Une nation philosophique? Kant entre le marteau et l

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Une nation philosophique ? Kant entre le marteau et l’enclume
Claude Obadia, professeur au Lycée Paul Lapie à Courbevoie
«C’est un seul et même esprit, en formation depuis longtemps,
qui, au gré de la diversité des nations et des circonstances,
se faisait jour là dans une révolution réelle,
et ici dans une révolution idéale »1
F. W. J. Schelling
Dans son Introduction à la métaphysique parue en 1935, Martin Heidegger,
s’interrogeant sur l’état actuel de la philosophie, soulignait que ce problème n’est
autre que la question me de l’Être, et donc celle de la métaphysique. Or, comme
le souligne aussi l’auteur de Sein und Zeit, est-il vraiment possible d’interroger le
devenir de la philosophie sans engager une réflexion touchant l’avenir de l’Europe ?
En ces années-là, cette dernière est pour ainsi dire prise en étau, coincée entre
l’Amérique et la Russie. Qu’est-ce donc que l’Europe, « cet empire du milieu » ? Telle
est la question que soulève Heidegger pour qui, à l’heure du triomphe de la technique
sous la bannière de laquelle Est et Ouest se confondent, la culture européenne est
dangereusement menacée par les deux grandes puissances suscitées. C’est donc
convaincu que la mission de l’Allemagne est de sauver l’Europe face à la menace que
le monde de la technique fait peser sur elle, que Heidegger en vient à affirmer que
le peuple allemand est le « peupletaphysique ».
Vertigineuse formule, qui renvoie à des questions non moins épineuses. Peut-on
vraiment concevoir une « nation métaphysique » ? Une langue peut-elle, davantage
qu’une autre, être la langue de la philosophie et cette dernière plutôt allemande que
française ? Mais le propos de Heidegger renvoie à un autre problème, plus
scolastique, du moins en apparence, et qui est celui de savoir si, dans ce que l’on
pourrait appeler son moment kantien, la philosophie allemande prend conscience
d’elle-me comme d’une philosophie proprement germanique ou d’une philosophie
qui pourrait transcender ses déterminations culturelles et historiques. Aussi devrons-
nous, non seulement décider si le kantisme est un universalisme ou au contraire un
« provincialisme », mais examiner ce que cette dernière question engage. Oui ou non,
l’idée de l’Universel est-elle la me des deux côtés du Rhin ? Oui ou non, l’idée
allemande de la philosophie peut-elle se traduire dans la philosophie française ?
Telles sont ici quelques unes des nombreuses questions engagées, comme nous
allons le voir, par l’introduction du kantisme en France à la fin du XVIII° siècle.
Trois auteurs ici nous ont semblé mériter toute notre attention. Le premier est
Charles de Villers qui envisage la philosophie kantienne sous un double rapport. Si
la pensée de Kant, d’une part, est bien celle qui peut nous libérer de l’abîme dans
lequel l’empirisme a plon la philosophie française, elle est, d’autre part, en sa vérité
profonde, une philosophie vraiment universelle, à même d’accomplir ce qu’il y a de
plus vrai dans le rationalisme de Descartes. Le second est Wilhem von Humboldt, dont
les « Conférences d’Auteuil » prononcées en 1798 à l’Institut vont le convaincre, loin
de l’optimisme de Villers, que les Français ne peuvent décidément rien comprendre à
la taphysique et que le kantisme est intraduisible dans les catégories
conceptuelles de la philosophie française. Le troisième est Schelling, qui va s’opposer
1 F.W.J. Schelling, Werke, Cotta (éd.), reprint Beck, Munich, 1927, tome VI, page 4, traduction Courtine.
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à Villers pour montrer que ce que les Français peuvent comprendre de Kant est trop
abstraitement universel pour être vraiment kantien et, de fait, que la traduction de la
pene allemande dans la langue et la culture françaises s’opèrent au prix de sa
« déréalisation ».
L’Aperçu rapide des bases et de la direction de la philosophie de Kant2
de Charles de Villers
en Moselle en 1865 et mort à Göttingen en 1815, Charles de Villers,
écrivain, est connu en France pour avoir diffusé la philosophie de Kant3, et ce à
travers deux textes. Le premier, Philosophie de Kant, ou principes fondamentaux de la
philosophie transcendantale, a é publié en 1802. Le second, qui nous intéressera
plus particulièrement ici, l’a été un an plus tôt ; il s’agit de lAperçu rapide des bases
et de la direction de la philosophie de Kant.4, texte dont on saisira d’autant mieux les
enjeux si l’on prend en compte deux choses.
La première, c’est que Villers est convaincu que l’avenir de l’Europe implique le
rapprochement de la France et de l’Allemagne, ce qui explique le le avec lequel il va
s’employer à montrer que la philosophie de Kant a une valeur universelle mais aussi la
passion avec laquelle, en thuriféraire des Lumières et convaincu qu’il incombe à
l’Europe de construire la paix perpétuelle entre les nations, il affirmera, en 18095,
l’unité des cultures allemande et française. «Nous sommes parvenus à l’époque la
grande famille européenne doit s’efforcer plus que jamais à faire disparaître les
barrières qui la divisent en peuplades rivales ou ennemies, toute la somme de
lumières et d’idées, tout ce qui peut être utile, perfectionner et ennoblir l’homme et
l’état social, doit être mis en commun, et regardé comme le patrimoine de tous ».
Comment mieux dire l’universalité des principes et des valeurs issus de la
volution ? Contre les nationalismes militants, il s’agit ici de promouvoir,
conforment à lidéal des Lumières, un cosmopolitisme irénique. Or, la philosophie
de Kant va jouer ici un rôle terminant. Car selon Villers, elle constitue, non
seulement, une synthèse historique du mouvement des Lumières et des courants
révolutionnaires, mais une expression philosophique inédite de l’universalité des
fondements du rationalisme. Il y aura donc un intérêt majeur, ici politique et
historique, certains diront me « idéologique », à ce que la philosophie de Kant
puisse intéresser les Français, et qu’on lui reconnaisse, pour cela, une valeur
universelle.
Le second préalable à la compréhension de la lecture villersienne de Kant
réside, chez cet auteur, dans la disqualification du sensualisme et du matérialisme,
courants de pensée typiquement français selon lui, et dont la philosophie kantienne
peut seule nous libérer. Si les Français voient dans la philosophie politique et la
philosophie de l’histoire de Kant les fondements de la Révolution et les principes de
son achèvement, ils voient aussi dans la philosophie critique, conformément au but
visé par Kant et revendiq comme tel dans le dernier chapitre de la Critique de la
raison pure, une philosophie à même de pacifier la philosophie et de mettre un terme
2 Publié à Paris (mais jamais mis en vente) en 1801 sous le titre Philosophie de Kant. Aperçu rapide des
bases et de la direction de cette pensée. Kant jugé par l’Institut et observation sur ce jugement.
3 On se reportera à ce sujet au livre très riche de F. Azouvi et D. Bourel, De Königsberg à Paris : la
réception de Kant en France (1788-1804), éditions Vrin, Paris, 1991. On consultera avec tout autant de
profit l’article très instructif de Jean-François Courtine, Un peuple métaphysique, Revue de Métaphysique
et de morale, 2001/3, n° 31, pp. 321 à 343.
4 On pourra consulter ce texte à la Bibliothèque Nationale de France, site François Mitterrand, sous la
te : 8-R-PIECE-6689. La pagination indiquée dans les notes suivantes est celle du fascicule conservé à
la B.N.F..
5 Coup d’oeil sur l’état actuel de la Littérature ancienne et de l’histoire en Allemagne, publié en 1809.
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aux polémiques sans fin qui dressent les uns contre les autres empiristes et
rationalistes.
Mais venons en au texte de l’Aperçu rapide, publ par Villers en 1801. La
démarche de l’auteur y apparaît fort clairement, qui consiste, à un premier niveau
d’analyse, à interpréter Kant dans le sens d’un rationalisme radical. Contrairement à
De Gérando, pour qui Kant « tient une sorte de milieu entre la philosophie de
Descartes et celle de Leibniz d’un té, et la philosophie de Locke et de Condillac de
l’autre »6, Villers considère Kant comme le héraut d’une philosophie purement
rationnelle. cidé à convaincre son lecteur de la suprématie de la philosophie
transcendantale, notre auteur indique d’abord quelles sont, selon lui, les deux
questions qui délimitent le champ de la philosophie. La première est de savoir
comment la connaissance est possible. La seconde de savoir comment l’homme doit
agir7. Pour ce qui concerne le problème de la connaissance, il est « une doctrine à la
mode, celle selon laquelle l’homme connaît par la sensation »8. Or, les réponses qui
découlent de cette thèse sont on ne peut plus indigentes, ce qui justifie pleinement la
réforme de la philosophie menée par Kant, réforme que Villers va présenter en
vantant ses immenses mérites.
L’homme est ainsi cet être qui « juge, classe, ordonne toutes choses »9.
Capable de connaître, il est dode jugement. Or, si cette facul s’origine dans le fait
que « l’homme a des rapports avec ce qui n’est pas lui »10, elle s’explique par
l’existence d’une autre faculté, la réflexion, grâce à laquelle « l’homme entretient des
rapports avec lui-même ». Toute la question, selon Villers, pour qui la philosophie de
Kant prouve l’indigence de l’empirisme, sera de montrer en quoi les philosophies de
l’expérience sont caduques.
Car la mode est bien, selon lui, à la doctrine sensualiste, qui sur le plan
théorique fait de la sensation l’unique source des idées, et sur le plan pratique
considère l’homme comme « une machine terminée par des forces mouvantes », ce
qui revient à lui dénier toute liberté, ce que Villers ne peut accepter, considérant que
l’empirisme rite à peine le nom de philosophie tant il exacerbe l’immoraliet la
sensualité. La philosophie de Locke est pour lui une fausse philosophie, une
philosophie de salon, bavarde et fumeuse, ne pouvant que rebuter les esprits
fléchis. Comment étayer pareil jugement, se demandera-t-on ? En distinguant
d’abord, conformément à la distinction initiale que nous avons évoquée, deux ries
de problèmes, d’une part ceux qui touchent la connaissance, d’autre part ceux qui
touchent l’action. En soulignant ensuite qu’une théorie sensualiste (dont il ne précise
pas ce qui la distingue de l’empirisme…) de la connaissance ne peut rendre compte ni
du caractère cessaire des lois que l’esprit conçoit comme déterminant
universellement le cours des phénomènes de la nature, ni de la certitude des
« mathématiques pures », prises ici comme paradigme des sciences rationnelles. Si
l’on ajoute à cela que l’empirisme ne fournit aucune ritable étude des fondements
de lexpérience tant « elle enseigne complaisamment qu’il faut s’appuyer sur le bâton
de l’expérience…sans dire sur quel fond repose ce ton »11, on comprendra sans
peine ce que peut représenter la philosophie de Kant. Car théoriquement, l’allusion à
l’Esthétique transcendantale n’est pas insensée. On peut effectivement déplorer que
les empiristes n’aient pas étudplus scrupuleusement la question des fondements de
la possibilité de l’expérience me si, dans une perspective ici résolument kantienne,
6 Cf. De la génération des connaissances humaines, chapitre 15 ; ouvrage publié en 1802.
7 Page 1 du fascicule
8 Ibid., page 2
9 Ibid., page 1
10 Ibid., page 1
11 Ibid., page 3
5
il n’est pas certain qu’ils eussent pu, à ce moment de l’histoire de la raison, aller plus
loin.
On peut ainsi considérer l’empirisme, et c’est bien ce que veut dire Kant dans
l’Histoire de la raison pure qui clôt la première Critique, comme un stade
correspondant à un progrès effectué par la philosophie se libérant du dogmatisme. Or,
Villers ne voit, lui, strictement rien de positif dans les philosophies de l’expérience qu’il
condamne sans nuance. De fait, son allusion au « bâton de l’expérience », à
l’Esthétique transcendantale donc, si elle est valide d’un point de vue qui pourrait être
kantien, se comprend fort mal à l’aune de sa conception radicalement négative de
l’empirisme. Car ici, le kantisme n’est en aucun cas le troisième stade que la
philosophie, comme l’explique Kant dans la Préface des Progrès de la taphysique,
devait parcourir.
L’indigence de l’empirisme n’est pourtant pas limie à l’étude de la question :
« comment l’homme connaît-il les choses ? ». Cette doctrine serait, en effet, incapable
de fonder une véritable morale12, et cela pour une raison fort simple mais qui,
pourtant, ne laisse pas de nous surprendre. D’après notre auteur, le sensualisme ne
ne qu’à une conception mécaniste de l’homme13, le privant nécessairement du libre
arbitre qui serait (Kant ne dit pas, fondamentalement, autre chose, dans les
Fondements de la métaphysique des mœurs) la ratio essendi de la morale. Si l’homme
n’est pas libre, il ne peut se déterminer, il n’est pas responsable, on ne peut le juger.
Or, l’on ne voit pas très bien la nécessidu rapport entre, d’unle « sensualisme-
empirisme » selon Villers, et de l’autre le mécanisme. D’autant que pour ce qui
concerne un auteur comme Condillac, l’association pourrait bien relever du plus parfait
contre-sens. L’auteur du Trai des sensations ne dénonce-t-il pas, au chapitre I de
son ouvrage, l’erreur commise par Descartes lorsque ce dernier conçoit les animaux
comme des machines ? Les bêtes ne sont nullement des automates pour Condillac. La
raison en est simple : elles sentent, ce que ne peuvent faire les machines. Le grief
retenu par Villers n’est donc ici guère fondé, ce qui n’enlève rien à la mence du
procès intenté aux philosophies de l’expérience accusées d’étouffer la conscience
morale de l’homme.
Quoi qu’il en soit, il convient, si l’on veut bien comprendre l’apport de la
philosophie kantienne, de revenir à Descartes et à la Dioptrique, ouvrage dans lequel
on trouve une théorie des couleurs qui, selon Villers, ne manque pas d’intérêt. Ces
dernières y sont, en effet, envisagées, précise-t-il, non pas comme des qualités
objectives des corps mais comme « des modifications de notre œil »14. En tant que
« qualités subjectives », elles exprimeraient donc, d’après Descartes, l’activité de
l’esprit qui, transportant dans les corps extérieurs des modifications organiques, ne
pourrait plus être considécomme un simple cepteur d’impressions sensibles. Ainsi
seraient-elles comme lestaphores de l’activité de l’esprit.
Or, n’est-ce pas ce chemin, un chemin ouvert donc par Descartes, que Kant a
suivi ? En allant certes beaucoup plus loin que Descartes. Mais en veloppant une
philosophie qui, selon Villers, n’a rien de particulièrement étranger au cartésianisme.
Faut-il voir dans ce passage l’aveu d’un patriotisme philosophique ? Villers cherche-t-il
à nous convaincre que Kant n’a, au fond, rien inventé et que la clé du kantisme est à
chercher en France ? Nous ne le croyons pas, plutôt enclins à penser que cet auteur
est convaincu de ce que l’on pourrait appeler l’universalité de la vraie philosophie. Or,
celle-ci est rationaliste. Elle est intellectualiste. À ce titre et dans sa vérité, elle n’est
ni allemande ni française. Car elle n’a pas de nationalité. Elle n’a pas d’origine
provinciale. Elle est universelle, et en cet universel la pensée kantienne et la
12 Ibid., page 4
13 Ibid., page 3 : « Quant au pratique, ne pouvant envisager l’homme que sous l’aspect canique, elle
<la doctrine empiriste> ne peut que lui refuser le libre-arbitre ».
14 Ibid. page 5
6
philosophie vraie des Français se fondent l’une dans l’autre comme la culture
allemande et française s’inscrivent dans une communauté de destin. Si le précurseur
est Descartes, on doit à Kant d’avoir « fait voir que dans nos sensations, perceptions,
jugements des choses, il se mêlait à l’impression du dehors celle de notre propre
manière de sentir, de percevoir, de juger »15. Cette dernière formule vise sans doute
l’examen, chez Kant, du pouvoir a priori de la raison et de ce que la sensibilité et
l’entendement doivent à des représentations transcendantales sans lesquelles l’on ne
saurait sentir ni concevoir quoi que ce soit.
Contre les empiristes, le mérite de Kant a donc été, selon Villers, de montrer
que dans le processus de l’élaboration de la connaissance l’esprit est actif et
producteur, ce qui, de fait, implique que toute connaissance comprend des éléments a
priori. Ainsi, que l’espace et le temps nous semblent propres à toutes les choses ne
veut pas dire qu’ils sont des qualités objectives mais bien plutôt qu’ils sont constitutifs
de notre esprit. Car c’est parce qu’ils sont en nous que nous croyons les voir partout.
« La tâche que je porte dans la contexture de mon œil, souligne Villers, ne doit-elle
pas nécessairement m’apparaître partout ? »16 Ainsi, parce que nous ne pouvons
nécessairement conclure de ce que nous jugeons à ce qui est, les lois caniques que
nous pensons pouvoir reconnaître dans la nature ne sont peut-être que des lois
réglant notre activité cognitive. Or, ce dernier point est capital, puisque surgit par-
la possibilité de concevoir le libre-arbitre et, en un mot comme en cent, de sauver la
liberté.
Car s’il est impossible de démontrer que les choses en elles-mes sont
gouvernées par les lois de la mécanique, alors l’homme, qui peut être considéré
comme une chose en soi, doit pouvoir être dit libre. Comme le souligne Villers, les lois
que nous attribuons à la nature ne concernent que les choses considérées en tant
qu’elles nous apparaissent et non les choses-en-soi17. C’est, en outre, ici que
résiderait le rite principal de Kant. Car c’est à la seule condition de pouvoir penser
la liberté humaine qu’apparaît la possibilité de concevoir l’homme comme un être
doué de conscience morale et comme un sujet libre. Comme Newton nous permit
d’expliquer les loisglant le cours des astres, Kant nous permet de rendre compte du
fait de la connaissance. Mais il nous permet aussi, il nous permet surtout selon Villers,
de comprendre comment, indéniablement, l’homme est capable de se soumettre à la
loi morale et d’accomplir son devoir. Il est donc bien « le Newton de l’homme
moral »18.
Reste bien sûr, pour comprendre pourquoi Villers rattache Kant à Descartes et
pourquoi il souligne que la vraie philosophie n’est pas plus allemande que française
mais dépasse les clivages nationaux, à étudier le contexte philosophique et historique
dans lequel ce texte a é écrit. Pour ce faire, nous reviendrons d’abord aux
conférences données par Wilhem von Humboldt en 1798, appelées les « Conférences
d’Auteuil », et dans lesquelles il a tenté de présenter aux Français la philosophie de
Kant. Dans un second temps, nous étudierons les tenants et les aboutissants de la
critique schellingienne de l’Aperçu rapide de Villers. Ainsi pourrons-nous voir que
l’introduction de Kant en France souleva des questions qui outrepassent les limites du
criticisme puisqu’elles interrogent, en fin de compte, les fondements linguistiques,
culturels et historiques de toute philosophie.
15 Ibid. page 5
16 Ibid., page 8
17 Ibid., page 9
18 Ibid., page 12
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