
Réseau National des Centres de Santé Mutualistes/ Branche dentaire
Contrat de travail VERSION DEFINITIVE - 2011 page 2/12
CONTRAT DE TRAVAIL Á DURÉE INDETERMINÉE COMMENTÉ
Entre les soussignés :
L’Organisme Mutualiste ………….. ,
régi par le code de la Mutualité, inscrit au registre national des mutuelles sous le n° ………….., dont le
siège social est situé ………….. à ………….. représenté par le Directeur, M. ………….., dûment
habilité
d’une part,
et
M. …………..
demeurant …………..
Chirurgien dentiste, n° SS………….. Diplômé de l’université de ………….. en …………..
Inscrit sous le numéro RPPS…………..
d'autre part,
Il a été convenu ce qui suit :
ARTICLE 1 : Engagement
M. ………….. est engagé en qualité de Chirurgien-dentiste, sous condition d’obtenir son inscription au
tableau de l’ordre du conseil départemental et son numéro RPPS.
M. ………….. s’engage à donner des soins à toutes les personnes qui désirent consulter et à
consacrer son activité professionnelle au centre de santé dentaire géré par le groupement mutualiste
………….., situé ………….. (Préciser éventuellement Il pourra être amené à exercer dans tout autre
cabinet dentaire existant de la Mutualité …………..)*.
*COMMENTAIRE : LA CLAUSE DE MOBILITE
La clause de mobilité consiste à prévoir contractuellement l’éventualité d’une modification du lieu de travail du
salarié. Par l’intermédiaire de cette clause, le salarié accepte expréssément et par avance une nouvelle affectation
géographique. Le refus d’une mutation prévue par la clause de mobilité constitue alors en principe une faute
susceptible de justifier un licenciement.
Pour être valable, la clause de mobilité doit être :
- indispensable à la protection des intérêts légitimes de l’entreprise ;
- justifiée par la nature de la tâche à accomplir et proportionnée au but recherché.
- La mise en œuvre d’une telle clause ne doit pas conduire à porter une atteinte injustifiée et disproportionnée
au droit du salarié à mener une vie personnelle et familiale normale.
L’employeur peut en principe imposer une mutation au salarié dont le contrat de travail comporte une clause de
mobilité, à la condition que celle-ci définisse de façon précise sa zone géographique d’application. Le libellé de la
clause est donc essentiel. En pratique :
- L’employeur doit indiquer, par exemple, les départements dans lesquels le salarié est susceptible d’être muté
(ce qui lui permet notamment d’affecter l’intéressé dans l’un de ces départements en cas de création ultérieure
d’un nouveau centre).
- A l’inverse, si la clause prévoit une possibilité de mutation dans l’un ou l’autre des établissements de
l’entreprise sans qu’aucune zone géographique ne soit valablement indiquée, l’intéressé peut refuser une
affectation dans un établissement créé après la signature de la clause.