Alors que le secteur manufacturier a fait l’objet d’un lent déclin au profit de pays à main-d’œuvre
bon marché au cours des dernières décennies, les technologies de l’information et des
communications (TIC) représentaient un des vecteurs de croissance pour les pays industrialisés
le développement de logiciels, d’applications et de produits numériques, de même que les
services en technologies de l’information et les services en télécommunications ont été au
cœur de cette croissance
Le Québec ne fait pas exception à la règle : avec plus de 150 000 emplois et 13 milliards de
dollars de contribution au PIB les TIC y représentent un secteur d’activité plus important que
l’aérospatiale, les pâtes et papier et le secteur minier combiné
Outre la taille du secteur, les technologies de l’information et des communications connaissent
une croissance deux fois plus rapide que celle de l’économie
Contexte de l’étude d’opportunité
Sources : CEFRIO, « Comprendre l’innovation à l’aide des technologies de
l’information et des communications », Rapport de recherche, 2011;
Kretschmer, T., « ICT and Productivity Growth: A Survey of the Literature »,
OECD, 2012.
une croissance deux fois plus rapide que celle de l’économie
potentiel de développement important
Bien que la majeure partie de l’activité du secteur soit le fait des zones fortement urbanisées, des
tendances lourdes comme celles des services et infrastructures web et de la mobilité
intelligente rendent possible la croissance de certains types de projets ou modèles d’affaires hors
des grands centres urbains
En outre, l’intégration des technologies de pointe au sein des entreprises de tous les secteurs
d’affaires est une clé de leur compétitivité. Il en découle que le renforcement de la filière
technologique peut également contribuer par la bande au renforcement de l’ensemble de
l’économie
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