LE CIRCUIT INTÉGRÉ Le circuit intégré, aussi appelé puce, est un composant électronique reproduisant une ou plusieurs fonctions plus ou moins complexes, intégrant souvent plusieurs types de composants électroniques de base dans un espace très réduit, rendant le circuit facile à mettre en œuvre. Il existe une très grande variété de ces composants divisés en deux grandes catégories : analogique (amplificateur opérationnel, etc..) et numérique (portes logiques, microprocesseurs, etc..). La matière habituellement utilisée pour fabriquer les circuits intégrés est le silicium. La puce est en règle général une pastille de 2 mm de coté, et des milliers de transistors peuvent y être intégrés. La pastille est reliée à des pattes par des pistes ou fils. L'ensemble est enrobé dans un boîtier en résine ou en céramique. Un détrompeur permet d’identifier facilement les pattes d’un circuit intégré. Un circuit intégré est repéré par un numéro (4017, 4069, NE555 etc...) qui correspond à une fonction bien particulière (ET, OU, NON, OUI, COMPTEUR, GÉNÉRER DES IMPULSIONS, etc...) et une technologie spécifique (TTL ou CMOS). Pour son bon fonctionnement, un circuit intégré doit avoir sa propre alimentation. COUPE D'UN CIRCUIT INTÉGRÉ Complétez la coupe du CI par les mots en italique et en gras qui se trouvent dans le texte ci-dessus. EXEMPLES DE CI LE CIRCUIT INTÉGRÉ NE 555 Les circuits NE 555 sont des circuits de base de temps qui permettent de générer des impulsions de durée précise (fonctionnement en monostable) ou des signaux rectangulaires (fonctionnement en astable). LE CIRCUIT INTÉGRÉ 4017 Le circuit 4017 est un compteur décimal à 10 sorties décodées. Il est incrémenté, soit par un front montant sur l'entrée d'horloge CK avec l'entrée de validation d'horloge CKE au niveau logique bas, soit par un front descendant sur CKE avec CK au niveau logique haut. Un niveau haut sur l'entrée de remise à zéro R réinitialise le compteur (c'est à dire Q0 à 1 et Q2, Q3, Q4, Q5, Q6, Q7, Q8, Q9 à 0) indépendamment du signal d'horloge.