• Histoire et théorie du théâtre (44 h). Histoire du théâtre et de la mise en
scène. Etude des textes dramatiques et théoriques fondateurs des origines à nos
jours.
• Economie du théâtre (12 h). Initiation à la gestion des compagnies théâtrales, à
l’organisation des spectacles, aux stratégies de relation avec le public.
• Maîtrise du langage théâtral (42 h). Acquisition des notions essentielles du lan-
gage théâtral (jeu de l’acteur, espace et scénographie, arts et techniques de la
scène). Analyse de la représentation.
• Réalisation-création (42 h). Pratique du plateau. Initiation au processus de
création de petites formes à fortes contraintes.
Les méthodes de travail varient selon les
modules : cours magistraux, exposés, tra-
vail sur plateau, analyses de spectacles à
partir de tous types de ressources docu-
mentaires (dossiers de presse, vidéo,
DVD, iconographie).
Partenariat:
Jouvet
dans le rôle
d’Arnolphe
Le cours (4 heures hebdomadaires) est assuré par Camille Rosado et Emmanuel Godo.
Le programme annuel est de 140 heures de cours (35 semaines x 4 heures). Il com-
porte 4 modules répartis sur toute l’année :
Nous travaillons en partena-
riat avec le Théâtre du Nord
et La Rose des Vents. Sont
prévus pour l’année 2007-
2008, une visite de la Rose
des Vents avec le régisseur
et les machinistes, une visite
de l’atelier de décor du
Théâtre du Nord, un stage
plateau avec Sophie Rous-
seau, un travail collectif avec
Valère Novarina, des inter-
ventions sur la gestion, la
programmation et les statuts
juridiques des théâtres ainsi
que l’analyse de séances de
répétitions sur le spectacle
Nathan le Sage (cf infra).
Des méthodes de travail originales et
variées
Quatre modules répartis sur l’année
1 étudiante admise à l’Ecole Normale
Supérieure de Lettres et Sciences Hu-
maines, spécialité Théâtre en 2007.
Deux étudiants intègrent L’ENSATT
( L’Ecole Nationale Supérieure des
Arts et Techniques )un an après leur
formation à Faidherbe.
Le cours explore le renouveau théâtral initié à la fin du XIXème siècle. Il part des propo-
sitions de Zola pour un théâtre naturaliste et de l’aventure du Théâtre Libre d’André An-
toine. Puis il étudie la réaction du Théâtre d’Art impulsée par Paul Fort avant d’être
poursuivie par Lugné-Poe au Théâtre de l’OEuvre. Cette aventure étant européenne,
nous nous intéressons à l’apport, entre autres, de Constantin Stanislavski, puis de
Meyerhold, de Craig, d’Appia, de Fuchs et de Max Reinhardt. En France, l’aventure se
poursuit avec le Vieux Colombier de Copeau et le Cartel – Dullin, Baty, Pitoëff et Jouvet.
Il nous faut nous arrêter longuement sur l’apport d’Artaud et de son Théâtre Alfred Jar-
ry. Et, bien sûr, sur Brecht et sa quête d’un théâtre épique. De Copeau à Vilar, de Vitez
à Mnouchkine, de Chéreau à Strehler, nous nous interrogerons sur les métamorphoses
du théâtre public, qui cherche, selon le vœu de Vitez, à être « élitaire pour tous ». De
Stéphane Braunschweig à Jacques Lassalle, de Valère Novarina à Olivier Py, nous éva-
luerons le poids des héritages et la part des ruptures dans la mise en scène contempo-
raine. Nous n’oublierons pas l’apport des traditions (la commedia dell’arte) et des dra-
maturgies étrangères (le théâtre japonais ou indien). Ni le renouveau prodigieux de la
critique théâtrale (Bernard Dort, Roland Barthes…).
Dramaturgies « classiques » et leurs interprétations scéniques
Cours de Camille Rosado
« Ni actualisation, ni reconstitution »
Antoine Vitez, A propos d’Electre, 1966)
A travers un parcours chronologique, du théâtre grec
au théâtre romantique, nous dresserons un tableau succinct
de l’histoire des principales dramaturgies occidentales, en
nous fondant sur la lecture d’œuvres cardinales et l’analyse
de leurs structures ; nous les situerons dans leurs contextes
de production par l’étude de préfaces et de textes théoriques
(Aristote, Corneille, D’Aubignac, Diderot, Beaumarchais, Hu-
go), par la description des espaces et conditions matérielles
de leur représentation, et par l’évaluation de leur rôle dans la
cité. Nous confronterons ces lectures des œuvres du
« répertoire » à l’histoire de leurs interprétations scéniques,
en assistant à des spectacles programmés cette année au Théâtre du Nord et à La Rose
des vents, et en étudiant des captations ou scripts de mises en scène de Braunschweig,
Chéreau, Mesguich, Planchon, Mnouchkine, Vitez, etc. qui en ont proposé des
« relectures » à la lumière des recherches théâtrales contemporaines .
Nous mettrons également des extraits de ces textes à l’épreuve du plateau dans
des exercices pratiques qui prolongeront les cours, exposés, analyses de spectacles, et
qui nourriront les commentaires et compositions dramaturgiques.
Dramaturgies modernes
Cours d’Emmanuel Godo
Dazincourt Figaro Barbier
Classe de lettres première année
Programme 2007-2008
Lycée Faidherbe de Lille