L’apport spécifique de Galilée
La révolution Copernicienne avait apporté :
* L’excentrement astronomique,
* La terre n’est pas au centre d’un univers dont l’homme serait l’aboutissement.
La révolution Galiléenne apporte :
* La mathématisation de la nature,
* Les objets ont des propriétés indépendantes de notre relation à eux.
Il y a donc excentrement de la pensée par rapport au monde.
Il y a aussi apparition d’une capacité de la pensée à penser ce qu’il peut y avoir quand il n’y a pas de
pensée.
L’essor de la science
C’est Descartes (1596 – 1650) qui va amplifier la démarche avec pour devise : « Bien conduire sa
raison et chercher la vérité dans les sciences »
Mathématicien et Physicien
Discours de la méthode 1637 : l’Univers dans son ensemble est susceptible d’une interprétation
mathématique.
Il applique les méthodes de l’algèbre à la géométrie, définit les lois de la dynamique et de l’optique.
Il théorise puissamment la capacité de la science mathématisée à déployer un monde séparable de
l’homme.
Philosophe
Ce furent la controverse ptoléméo-copernicienne et le procès de Galilée (1633) qui orientèrent sa
carrière vers la philosophie.
Méditation sur la philosophie première 1641 :
Nécessité d’un fondement métaphysique pour la connaissance. Il établit l’existence d’un Absolu
premier : Dieu est parfait, l’existence étant une perfection, Dieu ne peut qu’exister (Un Absolu
inexistant serait contradictoire). Il en dérive la portée absolue des mathématiques (Absolu dérivé),
un Absolu parfait ne saurait être trompeur.
Les principes de la philosophie 1644 :
Il défend un dualisme de substance, la pensée et l’étendue.
Les qualités premières, propriétés inséparables de l’objet sont de l’ordre de l’étendue.
Les qualités secondes elles sont liées au rapport sensible entre le sujet vivant et l’objet. (*2)
L’apogée de la métaphysique dogmatique
C’est Leibniz (1646 – 1716) qui va porter cette pensée au plus haut.
C’est un mathématicien et philosophe allemand.
Il adosse la Métaphysique dogmatique :
- au Principe de raison : toute chose a une raison d’être ainsi plutôt qu’autrement.
- Il faut une raison capable d’être raison de toute chose y compris d’elle-même.
- An moins un étant absolu est absolument nécessaire à l’origine de toute chose. (*1)
Le grain de sable
C’est Hume (1711 – 1776) Philosophe, Historien Ecossais qui va gripper le mécanisme
métaphysique.
C’est un Empiriste : pour lui l’expérience est la seule source de nos connaissances, les idées ne
font que reproduire les impressions sensibles.
La relation de causalité : pour lui nous ne pouvons rien en connaître car nous ne percevons que
des évènements successifs, jamais une connexion causale. Il s’agit seulement d’habitudes de notre
système nerveux.