LE BOURGEOIS GENTILHOMME

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LE BOURGEOIS GENTILHOMME
Comédie-ballet de Molière et Lully
L E
P O E M E H A R M O N I Q U E
Vincent Dumestre
Avec la participation de Musica Florea (dir. Marek Stryncl)
Direction artistique : Vincent Dumestre
Mise en scène : Benjamin Lazar
Chorégraphie : Cécile Roussat
« Le Roy, ayant voulu faire un voyage à Chambord pour y prendre le divertissement de
la chasse, voulut donner à sa cour celui d’un ballet ; et comme l’idée des Turcs qu’on
venait de voir à Paris était encore toute récente, il crut qu’il serait bon de les faire
paraître sur scène ».
Mémoires du Chevalier d’Arvieux, 1735.
La visite d'un envoyé du grand Turc à la cour de France en 1669 avait été l'occasion d'un étalage de
fastes sans précédent. L'événement était de taille, puisque c'était la première fois qu'un ambassadeur de
la Sublime Porte se rendait en Europe pour rendre visite à un souverain. Louis XIV entendait bien faire
la démonstration indiscutable et définitive de la richesse et de la puissance de son royaume, dans une
profusion d'or, d'argent, de diamants et de tissus précieux.
Soliman Aga, l'envoyé turc, se révéla d'une incroyable prétention, prêtant à peine attention à l'apparat
déployé en son honneur. Bien plus, alors que le roi en personne le recevait lors d'une cérémonie
éblouissante, la lettre du Grand Turc dont il était porteur révéla qu'il ne s'agissait pas le moins du monde
d'un ambassadeur au sens propre du terme, mais d'un émissaire beaucoup plus ordinaire… La fête
somptueuse se terminait dans le ridicule.
Mais le Roi Soleil est un vrai grand seigneur. Loin de chercher à cacher une erreur qu'il doit
essentiellement à son orgueil, il va tourner la situation à son avantage et prolonger le sourire un peu
forcé de la cour dans un des plus grands éclats de rire de l'histoire de la scène. Il demande à Molière et
Lully de lui préparer "un ballet turc ridicule" accompagné d'une comédie. Les deux compères ne
mettent que peu de temps à écrire ensemble Le Bourgeois Gentilhomme, qui sera créé à Chambord le 14
octobre 1670. Molière, lui-même, jouera le rôle de Monsieur Jourdain et Lully celui du Mufti. Le roi
s'en amuse tant qu'il voudra revoir la pièce une demi-douzaine de fois d'affilée, avant qu'elle soit reprise
avec succès à Paris en novembre de la même année.
AUX ORIGINES DE NOTRE BOURGEOIS
Ainsi que le montre le rapide historique de sa genèse, Le Bourgeois Gentilhomme est une comédie-ballet, genre
scénique né sous le règne de Louis XIV de la conjonction des talents des deux Baptiste, Molière et Lully et de la
demande expresse du roi. Celui-ci avait donné au théâtre un rang privilégié dans les divertissements de la cour et
pratiquait avec grand talent la guitare et la danse. Entre 1664 et 1670 la collaboration des deux artistes donna
naissance à 11 comédies ballets, du Mariage Forcé au Bourgeois Gentilhomme. S'étant fâché avec Lully en 1671,
Molière travaillera avec Marc Antoine Charpentier pour sa dernière comédie-ballet, Le Malade Imaginaire, en
1673.
Subtile imbrication de théâtre, de danse et d'intermèdes musicaux, la comédie-ballet est née de la rencontre des
deux créateurs exceptionnels que furent Lully et Molière et de leur volonté mutuelle de marier les différentes
formes d'expressions artistiques. C'est ce qu'explique Molière dans la préface des Fâcheux : "… pour ne point
rompre le fil de la pièce par ces manières d’intermèdes, on s’avisa de les coudre au sujet du mieux que l’on put,
et de ne faire qu’une seule chose du Ballet et de la Comédie... C'est un mélange qui est nouveau pour nos théâtres
(...) il peut servir d’idée à d'autres choses qui pourraient être méditées avec plus de loisir. Ce mélange de théâtre
et de musique, qui "peut servir d’idée à d’autres choses", Lully le transformera à partir de 1673 dans un genre
nouveau, l'opéra français, auquel il consacrera l'essentiel de son activité jusqu'à sa mort en 1697.
En moins de 10 ans, la comédie-ballet a donc atteint son apogée, avant de disparaître au profit de l'opéra naissant.
La mort de Molière en 1673 met un terme au genre. Jamais le miracle de la collaboration des deux Scaramouche,
également passionnés par la scène, ne se reproduira.
Depuis cette époque, le Bourgeois Gentilhomme a peu à peu perdu sa forme d'origine. Même la Comédie
Française, qui revendique pourtant la garde de la tradition du théâtre de Molière, pratique des coupures dans les
parties chantées et dansées, quand elle ne les supprime pas purement et simplement, dénaturant ainsi la cohérence
artistique et dramatique de la pièce. Au fil du temps, les changements advenus dans les règles de l'interprétation
musicale, principalement au cours du XIXème siècle, ont contribué à faire croire que la musique de Lully était
"soporifique et lugubre", ce qui a justifié le recours à des compositeurs modernes pour écrire une partition au goût
du jour (Gounod en 1858, Delvincourt en 1944, Jolivet en 1951, Colombier en 1972). Nous savons aujourd'hui,
grâce au travail des musicologues et musiciens spécialistes du XVIIème siècle, combien Lully mérite de figurer
parmi les plus grands noms de l'histoire de la musique. Le public lui-même a plébiscité les représentations de ses
grandes tragédies lyriques lors des dernières années, notamment l'Atys de Christie et Villégier en 1987.
Chef d'œuvre musical et théâtral, le Bourgeois Gentilhomme méritait de retrouver l'état qui fit sa réussite, d'abord
en raison du respect dû à la cohérence de l'œuvre conçue par Lully et Molière, ensuite et surtout, parce qu'il ne
s'agit pas d'une comédie-ballet parmi les autres mais de la plus aboutie, pour le théâtre comme pour la musique et
la danse, enfin, parce que Le Bourgeois constitue dans l'imaginaire français un élément majeur du patrimoine
artistique, susceptible par là de toucher un très grand nombre de spectateurs.
Cette production du Bourgeois Gentilhomme s’est donnée donne un objectif principal : présenter la pièce dans la
version originale et intégrale, avec les intermèdes chantés et dansés qui s'insèrent dans l'action dramatique, afin de
restituer l'ambiance de fête scénique débridée propre à la comédie-ballet. Dans l'état actuel de nos connaissances
sur la question, il s'agira d'une première re-création mondiale depuis plus de deux siècles.
Une lecture respectueuse du texte permet de mettre en valeur des aspects de la pièce qui sont systématiquement
passés sous silence, bien qu'ils constituent le coeur de la comédie :
- la cérémonie turque est à la fois le point d'origine de la pièce (c'est d'abord elle que Louis XIV commande à
Molière et Lully) et son point culminant dans le comique. Elle doit être représentée avec le soin le plus extrême,
dans l'esprit des grands charivari de l'époque baroque (ne disait-on pas que Lully était "aussi excellent grimacier
qu'excellent musicien"?).
- les parties chantées et dansées ne sont pas des accessoires de l'action mais un reflet fidèle de l'esthétique du
Grand Siècle. C'est parce que la cour et le roi lui-même apprécient et pratiquent la musique et la danse que
Monsieur Jourdain veut aussi se lancer dans l'étude de ces arts. L’ironie de Molière et de Lully s'exerce donc non
seulement envers les prétentions ridicules du bourgeois vaniteux mais aussi envers les modes du temps.
LES ARTS EN DIALOGUE
Le Bourgeois Gentilhomme est la onzième comédie-ballet de Molière et Lully, forme nouvelle qu'ils conçurent à la
demande de Louis XIV afin de "coudre" ensemble théâtre, musique et danse sans "rompre le fil de la pièce". Ultime
acte de leur collaboration - qui dura près de dix ans - le Bourgeois Gentilhomme en est aussi l'expression la plus
aboutie, et constitue dans l'imaginaire français un élément majeur du patrimoine artistique. Ce chef-d'oeuvre
musical et théâtral apparaît comme l'apogée de la comédie-ballet ; il offre un spectacle complet nous attirant au
cour de la relation entre les arts. C'est pourquoi notre projet se donne un objectif principal : présenter la pièce pour la première fois depuis plus de deux siècles - dans l'état qui fit sa réussite, c'est à dire dans sa version
originale et intégrale, afin de restituer l'ambiance de fête scénique débridée propre à la comédie ballet.
Trois arts, un même langage
Le Bourgeois Gentilhomme est l'un des plus beaux témoins de cet âge baroque où les arts dialoguent autour d'une
rhétorique commune. Devenus l'objet même du spectacle, ils s'entremêlent, se cherchent, s'inspirent, se
complètent. En un jeu de miroirs éloquent, les gestes d'un comédien, d'un danseur ou d'un chanteur semblent se
répondre. A la source même de notre projet se trouve la volonté d'explorer ce lien intime et souterrain qui les unit cette impulsion première que Descartes plaçait au cour de l'oxymore baroque : l'expression des passions.
Le regard étonné et naïf de Monsieur Jourdain est le fil qui noue, tout au long de la pièce, le chant, la danse et le
théâtre. Et cet émerveillement face à ce "mélange nouveau"1, est le reflet du nôtre. A la fois victime et démiurge de
l'action - il est la dupe de ceux qui l'entourent, mais c'est bien lui, son argent et sa folie qui provoque cette situation
- il est comme le personnage de nombreux tableaux du XVIIe siècle : observé et observateur, il semble au premier
abord un simple double du spectateur, mais il peut aussi délivrer du tableau, à qui l'observe mieux, un sens caché.
Distance et émotion : la beauté sur un fil
Le sens du Bourgeois Gentilhomme et de son personnage principal est multiple et ne se limite pas à celui d'un
portrait-charge dont la littérature du XVIIe siècle est friande, de Saint-Amant à La Bruyère. Monsieur Jourdain dans
sa quête du « joli »2, se trouve sans cesse sur la frontière entre le beau et le ridicule, entre le pathétique et le
touchant. Et cet équilibre délicat interroge le sens même de la représentation, son pouvoir d'évocation ; il brouille
les règles de ce qui ne serait sans cela qu'un « grand divertissement royal ».
La scène la plus caractéristique de cet équilibre est celle où Monsieur Jourdain découvre la façon d'articuler les
voyelles : A, E, I, O, U. Le spectateur oscille entre se moquer de la naïveté du personnage et s'émerveiller avec lui
du fait que de causes physiques explicables naisse le mystère de la parole. Prononciation, déclamation et gestuelle
baroques qui jouent avec le spectateur moderne de cette dualité entre étrangeté et beauté, distance et émotion,
serviront au mieux cette lecture d'un Bourgeois Gentilhomme, bien sûr divertissant et drôle, mais ouvert à un
mystère et une réflexion plus profonds.
Il est remarquable de la part de Molière - et passionnant pour une équipe de musiciens, acteurs et danseurs
s'intéressant aujourd'hui à l'art du XVIIe siècle - d'avoir pointé du doigt le double caractère des arts de son époque :
leur beauté est fragile et naît d'une sophistication dépassée et sublimée. Depuis des années les artistes "baroques"
cherchent cette difficulté : les musiciens jouent sur des instruments plus périlleux qui se désaccordent plus vite, les
danseurs se défont des grands jetés classiques pour une danse à effets moins spectaculaires, les acteurs réinventent
un corps et une voix contraires à l'éducation théâtrale courante. Tous cherchent leur équilibre sur ce fil où
Monsieur Jourdain s'aventure.
Belle-Dance, mime et commedia dell'Arte
Subtilement imbriqués dans l'action, les intermèdes font de la danse et de la musique des éléments clefs de
l'intrigue, où se réalisent les rêves et la folie de Monsieur Jourdain. L'un après l'autre, ils couronnent les étapes
successives de sa transformation - jusqu'à l'apothéose finale où le Bourgeois offre sur scène, spectateur burlesque
du Ballet des Nations, l'image inversée du Roi dans la salle. A travers le ridicule et la mascarade perce encore une
fois, par la beauté des danses, de la musique de Lully, un sens mystérieux et sacré.
1
2
Préface des Fâcheux. première comédie ballet de Molière
« Apprenons autre chose qui soit plus joli » Acte II, scène IV
Loin de traiter ces intermèdes comme des farces qui ridiculisent Monsieur Jourdain, nous avons voulu en faire des
moments de poésie et de suspension où les rêves de cet homme-enfant voient enfin le jour. Acteurs sans paroles,
les danseurs apportent par la force du mime et de la danse, une dimension supplémentaire à notre compréhension
du Bourgeois : ils font de ce personnage un poète capable de prêter foi à ces garçons tailleurs, ces cuisiniers, ces
derviches et turcs aux incroyables turbans. Ses yeux d'enfant transforment le réel en un monde d'illusion
merveilleux sans se soucier des mains qui tirent les ficelles de toutes ces marionnettes.
Sans chercher une reconstitution exacte (il ne reste que peu de chorégraphies du Bourgeois Gentilhomme) notre
langage tient autant de la Belle-Dance que d'un vocabulaire plus libre issu du mime, de la Commedia dell'Arte, du
jeu clownesque.
Cette approche reste fidèle à l'esprit du XVIIe siècle où la danse de théâtre est un vecteur d'expression des passions
et non un simple appareil du beau comme les danses de bal ; et le ballet final, bien qu'indépendant de la pièce,
n'échappera pas à ce traitement dramatique de la danse. Respectant en cela l'écriture de Lully et de Molière, le
traitement des intermèdes cherchera à rester proche de l'époque par l'esthétique et le vocabulaire gestuel tout en se
voulant une création personnelle à part entière, nourrie de fantaisie et d'onirisme.
L'ombre et la flamme
L'éclairage, entièrement à la bougie - rampes et lustres - joue de l'équilibre entre la force et la fragilité des
flammes, et plonge acteurs et spectateurs dans une même concentration et une même rêverie. Les nuances d'un
éclairage à la bougie s'apprivoisent comme les nuances d'un clavecin : l'instrumentiste, d'une même note pincée,
peut donner l'illusion de toutes les intensités, du piano au forte ; de même l'acteur, s'approchant ou s'éloignant des
bougies, fait varier sur son visage et sur ses mains l'intensité lumineuse, jouant de l'ombre et la lumière, et mettant
ainsi en valeur les différents moments de son discours chanté, dansé ou déclamé.
De plus, par le traitement de la matière, des feuilles de métal cuivrées patinées et huilées, le décor devient ici un
fond résonnant, une plaque sensible qui reflète l'éclairage à la bougie et les mouvements des acteurs. A chaque
variation lumineuse (comme l'arrivée de sources ponctuelles), à chaque nouvelle entrée et sortie, l'atmosphère se
modifie - reflétant l'espace intérieur de M. Jourdain. Ainsi, le salon bourgeois de la fin du XVIIe prendra, avec la
cérémonie turque, des allures orientales. Tout en conservant un souci d'exactitude historique, il s'agit de partager
une vision de la réalité, décalée, drôle et onirique.
Dans une même quête d'unisson, les costumes s'inspirent de la subjectivité de Monsieur Jourdain : matières brutes
et couleurs légèrement passées chez les bourgeois renforceront la brillance et la luminosité des nobles en blancs
d'argent, tandis que les valets, que Monsieur Jourdain a engagés par souci du décorum, porteront des livrées
assorties aux murs. A l'explosion de couleurs de la cérémonie turque répondra l'éclatement des formes du Ballet
des Nations, célébrant le déploiement du théâtre dans le théâtre.
La mise en valeur des formes, des visages et des gestes si blancs et si graphiques dans cette atmosphère brune et
changeante, les fluctuations lumineuses spécifiques à la bougie donnent une image quasi picturale (comme dans
La Fiancée juive de Rembrandt) et apportent ainsi à la musique et aux voix un espace de résonances.
Pas de juxtaposition fastueuse des techniques isolées de la danse, de la musique et du théâtre, pas de défi
esthétique gratuit donc, mais un dialogue entre les arts et une quête commune : que le passé serve à prendre au
piège dans une fine toile, avec l'aide de Molière qui n'oublia jamais son métier de tapissier, le fugace sens du
présent.
Texte de :
Vincent Dumestre (directeur musical),
Benjamin Lazar (metteur en scène), Cécile Roussat (chorégraphe),
Adeline Caron (scénographe), Alain Blanchot (costumier),
Christophe Naillet (éclairagiste).
LE POEME HARMONIQUE
Vincent Dumestre :
Benjamin Lazar :
Louise Moaty :
Cécile Roussat :
Julien Lubek :
Adeline Caron :
Alain Blanchot :
Christophe Naillet :
Mathilde Benmoussa :
Fred Jacq :
directeur artistique
metteur en scène
assistante metteur en scène
chorégraphe des intermèdes et ballets
assistant chorégraphe
scénographe
costumier
éclairagiste
maquilleuse
accessoiriste
Comédiens
Olivier Martin Salvan :
Monsieur Jourdain
Nicolas Vial :
Madame Jourdain
Louise Moaty :
Lucile
Benjamin Lazar :
Cléonte, le maître de philosophie
Anne Guersande Ledoux : Dorimène
Lorenzo Charoy :
Dorante, le maître d'armes
Alexandra Rübner :
Nicole, le maître de musique
Jean-Denis Monory :
Covielle, le maître tailleur
Julien Lubek :
le maître à danser
Chanteurs
Arnaud Marzorati :
le Mufti, le vieux bourgeois babillard, l’élève
Claire Lefilliâtre :
la musicienne, la femme du bel-air, l’Italienne
François-Nicolas Geslot : le 1er musicien, la vieille bourgeoise babillarde, un Espagnol, un Poitevin
Serge Goubioud :
un Gascon, un Poitevin, un chanteur
Lisandro Nesis :
un Espagnol, un Gascon, un chanteur
Bernard Arrieta :
un Espagnol, l’homme du bel-air, un chanteur
Arnaud Richard :
l’Italien, le Suisse
Danseurs
Caroline Ducrest :
Julien Lubek :
Cécile Roussat :
Flora Sans :
Gudrun Skamletz :
Akiko Veaux :
un Espagnol, une Poitevine, un laquais
Arlequin, le donneur de livre, un garçon tailleur
un garçon tailleur, une Espagnole, la siamoise de la vieille bourgeoise babillarde
un Trivelin, un garçon tailleur, un laquais
Scaramouche, un garçon tailleur, un importun, un élève danseur
un Trivelin, un importun, un élève danseur
Orchestres dirigés par Vincent Dumestre
Le Poème Harmonique
clavecin
Bertrand Cuillier
Manuel De Grange, Massimo
théorbe & guitare
Moscardo
baroque
viole de gambe
Isabelle St-Yves / Sylvia
Abramowicz
Mélanie Flahaut, Stéphane
basson, flûte
Tamby
Johanne Maître, Katharina
hautbois, flûte
Andres, Marc Perbost
percussions
Sandy Lhaïk
Equipe administrative et technique
Vincent Agrech :
administrateur
Camille Delmas :
administratrice de production
Christophe Naillet :
régisseur général
Patrick Naillet :
régisseur
Florence Laforge :
habilleuse
Mathilde Benmoussa :
maquilleuse
Musica Florea
Marek Štryncl
Agnieszka Rychlik
Simona Tydlitatova, Eleonora Machova,
Martin Kalista, Adela Stajnochrova,
Marketa Knittlova, Jirina Strynclova, Lenka
Machova, Jan Hadek
Frantisek Kuncl, Katerina Trnavska, Lydie
Cillerova, Ivo Anyz, Michal Kucharik,
Veronika Jichova
Marek Stryncl, Pavel Rezac, Libor Masek
Ondrej Stajnochr
directeur artistique
premier violon
violon
alto
basse de violon
contrebasse de violon
BIOGRAPHIES
LE POÈME HARMONIQUE
Vincent Dumestre
Le Poème Harmonique est un ensemble de musiciens solistes réunis autour de Vincent Dumestre.
Depuis sa formation en 1998, il a choisi de concentrer son travail artistique principalement sur les
musiques des XVIIe et du début du XVIIIe siècle.
Dès l’origine, sa recherche sur l’interprétation vocale et instrumentale s’est enrichie des apports
d’autres disciplines artistiques : comédiens et danseurs se joignent aux chanteurs et musiciens, d’abord
en musique de chambre - Le Ballet des Fées, Il Fasolo – puis à partir de 2004 dans des productions
scéniques comme Le Bourgeois Gentilhomme de Lully et Molière (mise en scène Benjamin Lazar) ou
Le Carnaval Baroque (mise en scène Cécile Roussat), spectacle d’un genre inédit mêlant la musique
italienne au travail des artistes issus du Centre National des Arts du Cirque. Dans le domaine de l’opéra
(La Vie Humaine de Marco Marazzoli, conçu pour des lieux sacrés, bientôt Cadmus et Hermione de
Lully, recréation des fastes de la tragédie lyrique, deux spectacles mis en scène par Benjamin Lazar), le
Poème Harmonique mène une réflexion approfondie sur les correspondances entre l’esthétique
« d’époque » (éclairage à la bougie et gestuelle, et pour Cadmus toiles peintes et machinerie) et celle de
la scène contemporaine. Cette synthèse entre les disciplines artistiques, assortie à un véritable travail de
troupe de la part des interprètes, signe la singularité de l'ensemble dans le paysage baroque aujourd'hui,
où il apporte également un regard neuf sur les sources populaires des répertoires italiens et français :
ainsi de l’enregistrement Aux Marches du Palais, consacré aux chansons françaises de tradition orale.
Depuis sa création, Le Poème Harmonique s’est produit à travers toute la France et a effectué de
nombreuses tournées internationales (jusqu’en Amérique latine et en Extrême Orient), mais entretient
une relation privilégiée avec la Haute-Normandie où se déroule un quart de son activité. Parmi les
évènements marquants de ces trois dernières saisons, le succès exceptionnel du Bourgeois Gentilhomme
et du Carnaval Baroque (quatre-vingt représentations réparties pour moitié entre les deux productions,
dont Théâtre des Champs Elysées et Cité de la Musique à Paris, Théâtre des Célestins à Lyon, Opéra de
Rouen et d’Avignon, Théâtre de Caen, Grand Théâtre de Reims et de Limoges, Arsenal de Metz,
Printemps des Arts de Nantes, Bozar de Bruxelles, Festival d’Utrecht, Théâtre National de Prague,
Festival de Printemps de Budapest, Festival Calperf de San Francisco…) Au concert, l’ensemble
effectue durant la même période d’importantes résidences à Bruxelles (Bozar), et San Francisco
(Festival Calperf) ainsi que ses débuts à l’Académie Santa Cecilia de Rome, au Concertgebouw
d’Amsterdam, au Boston Early Music Festival et au Festival International de Grenade.
Les années 2008 et 2009 seront marquées pour le Poème Harmonique par d’importantes créations :
Cadmus et Hermione, première production lyrique grand format de l’ensemble, sera aussi la première
tragédie lyrique de Lully depuis Atys donnée sur le plateau de l’Opéra Comique à Paris (janvier 2008),
avant d’être reprise à l’Opéra de Rouen (février 2008), puis l’année suivante (mars – avril 2009) au
Théâtre de Caen, au Grand Théâtre de Provence-Aix et au Grand Théâtre de Luxembourg. A l’opposé,
Venezia, dalle strade ai Palazzi sera un spectacle léger conçu en collaboration avec Benjamin Lazar
pour s’adapter à des lieux de patrimoine (création en juin 2008 à San Francisco, dans le cadre de la
seconde résidence du Poème Harmonique au Festival Calperf, puis en Europe dans celui des Potsdamer
Festspiele, avant sa présentation en France). Au concert, le Poème Harmonique effectuera ses débuts à
New York (mars 2008) et se produira à nouveau largement au Bénélux, en Europe centrale, en Espagne
et en Italie. Le Festival Automne en Normandie consacre par ailleurs pour son édition 2008 une large
carte blanche à l’ensemble, qui y donnera une dizaine de concerts et spectacles.
Ses enregistrements pour le label Alpha connaissent un rare succès public (plus de 150 000 disques et
DVD vendus depuis la création de l’ensemble) et critique : Grand Prix de l’Académie Charles Cros,
Diapason d’Or (dont meilleur DVD de l’année 2006 pour le Bourgeois Gentilhomme), Recommandé par
Classica, Choc du Monde de la musique, Prelude Classical Award 2003, Prix International du Disque A.
Vivaldi de la Fondation Cini, Prix de la Presse Caecilia... Parmi ses prochains enregistrements, les
captations DVD de Cadmus et Hermione et Venezia, dalle strade ai palazzi et un un disque consacré à
Domenico Belli et ses contemporains Firenze, 1616.
Le Poème Harmonique est soutenu par le Ministère de la Culture (DRAC Haute-Normandie) et la
Région Haute-Normandie. Il travaille en collaboration avec l’Atelier de Recherche du Centre de
Musique Baroque de Versailles, la Fondation Royaumont et est membre de la FEVIS (Fédération des
Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés).
VINCENT DUMESTRE, DIRECTION MUSICALE
Vincent Dumestre est né en mai 1968. Après des études d’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre et de guitare
classique à l'Ecole Normale de Musique de Paris, il se consacre à la musique pour luth, guitare baroque et théorbe
qu'il étudie lors de stages avec Hopkinson Smith, Eugène Ferré, au C.N.R de Toulouse avec Rolf Lislevand, et au
C.N.R de Boulogne dans la classe de Basse Continue, où il obtient son Diplôme supérieur à l'unanimité. Il
participe dès lors à de nombreux concerts notamment avec les ensembles Ricercar Consort, La Simphonie du
Marais, Le Concert des Nations, La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, Akademia, Le Centre de Musique
Baroque de Versailles, avec la plupart desquels il a réalisé une trentaine d' enregistrements pour les firmes Erato,
Auvidis, Virgin, Ricercar, Verany, Naxos, Empreinte Digitale, Fnac Musique.
C’est en 1998 qu’il fonde Le Poème Harmonique - ensemble de musique de chambre et orchestre spécialisé dans
le répertoire baroque - dont il définit les orientations artistiques et assure la direction. Dès ses premières
productions, l’ensemble est largement salué par la critique et apprécié par le public. La revue Diapason élit
Vincent Dumestre « jeune talent de l’année 1999 » pour le travail qu’il effectue au sein du Poème Harmonique,
dont les enregistrements, parus sous le label Alpha, reçoivent les meilleures récompenses de la presse (diapason
d’Or de l’année, Choc du Monde de la Musique de l’année, recommandé par Classica, Répertoire, Opéra
International, Télérama…). En 2002, il est nominé aux Victoires de la Musique pour le « meilleur enregistrement
classique» puis en 2003 comme « meilleur ensemble de l’année» et reçoit à Venise en mars 2002 pour son disque
Lamentations (Alpha 011) le Prix International du Disque de la Fondation Cini. Il est nominé au Cannes Classical
Awards dans la catégorie « Mélodies et récitals vocaux 17e et 18e siècles » aux côtés de Claire Lefilliâtre avec son
programme « Tenebrae » de Delalande (Alpha 030). En 2004, son enregistrement « Nova Metamorfosi » reçoit en
Belgique le Prix de la Presse Caecilia et le prix annuel de la radio Klara. En 2005, c’est le Grand Prix Charles Cros
qui est décerné à son Bourgeois Gentilhomme par ailleurs récompensé par le « Choc du Monde de la Musique de
l’Année 2005 » et le « Diapason d’Or de l’Année 2006 ». En 2004 Vincent Dumestre est nommé Chevalier des
Arts et des Lettres par le Ministre de la Culture.
Benjamin LAZAR, Mise en scène
Metteur en scène et comédien, Benjamin Lazar a été formé auprès d’Eugène Green à la déclamation et à la
gestuelle baroques, puis a complété sa formation de comédien à l’école Claude Mathieu, tout en pratiquant le
violon et le chant. Dans ses premières années de travail, il a mis en scène ou joué Pierre Corneille, Robert Garnier,
Federico Garcia Lorca, Molière, Heiner Müller et a assisté Michel Didym à la Comédie-Française et au Théâtre de
la Ville ; parallèlement, il est récitant ou metteur en scène pour des ensembles comme Amadis, la Simphonie du
Marais d’Hugo Reyne, ou le Poème Harmonique de Vincent Dumestre. Il travaille régulièrement avec cet
ensemble depuis l’année 2000 et signe notamment, en 2002, la mise en scène de Fasolo. En 2004, avec ce même
ensemble, il a mis en scène Le Bourgeois Gentilhomme, comédie-ballet de Molière et de Lully , dont Cécile
Roussat signe les chorégraphies. Il crée sa compagnie cette même année, Le théâtre de l’incrédule, et, avec
l’ensemble la Rêveuse, il adapte et joue L’Autre Monde ou les États et Empires de la Lune, roman de l’écrivain
Savinien Cyrano de Bergerac (disque alpha n°078, R10 de répertoire, 4 de Godberg). En 2005, il met en espace la
Pastorale de noêl de Charpentier pour le Parlement de musique de Martin Gester, et crée, avec sa compagnie, Feu
d’après les Pensées de Blaise Pascal, au festival d’Arques-la-Bataille. En 2006, il a mis en scène Énée et Lavinie
de Pascal Colasse et Didon et Énée de Purcell à l’opéra de Rennes avec l’ensemble les Nouveaux Caractères de
Sébastien d’Hérin, et avec la collaboration de Louise Moaty, puis La Vita Humana de Marco Marazzoli avec
Vincent Dumestre et le Poème Harmonique, production conçue pour s’adapter à des cadres sacrés, créée dans le
cadre du festival d’Utrecht et reprise notamment à l’abbatiale d’Ambronay et à l’Eglise Saint Roch à Paris . Il
prépare pour la saison 2007 – 2008 Il Sant’Alessio de Landi avec William Christie et les Arts Florissants (Théâtre
des Champs Elysées à Paris, Théâtre de Caen, Opéra de Nancy) et Cadmus et Hermione de Lully avec Vincent
Dumestre et le Poème Harmonique (Opéra Comique à Paris, Opéra de Rouen, puis Théâtre de Caen, Grand
Théâtre de Provence et Grand Théâtre de Luxembourg) et avec le théâtre de l’incrédule et le quatuor Habanera,
une adaptation théâtrale et musicale de la nouvelle Comment Wang-Fô fut sauvé de Marguerite Yourcenar.
CECILE ROUSSAT, CHOREGRAPHIE
Cécile Roussat est diplômée de l’Ecole internationale de Mimodrame Marcel Marceau. Elle s’y est formée au
mime, au théâtre, à la danse classique et à la mise en scène. Elle a par ailleurs étudié l’art dramatique à l’Ecole
Charles Dullin, l’art du clown au théâtre le Samovar, et la danse contemporaine au Studio Peter Goss. Elle est
danseuse baroque et chorégraphe, formée auprès de Cecilia Gracio Moura dès l’âge de 11 ans.
Son intérêt pour les arts du 17ème siècle l’amène à collaborer avec le Poème Harmonique depuis 2002. Elle y
développe, avec le comédien Julien Lubek, un langage à la croisée du mime, de la commedia dell’arte et de la
danse. Ils créent et interprètent ainsi le Ballet des Fées (Concertgebouw de Bruges) et le Bel Esprit (tournées aux
USA et en Russie). Ils signent la chorégraphie du Bourgeois Gentilhomme (Opéras de Versailles et d’Avignon,
Théâtre des Champs-Elysées…).
Dans un registre plus contemporain, ils mettent en scène et interprètent, à la demande de la violoncelliste Ophélie
Gaillard, la création burlesque et poétique Pierrot fâché avec la Lune, alliant mime, clown et théâtre d’objet
(Péniche Opéra, Théâtres de Poissy, Reims et Genève…).
La compagnie Roussat & Lubek travaille actuellement sur de futures créations avec les chefs Jordi Savall, JeanClaude Malgoire et John Eliot Gardiner.
En 2006, Cécile Roussat met en scène à la demande de Vincent Dumestre le second spectacle scénique du Poème
Harmonique, Le Carnaval Baroque, reconstitution rêvée d’un carnaval italien au XVIIème siècle, mêlant musique
baroque et arts du cirque, spectacle donné notamment au Théâtre des Célestins de Lyon, à la Cité de la Musique à
Paris, à l’Opéra de Rouen, au Théâtre de Caen, au Théâtre Jugoslavia de Belgrade et dans le cadre du festival
Calperf de San Francisco.
LA PRESSE EN A DIT…
Radio Praha radio.cz/fr (République Tchèque), 25 mars 2006
« C’est par des applaudissements frénétiques que le public du Théâtre des Etats à Prague a remercié, ce
vendredi, l’ensemble français Le Poème Harmonique qui a présenté en collaboration avec l’ensemble
tchèque musica Florea la comédie-ballet de Molière et de Jean-Baptiste Lully « Le Bourgeois
Gentilhomme ». Le spectacle marie avec brio et intelligence la comédie, la musique et la danse. »
Vaclav Richter
Le Soir (Belgique), 23 février 2006
« Le joyeux et subtil méli-mélo de la danse, de la musique et de la comédie. Une résurrection par de
formidables interprètes.
(…) Quatre heures en grande partie fascinantes, une fête, un défi relevé avec autant de science que de
plaisir, qui tourne le dos à la sécheresse archéologique. (…) L’équipe est aussi soudée, aussi polyvalente
que les arts sont ici imbriqués dans une rhétorique baroque commune, savoureuse et subtile (…). Quant
au bourgeois très gentilhomme d’Olivier Martin Salvan, il équilibre avec justesse la naïveté, la vanité, une
sorte de sincérité qui le rend touchant et un grain de folie très drôle : avec lui et ses comparses, la
turquerie du Bourgeois gentilhomme, plat de résistance et source de l’œuvre, est un moment aussi
irrésistible qu’élégant. (…) Les chanteurs ne méritent que des louanges. (…) Sans tirer la couverture à lui,
Dumestre s’est glissé avec souplesse dans chacun des intermèdes. Un atout de plus dans l’harmonie des
arts qui ont fait de ce Bourgeois gentilhomme un triomphe à Bruxelles.
Michèle Friche
Télérama, 22 février 2006
« Un Bourgeois Gentilhomme à l’ancienne : et si c’était ça, la modernité ?
(…) Eclairé aux bougies, joué frontalement, déclamé dans la pronociation restituée de l’époque classique
et mimé selon l’ (hypothétique) gestuelle baroque, ce Bourgeois Gentilhomme à l’ancienne n’a jamais
paru plus exotique, plus troublant, plus insolent. (…) Ce retour savant et ludique à des conventions
oubliées, à un savoir-faire disparu, à une culture historique enfouie dans les grimoires renforce le
dépaysement, stylise la loufoquerie, affûte la cruauté. (…) »
Gilles Macassar
Le Monde, 14 décembre 2005
« Gestuelle baroque et prononciation restituée, éclairage à la bougie et « belle dance », excellents
musiciens et acteurs en somptueux costumes, ce Bourgeois gentilhomme présenté tel qu’il le fut devant
Louis XIV à Chambord en 1670, a été l’un des grands événements de l’année 2004. Loin des écueils de
l’archéologie théâtrale, cette version originale est d’une étonnante et savoureuse modernité. Un Bourgeois
gentilhomme « enharnaché » de musique qui émerveille, charme, étonne, amuse et émeut et l’on voudrait
tous être Grand Mamamouchi. »
La Croix, 12/13 novembre 2005
« L’un des plus beaux spectacles vus ces derniers mois (…) est enfin accessible en DVD. (…) Un régal
raffiné pour tous les publics avec, en bonus, un documentaire sur les préparatifs du spectacle.
Jean-Luc Macia
Le Point, 10 novembre 2005
« N'attendez pas les fastes de la Comédie-Française d'autrefois avec Louis Seigner. C'est le Bourgeois
comme ont pu le voir et l'entendre les spectateurs du temps, avec un parler français restitué qui en
surprendra plus d'un, et la totalité des intermèdes et morceaux de Lully, exécutés avec un aplomb plein de
grâce par le Poème harmonique de Dumestre, qui a très réellement rodé le spectacle l'an dernier.
Dérangeant, certes, pour nos habitudes, mais décapant, décoiffant et finalement irrésistible. »
André Tubeuf
Le Monde de la musique, novembre 2005
« L’engouement provoqué par ce Bourgeois Gentilhomme " à l’identique " n’est pas anodin : depuis
quand les fastes du Grand Siècle ont-ils été ravivés de façon aussi suggestive ? »
François Lafon
Diapason, novembre 2005
Diapason d’or Le choix de Arte
« Donnée dans son intégralité, la pièce offre avec générosité une musique de toute beauté qui prolonge
celle du texte, comme la chorégraphie de Cécile Roussat prolonge les gestes des interprètes, dont la
rhétorique semble soudain évidente. L’équipe est épatante, le couple Jourdain en tête (…). Dumestre
dirige avec vitalité son Poème Harmonique (…). Chef et metteur en scène ont soigneusement évité le
piège de la reconstitution. Leur travail, approfondi et rigoureux, constitue la plus séduisante des
propositions. (…) »
Michel Parouty
LA PRODUCTION A LA SCENE
2004
Utrecht, Pays Bas, Festival Oudemuziek
Avignon, Opéra
Le Havre, Le Volcan
Cergy-Pontoise, L’Apostrophe
Vitry-sur-Seine, Théâtre Jean Vilar
Théâtre du Trianon, Paris
Arsenal, Metz
27 et 28 août
8 et 9 octobre
12 octobre
15 et 16 octobre
19 et 20 octobre
11 et 12 novembre
18 novembre
2005
Versailles, Opéra Royal
Nantes, Printemps des Arts
La Bâtie d’Urfé
Sablé-sur-Sarthe, Festival
11 et 12 juin
22 et 23 juin
3, 4, 6, 7 et 8 août
26 août
2006
Bruxelles, Belgique, Palais des Beaux Arts
Paris, Théâtre des Champs-Elysées
Evreux, Le Cadran
Prague, République Tchèque, Théâtre des Etats
Belgrade, Serbie, Théâtre Jugoslavia
Budapest, Hongrie, Festival de Printemps
21 et 22 février
3, 4 et 6 mars
9, 10 et 11 mars
23 mars
27 mars
31 mars
2007
Rouen, Opéra
Caen, Théâtre
18, 19 et 21 janvier
24, 26 et 27 janvier
PARTENAIRES
Le Bourgeois Gentilhomme est coproduit par le Poème Harmonique, la Fondation Royaumont en
partenariat avec la Ville de Pontoise, L’apostrophe scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise
et le Festival baroque de Pontoise, par l’Opéra-Théâtre d’Avignon et des Pays de Vaucluse, par le
Holland Festival Oude Muziek Utrecht (Pays-Bas) et par l’Arsenal de Metz.
Pour cette production, le Poème Harmonique a reçu le soutien du Ministère de la culture et de la
communication (DRAC Ile de France et Haute-Normandie), de la Région Haute-Normandie, de la
Fondation d’entreprise France Télécom, de l'AFAA (association française d'action artistique) et de la
SPEDIDAM et la Fondation Royaumont le soutien du CIC (Crédit Industriel et Commercial)
L’ensemble des répétitions pour le montage du Bourgeois Gentilhomme a eu lieu à Royaumont dans le
cadre d’une résidence de deux ans du Poème Harmonique.
Photographies :
- Photos couleur : Marco Borggreve
- Photos noir et blanc : Robin Davies
Graphiste police 1ère de couverture : Loïc Legall
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