Rock Giguère herborisation point platon.

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Date : 27 mars 2015
INFOLETTRE 20150327
HERBORISATION sur les berges du fleuve Saint-Laurent,
Domaine Joly-De Lotbinière – Pointe-Platon Partie 3
Bonjour à tous,
Je vous présente aujourd’hui la troisième partie de mes explorations botaniques à Pointe-Platon.
Cette partie est une continuité des infolettres 20141008 et 20141120.
Les berges du Saint-Laurent à Pointe-Platon : une beauté
Les berges du Saint-Laurent sont généralement abruptes à Pointe-Platon, créant ainsi de beaux
paysages pour le promeneur. Pointe-Platon fait partie de la formation géologique du groupe de
Sainte-Rosalie. La rive est composée de falaises argileuses et de schistes plissés.
Un beau spectacle !
Solanum dulcamara L. 1753
La morelle douce-amère, la douce-amère, l’herbe à la fièvre, la vigne de Judée
Bittersweet nightshade, bitter nightshade, blue nightshade, climbing nightshade, European
bittersweet, felonwort, woody nightshade
Cette plante ligneuse vivace et grimpante appartient à la famille des Solanacées. Elle est
originaire du nord de l'Afrique, de l'Asie et de l'Europe. Elle a été introduite au Canada à partir de
l'Europe. Cette solanacée préfère un sol humide, au soleil ou à la mi-ombre. La tige est souvent
pourpre et ses feuilles sont vert foncé. De juin à septembre, la morelle douce-amère donne des
fleurs composées de cinq pétales violets et d'étamines jaune vif soudées et dressées au centre de
la fleur. Elles sont suivies par des petites grappes pendantes de baies rouges.
Le plant peut atteindre 1 à 2 m (3 à 6 pi) de hauteur. Il peut aussi courir au sol sur de grandes
distances, disparaître et repartir à un nœud de l’année précédente. C’est pourquoi la morelle
douce-amère est considérée comme une plante envahissante. Toute la plante est toxique.
Lycopus europaeus L. 1753
Le lycope d'Europe
European water-horehound, European buggleweed, gypsywort
Cette plante herbacée vivace fait partie de la famille des Lamiacées. Elle est originaire de l'Asie
et de l'Europe. Cette plante a été introduite en Amérique du Nord. Au Québec, son introduction
est très récente, le premier spécimen ayant été découvert près de Montréal en 1963 (Lachance et
Lavoie, 2002). Le lycope d'Europe, qui ressemble à une ortie, pousse dans lieux humides comme
les berges de cours d'eau, les marécages et les fossés, au soleil ou à la mi-ombre Ses tiges vertes
sont bien dressées, carrées et légèrement velues. Ses feuilles vertes sont opposées et
profondément lobées à la base. Elles mesurent 4 à 7, 5 cm (1½ à 3 po) de longueur et 1 à 4 cm (½
à 1½ po) de largeur. les nervures sont légèrement enfoncées dans le limbe donnant un aspect
légèrement gaufré qui aide à le distinguer de L. americanus et L. laurentianus. Malheureusement,
ce caractère disparaît lors du séchage pour un spécimen d'herbier. De juillet à septembre, le plant
produit des petites fleurs blanchâtres qui sont groupées à l'aisselle des feuilles. Seulement
quelques fleurs sont en floraison en même temps. Cette plante peut atteindre de 20 à 80 cm (8 à
32 po) de hauteur. Le lycope d'Europe se propage par ses racines rhizomateuses pour former des
colonies.
Lycopus laurentianus Roll.-Germ. 1945 (Syn. Lycopus americanus var. laurentianus (Roll.Germ.) B. Boivin 1967)
Le lycope du Saint-Laurent, le lycope d'Amérique variété du Saint-Laurent, le lycope laurentien
St. Lawrence water-horehound
Cette plante herbacée vivace appartient à la famille des Lamiacées. Elle est endémique à l’est de
l’Amérique du Nord, son habitat principal étant dans l’estuaire d'eau douce du Saint-Laurent. Le
nom de l’espèce évoque d’ailleurs cette répartition de la plante. Au Domaine Joly-De Lotbinière,
elle est submergée par la marée d’eau douce sur la grève rocheuse du fleuve. Le lycope du SaintLaurent a été décrit comme espèce en 1945 par le frère Rolland-Germain (1881-1972), dans le
Naturaliste Canadien, un bulletin de recherches, observations et découvertes se rapportant à
l’histoire naturelle du Canada. Le spécimen type provenait de Cap-Rouge non loin de Québec et
a été récolté par le frère Rolland-Germain, le frère Marie-Victorin (1885-1944), James Kucyniak
(1919-1962) et Marcel Raymond (1915-1972). Le botaniste québécois Bernard Boivin (19161985) a ramené cette plante au rang de variété en 1967, mais aujourd’hui les banques
taxonomiques l’ont ramené au rang d’espèce. Cette plante est susceptible d’être désignée
menacée ou vulnérable au Québec.
Depuis une dizaine d'années, cette espèce a vu son aire de répartition augmenter
considérablement. Elle a été observée dans la région de Montréal, en Outaouais, dans le secteur
du lac Champlain (portion Québec et portion États-Unis) et même en Gaspésie (rivière
Ristigouche) et au Nouveau-Brunswick (rivière Miramichi). À la lumière d'observations
récentes, il se pourrait que le principal caractère permettant de distinguer L. laurentianus et L.
americanus, soit l'épaisseur du bourrelet liégeux ceinturant l'akène, peu importe le stade de
développement.
De juillet à septembre, le lycope du Saint-Laurent produit des petites fleurs blanchâtres qui sont
groupées à l'aisselle des feuilles. Ses feuilles sont dentées. Le plant peut atteindre 10 à 60 cm (4 à
24 po) de hauteur.
Potamogeton natans L. 1753
Le potamot flottant, le potamot nageant
Floating pondweed, floating-leaf pondweed
Le potamot flottant est une plante aquatique vivace de la famille des Potamogétonacées qui est
parfaitement rustique jusqu'en en zone 3. Dans son habitat, on le trouve en Afrique (Algérie,
Maroc), en Asie, en Europe et en Amérique du Nord (Canada, États-Unis). Il pousse dans des
eaux stagnantes ou à courant faible comme une rivière tranquille. Les feuilles ovales de cette
plante, un peu coriaces, flottent sur la surface de l'eau ou sont immergées. Plus le courant est fort,
plus la feuille sera allongée. Elles passent du vert au brun. En juillet et en août ce potamot donne
des fleurs vertes en épi. Cette plante mesure généralement entre 30 à 90 cm (1 à 3 pi) de
longueur. Elle se développe au soleil ou à la mi-ombre, souvent dans un sol plutôt lourd comme
une terre argileuse. Issue d'un rhizome, cette plante aquatique immergée s'ancre profondément
dans l'eau dans une profondeur d'eau entre 20 à 60 cm. Le potamot flottant forme un couvert
végétal pour la faune aquatique. C'est aussi une bonne plante oxygénante.
Potamogeton perfoliatus L. 1753
Le potamot perfolié, le potamot à feuilles perfoliées
Clasping-leaved pondweed, perfoliate pondweed
Le potamot perfolié est une plante aquatique vivace de la famille des Potamogétonacées. Cette
plante est originaire du nord de l’Afrique, de l’Asie, de l’Australie, de l’Europe, de l’est du
Canada et du nord-est et du sud-est des États-Unis. Son origine est donc cosmopolite. Elle pousse
dans les eaux des ruisseaux, des lacs, des rivières et dans les marais intertidaux. On rencontre
fréquemment cette plante le long du fleuve Saint-Laurent mais plus rarement dans le Bas-SaintLaurent. Ses feuilles alternes, sont planes et légèrement crispées sur les bords. Elles mesurent de
1 à 7 cm (½ à 3 po) de longueur et sont perfoliées comme le nom de l'espèce l'évoque. Elles sont
très variables, présentant des variations parfois sur un même spécimen. Les feuilles, qui ne sont
pas divisées, sont toutes submergées sous l'eau. En juillet et en août, ce potamot donne des fleurs
vertes en épi. Le potamot perfolié atteindrait 50 à 200 cm (20 à 72 po) de longueur.
Persicaria maculosa Gray 1822 (Syn. Polygonum persicaria L. 1753, le basionyme)
La renouée persicaire
Spotted lady's-thrumb, redshank, blackheart, heart's-ease, lady's thumb
Cette plante herbacée annuelle, qui appartient à la famille des Polygonacées, provient de l'Asie et
de la Russie. Introduite chez-nous, elle pousse dans des lieux humides comme les bords des plans
d'eau, les fossés et les champs humides. Ses tiges souvent rougeâtres sont habituellement
dressées. Ses feuilles allongées et alternes portent la plupart du temps une tache ovale ou
triangulaire distinctive au centre, noire, brune ou pourpre. Les feuilles peuvent mesurer entre 4 à
15 cm (1¾ à 6 po) de longueur et 2,5 cm (1 po) de largeur. De juin à septembre, la renouée
persicaire donne une à deux épis floraux très denses par tige, avec des couleurs dominantes de
blanc et de rose. Les fleurs peuvent être aussi rouges, blanc verdâtre ou pourpres. L'épi peut
atteindre entre 1 à 5 cm (½ à 2 po) de longueur. Cette renouée mesure généralement entre 10 à 60
cm (4 à 24 po) de hauteur.
Persicaria hydropiper (L.) Delarbre 1800
La renouée poivre d’eau, le curage, le poivre d’eau
Marshpepper smartweed, annual smartweed, common smatweed, marsh waterpepper,
waterpepper
La renouée poivre-d’eau est une plante herbacée annuelle appartenant à la famille des
Polygonacées. Cette plante introduite en Amérique du Nord est originaire du nord de l’Afrique,
de l’Asie, de l’Australie et de l’Europe. Elle pousse sous une exposition ensoleillée dans des lieux
humides comme des rives de cours d’eau, des ruisseaux, des marais et des fossés. Le nom de
l’espèce évoque le goût poivré des jeunes feuilles. Ces dernières sont clairsemées sur le plant. Le
poivre d’eau, comme on l’appelle aussi, présente un port semi-dressé. Cette plante produit des
épis de fleurs minuscules avec une dominance de blanc verdâtre, parfois roses, d’août à
novembre. Le plant peut atteindre 20 à 80 cm (8 à 32 po) de hauteur.
Voici un autre aspect de la falaise.
Symplocarpus foetidus (L.) Salib. ex W. P. C. Barton 1817
Le chou puant, le symplocarpe chou-puant, le symplocarpe fétide, le tabac du diable
Eastern skunk cabbage, skun cabbage
Cette curieuse plante herbacée vivace, bien de chez-nous, fait partie de la famille des Aracées.
Elle est originaire de l’est du Canada et des États-Unis. Le chou puant est présent dans les terres
inondables, dans les forêts inondées, dans les zones marécageuses et les milieux humides. Une
spathe brun pourpre, rappelant la forme d’une corne, apparaît au printemps avant les immenses
feuilles qui se déploieront après la floraison. La spathe perce même la neige en la faisant fondre.
L’inflorescence, constituée de fleurs verdâtres à jaune paille très discrètes, est de forme arrondie
et est entourée par le spathe. Ses feuilles, imposantes et luisantes, peuvent atteindre 60 cm (2 pi)
de longueur. Si on brise une feuille, la plante dégage une odeur nauséabonde, qui rappelle celle
d’un chou trop cuit (ce qu’évoque son nom commun de chou puant) ou de mouffette (ce qui
explique son nom commun anglais de skunk cabbage). Le plant, d’abord enroulé se déploie pour
atteindre entre 30 à 90 cm (1 à 3 pi) de hauteur et 75 cm (30 po) de largeur.
Ces deux photos n’ont pas été prises au Domaine Joly-De Lotbinière. J’ai photographié ces choux
puants dans un fossé à Sainte-Famille, île d’Orléans, le 30 avril 2012.
Viburnum opulus var. americanum Aiton 1789 (Syn. Viburnum trilobum Marshall 1785)
La viorne trilobée, le pimbina, la viorne pimbina
Highbush cranberry, American bush cranberry,cranberry viburnum
La viorne trilobée présente un port étalé, pouvant atteindre de 2 à 4 m (6 à 13 pi) de hauteur. Sa
feuille étant lobée, elle ressemble à celle de l’érable. L’arbuste produit des fleurs blanches vers la
fin de mai ou au début de juin. Elles sont suivies d’une fructification composée de baies rouges
de 6 à 10 mm (1/4 à 1/3 po) de diamètre. Comme son habitat indigène correspond à des lieux
humides, on le plante dans un sol moyennement humide.
En aménagement, cet arbuste indigène rustique en zone 2, peut servir à la confection d’une haie.
Comme il supporte l’inondation, il est un candidat idéal pour aménager les rives d’un lac ou d’un
grand étang. Ceux qui cultivent en situation ombragée peuvent aussi utiliser la viorne trilobée car
même si elle se développe bien en plein soleil, elle tolère passablement d’ombre.
Physocarpus opulifolius (L.) Maxim. 1879
Le physocarpe à feuilles d’obier, le bois à sept écorces
Eastern ninebark, Atlantic ninebark, common ninebark
Cet arbuste appartenant à la famille des Rosacées est indigène au Québec, en Ontario et aux ÉtatsUnis. Il donne en juin des petites fleurs blanches à cinq pétales de 1 cm (½ po) de diamètre,
ombrées de rose et rassemblées en inflorescences denses. La fleur mesure de 2 à 5 cm (1 à 2 po) de
diamètre. Le physocarpe à feuilles d’obier peut atteindre 1,5 à 2,5 m (5 à 8 pi) de hauteur et 1,2 à 2
m (4 à 6 pi) d’étalement. Il est rustique dans les zones 2 à 8.
Les physocarpes à feuilles d’obier sont des arbustes qui sont faciles de culture. D’abord, ils
croissent bien dans plusieurs types de sol : de sec à moyennement humide. En plus, ils tolèrent
toutes les variations de pH même si un sol légèrement acide leur convient mieux. Ces arbustes ne
nécessitent pas d’arrosage à moins qu’une canicule prolongée au-dessus de 28º C survienne.
Enfin, ce sont des plantes résistantes au vent, aux maladies et aux insectes. Toutes ces qualités, en
font des candidats idéaux pour naturaliser nos berges. En les installant dans la zone semi-humide,
c’est-à-dire tout de suite après la partie inondable, nous pouvons jouir sans problèmes de leurs
feuillages décoratifs.
Si on laisse aller cet arbuste sans le tailler, il forme un beau houppier, mais sa base se dégarnit.
On doit donc le tailler régulièrement pour favoriser une bonne ramification basale. La taille
s’effectue vers la fin de juin après la floraison. Une taille annuelle aide à garder une belle forme
au physocarpe : on enlève alors les plus vieilles branches au centre de l’arbuste. Pour une taille de
rajeunissement, qui est souvent bénéfique après quelques années pour lui redonner un beau port
buissonnant, surtout si on n’a pas effectué une taille régulière, on procède à l’automne : l’arbuste
peut alors être rabattu jusqu’au sol.
Son nom commun anglais d’eastern ninebark, évoque le fait que l’écorce se pèle gracieusement en
se détachant en lambeau. La langue française a été plus modeste ne lui attribuant que sept couches
d’écorces au lieu de neuf écorces, d’où le nom commun français de bois à sept écorces. Comme le
dit si bien mon ami Frédéric Coursol, c’est bizarre que deux écorces se sont perdues dans la
traduction ….
Les physocarpes à feuilles d’obier peuvent s’associer aux rosiers rugueux, aux thuyas et aux
bouleaux. Certaines espèces d’oiseaux se nourrissent de ses fruits (graines).
Berberis vulgaris L. 1753
L’épine-vinette commune, le berbéride vulgaire, le berbéris vulgaire, l’épine-vinette
Common barberry, European barberry
L’épine-vinette commune, un arbuste vivace appartenant à la famille des Berbéridacées, est
originaire de la Turquie, de la Russie et de l’Europe. Cet échappé de culture a été introduit en
Amérique du Nord à partir de l’Europe comme plante ornementale. Au Québec, l’année la plus
ancienne comme preuve de sa naturalisation est en 1883. Il a été communément cultivé aux XVIIIe
et XIXe siècles pour la confection de haies et pour ses fruits qui étaient consommés en confiture ou
comme boisson rafraîchissante. Aujourd’hui, il pousse sur les rives des cours d’eau, en lisière des
bois, dans les vieux champs, le long des clôtures et des chemins. En fait, l’épine-vinette commune
peut s’accommoder de plusieurs types d’habitats.
Au printemps, cet arbuste donne des petites fleurs jaune pâle au parfum de miel sur une
inflorescence pendante, qui sont suivies par des groupes de baies retombantes rouge écarlate. Cette
espèce se distingue de l’épine-vinette de Thunberg (Berberis thunbergii DC. 1821) qui donne des
fleurs solitaires. Ses branches épineuses sont largement étalées et arquées à leur extrémité.
L’écorce devient grise après deux ans. Ses feuilles finement dentelées vert clair et au revers
glauque, apparaissent en groupe de 2 à 5 feuilles. L’épine-vinette commune tolère beaucoup
d’ombre : d’ailleurs au Domaine Joly-De Lotbinière, elle pousse principalement sur le rivage du
fleuve, enfouie aux abords du boisé de la bordure de la grève. Cet arbuste peut mesurer entre 1 à 3
m (3 à 10 pi) de hauteur et 1 à 2 m (3 à 6 pi) de largeur.
L’épine-vinette commune est susceptible à l’infection du champignon de la rouille du blé ou
rouille noire (Puccinia graminis), dont il est le plus important hôte intermédiaire. Cet arbuste a
donc fait l’objet de programmes d’éradication à plusieurs endroits, principalement dans les régions
cultivées. Son invasion a été plus sévère aux États-Unis qu’au Canada.
Impatiens capensis Meerb. 1775 (Syn. Impatiens biflora Walter 1788)
L’impatiente du Cap, la balsamine du Cap, le chou sauvage, l’impatiente biflore
Spotted jewelweed, orange jewelweed, orange touch-me-not, spotted touch-me-not
L’impatiente du Cap est une plante herbacée annuelle de la famille des Balsaminacées. Cette
plante indigène est originaire du Canada et des États-Unis. Elle pousse au soleil, à la mi-ombre et
même sous une ombre assez dense, dans des lieux humides et même inondés, comme les bords des
rivières et des ruisseaux, dans les marais, sur les bordures des sentiers forestiers et dans les fossés
des routes. Ses tiges rondes sont succulentes et bien dressées et peuvent atteindre 60 à 150 cm (2 à
5 pi) de hauteur. Ses feuilles alternes sont dentées. Elles peuvent mesurer 13 cm (5 po) de
longueur, parfois plus, ainsi que 6 cm (2½ po) de largeur. De juillet à octobre, cette plante donne
des fleurs orange flamboyant ou jaunâtres, tachetées de rouge ou de brun, en forme d’entonnoir,
avec un éperon recourbé sous la fleur. Celle-ci mesure environ 2,5 cm (1 po) de longueur.
L’impatiente du Cap peut atteindre 45 à 75 cm (18 à 30 po) de largeur. Elle forme souvent des
colonies assez denses.
Un marais intertidal du Saint-Laurent au Domaine Joly-De Lotbinière, Pointe-Platon.
Au plaisir !!!!!!
Rock Giguère
2015-03-27
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