ou gratia gratis data. Celle-
ci est un don (gratia data) donné gratuitement (gratis). Cette grâce particulière, ce privilège
(privata lex/legis : loi particulière) n’est pas identique à la grâce sanctifiante reçue au baptême
par tous les baptisés (gratia gratum faciens : la grâce rendant agréable à Dieu, c’est-à-dire
sauvant). Mais ce privilège ne doit pas susciter de jalousie. Car jamais un charisme n’est pour
soi-même. Il oblige au contraire, en conscience, au service des autres. Il est pour tous les
membres du corps et non pas pour l’égoïsme ! Il est aussi parfois chèrement payé par de
nombreux sacrifices !
b. Le mystère de l’élection1
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1 Déjà dans l’ancienne Alliance, Dieu s’était mis à part un peuple, les Hébreux. Il voulait alors qu’ils ne se
refermassent pas sur eux-mêmes, non, mais qu’ils portassent son message aux autres peuples. Certes, de
nombreuses prescriptions existent dans les Saintes Écritures pour les distinguer des autres peuples et on retrouve
une dimension du pur et de l’impur, une séparation forte. D’ailleurs, la religion juive est sans doute la moins
prosélyte de tous. On naît juif par sa mère, on ne le devient pratiquement jamais (et si d’aventure on s’y risque,
fort long est le chemin).
Cependant, l’Histoire Sainte nous enseigne quelque chose. Cette élection du peuple juif était aussi pour
témoigner auprès des autres peuples l’adoration du Dieu unique dont ils sont les premiers à avoir témoigné. De
nombreuses prophéties (Ézéchiel, Isaïe par exemple) impliquent les autres Nations (en hébreu, goy/goyim = en
latin, gens/gentes qui donne l’apôtre des Gentils pour St. Paul). De même, le mélange qui intervint au cours de
l’histoire n’est pas sans signification en terme d’évangélisation : la fragilité d’un petit peuple compris entre les
grandes puissances que sont les Assyriens-Chaldéens ou les Égyptiens (déjà Abraham fait tout ce chemin),
soumis aux attaques des voisins philistins, édomites, moabites, puis à l’invasion assyrienne du royaume d’Israël
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Le signe de l’élection du prêtre est la promesse de célibat qu’il fait lorsqu’il devient
diacre (forme ordinaire) ou sous-diacre (forme extraordinaire). S’il ne peut être marié, c’est
qu’il s’est déjà donné et n’a pas loisir de se reprendre. Il a le cœur déjà pris, ayant épousé
mystiquement l’Église comme le Christ l’a fait avant Lui car il est du côté de l’époux (un
consacré : moine ou religieux, ou les membres de l’ordre des vierges ou des veuves est du
côté de l’épouse).
Le prêtre appartient à la hiérarchie de l’Église, qui ne vaut que pour les ministères
ordonnés (épiscopat, sacerdoce, diaconat). Mais là, force est de constater que l’histoire de
l’Église a apporté des nuances de taille dans l’interprétation du ministère ordonné2. Depuis
Vatican II, il est clair qu’on considère que l’évêque a la plénitude du sacerdoce (il est le seul à
pouvoir administrer les 7 sacrements, sans rien demander à personne). Mais longtemps,
durant tout le Moyen-Âge et l’époque moderne (donc incluant le concile de Trente), on a
définit bien plus le sacrement de l’Ordre par rapport à l’Eucharistie. Or, de ce point de vue-là,
rien ne distingue le prêtre de l’évêque. L’ordre a été définit comme un sacrement conféré par
degré (7 degrés décomposés en 4 ordres mineurs : portier, exorciste, lecteur, acolyte et 3
ordres majeurs : diacre, sous-diacre et prêtre). On le voit, l’évêque n’était pas inclus. Le degré
suprême est le sacerdoce car il préside à l’Eucharistie. On n’employait pas d’ailleurs
l’expression d’ordination épiscopale, mais celle de sacre ou consécration, similaire à la
bénédiction d’un père abbé. Finalement, le sacre était non pas un sacrement mais un
sacramental. Dans les 7 degrés de l’ordination, plus que l’imposition des mains, c’était la
porrection (remise) des instruments qui constituait le rite majeur. Cela ne signifiait nullement
qu’on lui déniât tout pouvoir sur le prêtre, mais plutôt, comme pour le Père Abbé, qu’il avait
un pouvoir juridictionnel mais rien de plus en tant que sacrement. D’une certaine manière, les
tria munera ou trois offices étaient divisés : au prêtre, la sanctification, à l’évêque
l’enseignement et le gouvernement. On est pas totalement sorti de cette ambivalence
aujourd’hui.
II) Le prêtre est chargé d’enseigner les mystères de Dieu grâce à la prière
a. La prière, lieu où s’éprouve la fidélité du prêtre
Puisque le prêtre est le dispensateur des mystères de Dieu, il doit d’abord côtoyer son
Dieu, chercher Sa proximité. Ce sera pour lui le moyen d’être fidèle, puisque c’est la première
qualité du ministre. Comment Lui être plus proche que dans la prière ? La prière du prêtre
renvoie à l’autre promesse qu’il a faite à son ordination : célébrer l’office divin. Il doit donc
réciter le bréviaire, 5 fois (forme ordinaire) ou 7 fois par jour (forme extraordinaire). C’est
important de rester fidèle à cette promesse. Y manquer se paiera lourdement au Purgatoire
pour le prêtre.
La récitation des psaumes et des cantiques de l’Écriture Sainte nous fait entrer dans la
prière même de Jésus mais nous fait aussi adopter Son propre langage, le langage biblique.
Nourri de sa Parole, le prêtre emploie les mots du Christ, pense comme Lui, donc aime
comme Lui (lectio et dilectio). S’il n’a pas le temps de faire de lectio divina (ou méditation de
la Parole), ce sera déjà pour lui un bon moyen. Il doitt aussi naturellement nourrir son
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en -722 et la déportation et colonisation qui va faire de cette région la Galilée des Nations et la Samarie qui a du
mal à regarder vers Jérusalem ; l’invasion babylonienne de Jérusalem et du royaume de Juda et la déportation en
Chaldée en -598-587 ; sans parler ensuite des continuelles invasions étrangères : perse, égyptienne, grecque,
romaine le place à la rencontre de tant de peuples, comme une mission ad gentes avant la lettre.
2 Surtout celui de lévêque, éventuellement aussi le diaconat que nous laisserons de côté pour aujourd’hui.
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intelligence de recherche théologique (et je pense qu’il vaut parfois mieux lire les
commentaires des grands saints, outre leur vie, que les arguties de certains exégètes qui ne
cherchent qu’à nous dire que la Bible ne serait qu’un ramassis de reconstructions post-
pascales !). Pour entrer en plus grande communion avec Son Divin Maître, il doit aussi faire
oraison (1 h par jour paraît un bon rythme). De même, la direction spirituelle lui est
essentielle, avec la confession fréquente (au moins une fois par mois, à l’Opus Dei, une fois
par semaine).
b. Le sacrement de la messe vu du point de vue du prêtre
Le prêtre doit évidemment célébrer chaque jour la Ste. Messe, même s’il est seul, en
repos (souvent le lundi) ou en vacances ou encore isolé loin d’une église. Cette fidélité est
essentielle à la vie spirituelle du prêtre mais est trop souvent oubliée. Combien de prêtres se
dispensent bien trop vite de cela, arguant du fait que le droit canonique, ce qui est vrai,
n’oblige jamais à la célébration quotidienne de la Ste. Messe. Le problème est que le droit
canonique n’envisage guère que de donner les limites au-delà desquelles on est plus
catholique mais pécheur (par exemple qu’il est interdit de recevoir plus d’une offrande de
messe par jour). Il n’a pas pour vocation première à dire comment devenir saint ! Le droit
civil non plus n’indique pas combien de fois il faut manger par jour pour être en bonne santé.
C’est une évidence et lié au bon sens. Bon sens spirituel qui fait défaut. De même, le prêtre
doit savoir faire aimer la Ste. Messe à ses fidèles et faire en sorte que ceux-ci aient, dans leur
comportement extérieur qui n’est que le reflet de l’intériorité, la plus grande adoration de
Jésus présent dans la Très Saint-Sacrement de l’autel. Par exemple, la communion sur la
langue est un moyen puissant et clairement voulu par Dieu pour ne s’approcher qu’avec le
plus grand respect de la Ste. Eucharistie3. Des révélations privées montrent que Dieu le
souhaite ardemment (Bse. Mère Teresa de Calcutta qui trouvait que la communion dans la
main était le plus grand sujet d’inquiétude au monde et une abomination ; les âmes du
Purgatoire le répétant sans cesse à Maria Simma). -dessus aussi les prêtres auront à rendre
compte au Purgatoire !
III) Le prêtre est l’homme des sacrements de Dieu
Souvent, les fidèles voient dans le prêtre l’homme des sacrements, ce qu’il est
effectivement. Cependant, ce n’est qu’un des trois offices (tria munera < munus, muneris)
qui lui sont confiés.
a. Le munus sanctificandi
L’office de sanctification consiste donc ce travail d’administration des sacrements. Le
prêtre ne peut en conférer normalement que 5 sur 7 (la confirmation et l’ordination ne lui
étant pas attribuées, même s’il peut confirmer un adulte catéchumène ou même des jeunes par
délégation de l’évêque ; il impose aussi les mains aux ordinations) : 2 sont réitérables autant
qu’on le veut (l’Eucharistie et la confession), les autres sont rares (sacrement des malades =
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3 Je me réfère explicitement au livre de Mgr. Athanasius Schneider, évêque auxiliaire d’Astana (Kazakhstan),
Corpus Christi. La communion dans la main au cœur de la crise de l’Église, 2014
(http://renaissancecatholique.org/Corpus-Christi.html). Il se réfère clairement à la consultation faite par le Bx.
Paul VI pour savoir s’il fallait conserver ou non l’antique discipline de la communion sur la langue. Plus de 2/3
des évêques du monde entier ont répondu oui et cela a donné le texte Memoriale Domini qui est sciemment
bafoué par tant d’évêques et de prêtres, au point qu’une simple tolérance et devenue la norme, que ce qui est la
règle n’a plus droit de cité dans l’Église et est laissé à l’arbitraire des fidèles mal enseignés sur la question.
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extrême onction ; voire le mariage si l’on est veuf) ; le dernier, toujours unique (baptême).
Donc, par la force des choses, les 2 principaux sont les réitérables.
Pensons bien qu’il agit alors in persona Christi lorsqu’il administre les sacrements.
Lorsqu’on vient se confesser, c’est à Jésus Lui-même qu’on se confesse et on peut donc
s’adresser à son Créateur directement ! Le prêtre ne fait que prêter son oreille à Dieu et sa
bouche pour donner la formule d’absolution. Si le prêtre est indigne et peut-être bien plus
mauvais que son pénitent, il n’en demeure pas moins que le Christ agit en lui pourvu qu’il
accomplisse ce que prescrit l’Église en suivant le rituel. C’est tellement vrai que la validité du
sacrement n’est pas liée à la vertu du ministre ordonné. Les Patarini (1045-1089) étaient par
exemple membres d’un mouvement populaire qui refusait la validité des sacrements de
prêtres concubinaires (nicolaïtes). Mais Urbain II réaffirme leur validité ex opere operato (les
sacrements agissent par eux-mêmes, du simple fait que l’acte a été posé, pourvu que soit
respecté les éléments nécessaires à sa validité) et non pas ex opere operantis partir de
l’agent, suivant sa sainteté, comme pour les sacramentaux : bénédictions, prières).
b. Le munus docendi
Le prêtre reçoit un office d’enseignement : il l’accomplit par les homélies en
particulier, mais aussi parce que le catéchisme lui revient de droit, même s’il n’est pas
toujours dans la capacité d’assumer tous les niveaux et qu’il peut déléguer. C’est la fonction
la plus mise en avant pour le ministère épiscopal. Dans un cas comme dans l’autre, on attend
bien sûr une parfaite orthodoxie et non pas ses propres opinions. L’humilité du prêtre consiste
à recevoir la Vérité qu’est Jésus, transmise par le magistère bimillénaire de l’Église (qui ne
commence donc pas à Vatican II comme on aurait parfois l’impression) et à y adhérer avec
toutes nos facultés (intelligence pour la comprendre, volonté pour l’aimer, sensibilité pour en
vivre et la servir). On donne parfois l’impression avec tous les synodes diocésains ou romains
qu’il faudrait sans cesse réinventer les dogmes. Quelle énergie déployée pour rien ! Alors
qu’il suffit de trouver les moyens de rendre toujours plus accessibles les vérités éternelles.
c. Le munus regendi/gubernandi
Cet office de gouvernement est sans nul doute ce qui est le plus mal pensé et vécu. Le
prêtre a reçu la charge de paître le troupeau du Christ qui lui est confié. Il doit donc prendre
les décisions de gouvernement car il est dans la hiérarchie de l’Église et est supérieur de ce
point de vue-là aux laïcs.
Aujourd’hui, parce qu’on a une vision égalitariste dans l’Église qui n’est pas loin de
l’indifférenciation asexuée de l’imposture du gender, on veut faire croire que tout le monde
peut tout faire et donc la place du prêtre est prise par tous. Il n’y aura pas de renouvellement
des vocations sacerdotales sans une clarification très nette du rôle du prêtre par rapport aux
laïcs. Commander n’est pas se comporter en autocrate mais juste être chacun à sa place, c’est-
à-dire à celle voulue par Dieu. L’autorité qui émane de Jésus vient de Son être même (ex-
housia). Il est le Fils de Dieu : il peut commander à la nature, aux esprits impurs, aux
maladies, à la mort et tous ces éléments lui obéissent. Le prêtre est un alter Christus. Il a reçu
du Christ Son pouvoir et donc Son autorité. Il n’agit pas de soi-même mais à partir de Celui
qui l’a appelé (Jn 15, 16 : « Ce n'est pas vous qui m'avez choisi; mais moi, je vous ai choisis,
et je vous ai établis, afin que vous alliez, et que vous portiez du fruit, et que votre fruit
demeure, afin que, ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donne »).
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L’autorité légitime est faite pour faire grandir l’autre (auctoritas < augere), comme un
père avec son enfant, non pas pour le rabaisser et l’humilier. L’exercice de l’autorité est un
ministère, donc un service. Certes, le prêtre ne peut pas tout faire mais a besoin de la
collaboration de laïcs, toutefois, ils ne doivent pas chercher à le manipuler, à lui imposer leurs
vues comme on le voit si souvent, de manière consciente ou même inconsciente.
Conclusion :
En réalité, l’Église est parfois conçue aujourd’hui par certains, même par des évêques,
comme la communauté ecclésiale calviniste (réformée) qui n’est justement pas une Église car
il n’y a ni prêtre ni Eucharistie par conséquent. Le prêtre n’existe pas chez les protestants car
l’ordre n’est pas un sacrement pour eux. Le pasteur n’est jamais qu’un expert en Bible,
employé par le conseil de paroisse (système presbytéro-synodal : une assemblée des Anciens :
les laïcs qui ont assumé une responsabilité). Ils élisent leur pasteur qu’ils rémunèrent mais
peuvent aussi révoquer. En Suisse, patrie d’adoption des hérésiarques Calvin ou de Zwingli,
même l’Église catholique est affectée : le pauvre évêque de Coire, Mgr. Vitus Huonder, un
saint homme à l’orthodoxie affirmée, doit lutter contre ces dérives à Zurich. Par exemple, on
lui refuse les nominations presbytérales jugées « conservatrices » qu’il a du mal à imposer car
il ne contrôle pas les presbytères ni les finances (le salaire d’un peu moins de 10.000 par
mois est versé par le canton à la paroisse directement qui est de droit ecclésiastique = le droit
cantonal en matière de religion). C’est bien sûr une dérive contraire à la volonté de Dieu.
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