Partie II : Economie du développement durable Chapitre 2.1 : Quels

Partie II : Economie du développement durable
Chapitre 2.1 : Quels sont les fondements du commerce international et de l’internationalisation de
la production ?
Gains à l’échange : la spécialisation des individus, des entreprises ou des nations dans certaines
activités productives et le développement de l'échange marchand débouchent sur une production de
richesses plus importante et pourrait permettre à chacun d'en retirer un gain par rapport à une
situation où l'on se contente de produire ce dont on a besoin.
Ce gain lié à la spécialisation et à l'échange n'est toutefois pas le même pour tous. Certains y gagnent
plus que d'autres en fonction de la nature de leur spécialisation. ( ?)
Spécialisation : processus au terme duquel des acteurs économiques ou des nations se sont dessaisis
d’un grand nombre d’activités pour se consacrer à une ou à quelques activités spécifiques.
Avantage absolu : l'économiste écossais A. Smith défend l'idée à la fin du 18° siècle qu'un pays aurait
tout intérêt à se spécialiser dans la production et l'exportation d'un bien pour lequel il disposerait
d'un avantage en termes de coûts de production par rapport à tous les autres pays. Pour les autres
biens, il précise qu'il y aurait tout intérêt à les importer si cela coûte moins cher que de produire soi-
même. Cette idée va servir de base à la justification du libre-échange entre les nations.
Mais cette loi des avantages absolus pour justifier les échanges internationaux a l'inconvénient
d'exclure du commerce international les nations qui ne possèdent aucun avantage absolu.
Avantage comparatif : l'économiste anglais D. Ricardo met en avant l'idée selon laquelle un pays doit
se spécialiser dans la production et l'exportation du bien pour lequel il dispose de l'avantage absolu
le plus élevé (les coûts de production les plus faibles) ou le désavantage absolu le plus faible.
Cette analyse affine la loi des avantages absolus d'A. Smith en démontrant qu'un pays qui n'aurait
aucun avantage absolu peut (et doit) participer aux échanges internationaux. Même si un pays
disposait d'avantages absolus dans tous les domaines, Ricardo montre que se spécialiser et s'insérer
dans les échanges internationaux serait rentable pour lui.
Cette analyse est encore utilisée de nos jours pour justifier le libre-échange international et ses
bienfaits pour les pays qui s'y adonnent.
Dotation factorielle : ensemble des facteurs de production (capital, travail, ressources naturelles)
dont dispose un pays.
Chaque pays est caractérisé par une certaine dotation factorielle, c'est-à-dire une combinaison de
travail et de capital. Cette combinaison peut privilégier un des deux facteurs, ce qui donne alors au
pays un avantage comparatif dans les productions utilisant davantage le facteur abondant.
Libre échange : système économique qui consiste en la libre circulation des biens, des services, des
capitaux, de la monnaie et des hommes.
Protectionnisme : ensemble de mesures mises en place par les pouvoirs politiques afin de protéger
les producteurs nationaux de la concurrence internationale. On distingue deux types de
protectionnisme :
- Protectionnisme tarifaire : consiste à imposer des droits de douane aux produits étrangers ou
à subventionner les producteurs nationaux.
- Protectionnisme non-tarifaire : consiste à limiter l’entrée des produits étrangers par la mise
en place de réglementations contraignantes, de barrières administratives, de quotas…
Commerce intra-firme : partie du commerce international qui se déroule entre les filiales d'une firme
multinationale.
Compétitivité hors prix : forme de compétitivité qui n'est pas basée sur le prix de vente. Elle consiste
à la différenciation du produit grâce à sa qualité, son caractère innovant, à la marque, au service
après-vente, aux délais de livraison...
Compétitivité prix : consiste en une stratégie de baisse du coût du produit afin de gagner des parts de
marché en diminuant le prix.
Délocalisation : fermeture d'une unité de production dans un pays pour la rouvrir dans un autre pays.
Externalisation : désigne, pour une entreprise, le recours à un prestataire extérieur, souvent dans
une perspective de long terme, pour réaliser une partie de sa production.
Firme multinationale ou transnationale (FMN) : entreprise disposant d’une ou plusieurs unités de
production situées dans un ou plusieurs pays.
Partie II : Economie du développement durable
Chapitre 2.2 : Comment s’opère le financement de l’économie mondiale ?
Banque centrale : institution chargée par l’Etat (ou un ensemble d’Etas dans le cas d’une zone
monétaire) d’émettre la monnaie fiduciaire, de mettre en œuvre la politique monétaire, de gérer les
réserves officielles de change et d’assurer le bon fonctionnement du système bancaire en édictant
des règles prudentielles et, le cas échéant, en venant en aide à une banque en difficulté.
Fonctions de la monnaie : il existe trois fonctions :
- celle d’intermédiaire dans les échanges
- celle de réserve de valeur
- celle d’unité de compte
Taux d’intérêt : loyer d’un capital prêté ; il rémunère le prêteur pour le service rendu à l’emprunteur
et pour le risque qu’il prend de ne pas être remboursé.
Balance des paiements : c’est un document comptable qui retrace l’ensemble des sommes qui
entrent et qui sortent d’une économie.
Flux internationaux de capitaux :
On peut lire les flux internationaux de capitaux dans la balance des paiements et plus précisément
dans le compte financier. Ces flux revêtent cinq formes différentes :
- les investissements directs à l'étranger (IDE)
- les investissements de portefeuille
- les produits financiers dérivés
- les autres investissements
- les avoirs de réserve
Depuis le milieu des années 1980, la libéralisation des marchés internationaux de capitaux a permis
une augmentation considérable des flux internationaux de capitaux, bien plus rapide que le
développement des échanges internationaux (balance des transactions courantes) et que
l'internationalisation de la production. ( ?)
Devise : au sens courant du terme, monnaies d’origine étrangère. Lorsqu’elle est convertible, une
devise est cotée sur le marché des changes, qui en détermine la valeur par rapport à une autre.
Spéculation : activité qui consiste à effectuer des actes d'achat et de vente sur tout type de marché
de manière à retirer une plus-value à l'occasion de ces opérations. Il arrive toutefois que le
spéculateur se trompe dans ses prévisions d'évolution des marchés, dans ce cas il réalise une moins-
value.
Plus-value/moins-value : différence positive/négative entre le prix de vente d'un actif et son
prix d'achat.
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