UNE NOUVELLE EGLISE A TORCY
Pour avancer dans la vie
Convivialité
(Synonyme : informalité, simplicité, authenticité,
communion, amour, acceptation, informalité, pas la tradition à tout prix, aller droit au but)
Eglise de Torcy, bonjour !
Ce matin, si vous êtes là pour la ou les première fois, soyez les bienvenus !
Chez nous, qui vous vous soyez, quoique vous ayez traversé ou fait, vous êtes et serez toujours
accueillis avec amour et sans jugement. Comme le Christ nous a accueillis, nous vous accueillons !
Donc, merci de nous visiter.
Ce matin j’aimerais vous parler de convivialité.
Nous sommes une église différente et peut-être que si vous êtes là pour la première fois ou pas, vous
vous demandez en quoi nous sommes ou allons être une église différente.
Et bien justement, nous voulons être une église conviviale.
Qu’est-ce que je veux dire ? Je veux dire que lorsque vous regardez comment Jésus se comportait,
comment les premiers disciples se comportaient, comment Jésus nous demande de nous comporter
envers les gens et les nouveaux, et comment les responsables sont censés de comporter, on est très
loin de ce qui se pratique souvent. Nous voulons nous caler sur Jésus-Christ, nous caler sur les
premiers chrétiens. Nous voulons nous caler sur ce que la Bible dit que l’église est.
Dès qu’on est dans le domaine du religieux, il y a toujours des tendances de fond qui
reviennent. Peut-être que la plus grande d’entre elles, est la question de la tradition.
Elle se développe. Elle monte. Il est en résulte des personnes qui officient dans de beaux habits et de
magnifiques bâtiments. Cela engendre toujours des conséquences. On les voit d’ailleurs très bien
dans la Bible, mais bon, je ne suis pas là pour viser qui que ce soit, ni quoique ce soit, je veux juste
dire, comment faisait Jésus. Comment faisaient les Apôtres, les premiers chrétiens ? Comment
sommes-nous censés vivre ?
Et de manière à ne pas rendre les choses trop complexes, nous parlerons de trois valeurs clés de la
convivialité : l’informalité, la simplicité et l’authenticité. Trois valeurs clés résumées par un
acronyme, I.S.A.
Alors commençons par le commencement.
Puisque Jésus est Sauveur, Seigneur, Messie, puisque l’église chrétienne est son invention et son
institution et qu’il a dit je bâtirai mon église, puisque ses disciples sont censés le suivre, Jésus était-il
convivial ? Jésus était-il informel ? Simple ? Authentique ?
I. LA CONVIVIALITE DE JESUS
La Bible est remplie de passages qui témoignent de la vie de Jésus-Christ. Je pense particulièrement
à Simon, le Pharisien qui invite Jésus à manger. « Jésus se rendit chez cet homme et se mit à table. Il
y avait dans cette ville une femme de mauvaise réputation. Lorsqu’elle apprit que Jésus était à table
chez le pharisien, elle apporta un flacon d’albâtre, plein de parfum et se tint derrière Jésus, à ses
pieds. Elle pleurait et se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Puis elle les essuya avec ses
cheveux, les embrassa et répandit le parfum sur eux ; Quand le pharisien qui avait invité Jésus vit
cela, il se dit en lui-même, si cet homme était vraiment un prophète, il saurait qui est cette femme qui
le touche et ce qu’elle est : une femme de mauvaise réputation. » Luc 7 :36-50. Et le texte continue.
Mais vous voyez la scène, c’est une scène conviviale. Le pharisien invite, Jésus accepte dans la plus
grande simplicité. A l’époque, la table était une table basse, on se couchait devant la table. Jésus
s’allonge. On est dans l’informalité quasi extrême. Il est dans la maison de Simon. Et comme cela se
faisait à l’époque, n’importe qui pouvait arriver. Et c’est ce qui se passe. Jésus est disponible et
accessible. Et quand cette femme pleure sur ses pieds, vous ne l’entendez pas râler ! Avoir les pieds
mouillés, ça dérange. Ce n’est pas top. Cette femme essuie ses pieds avec ses cheveux. Cela
bouleverse totalement Simon, qui lui par contre, est plus sur les questions de traditions, de forme et
de religiosité. Jésus lui est plutôt convivial, informel, simple, authentique.
Le baptême : Au final aucun baptême ne se faisait dans l’église ou en robe blanche. Il n’y avait pas
de discours d’introduction, il suffisait d’un témoin, la seule condition, c’est de s’identifier à Jésus-
Christ et de vouloir le suivre. C’est basé sur l’authenticité et la sincérité du baptisé, mais aussi sur
l’amour et la croix de Jésus. On trouve le prochain point d’eau… plouf ! Cest informel et simple.
La cène : le contexte est celui des douze. C’est plutôt un contexte intimiste, amical. Ils sont couchés
par terre. Ils mangent ensemble. Aucun habit d’apparat. Aucune condition n’existe pour prendre la
cène, sinon de faire partie du cercle de Jésus, sa famille spirituelle, de croire en lui, et de le suivre.
Certes, c’était le repas de Pâques, mais Jésus a pris deux éléments très simples de la culture
méditerranéenne, le pain et le vin. Il a probablement trempé l’un dans l’autre. Il l’a distribué, en fait,
il a sans doute dit : « faites passer » C’est informel. Jésus va droit au but : il dit « c’est mon sang,
c’est mon corps ». « Prenez, mangez et buvez ». C’est authentique, cela va droit au but !
Lorsque Jésus parle du salut, puisque c’est un sujet important, on pourrait penser que Jésus est
formel, académique, avec un manuel, une liste de choses à faire, un parcours peut-être, un rendez-
vous avec le pasteur. Jésus utilise une image très conviviale, celle d’un repas. « Je me tiens à la
porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je prendrai un
repas avec lui et lui avec moi » Apocalypse 3 :20. Jésus nous parle ici d’une chose simple,
informelle, authentique. C’est de la convivialité relationnelle. Il frappe à ton cœur. C’est simple. La
seule chose à faire : le laisser entrer. Simple aussi. La convivialité relationnelle dont il parle, c’est du
partage dans un sens comme dans l’autre. On partage, on parle, on prend part. C’est de la
communion. Quand Jésus partage avec nous, quand nous partageons avec Jésus, cela nous change à
vie ! C’est pour cela que nous sommes pour la convivialité ! Nous l’avons vécue dimanche dernier.
Cela nous a transformés et changés ! Lorsque nous avons partagé avec Jésus notre offrande, lorsque
pour Jésus nous avons fait ce buffet, lorsque Jésus a partagé sa parole avec nous, cela nous a fait du
bien ! Pour le salut, c’est pareil. Mais notez que ce verset aussi vrai pour le salut des individus est
donné à l’église de Laodicée. C’est donc à toute l’église de laisser entrer Jésus et de vivre la
convivialité de Jésus avec Jésus et les autres. Ce qui nous amène au prochain point
II. LA CONVIVIALITE DE L’EGLISE DES PREMIERS TEMPS
Le meilleur texte qui nous en parle est certainement Actes 2 :42-47. « Tous s'appliquaient fidèlement à
écouter l'enseignement que donnaient les apôtres, à vivre dans la communion fraternelle, à prendre part aux
repas communs et à participer aux prières. 43 Chacun ressentait de la crainte, car Dieu accomplissait
beaucoup de prodiges et de miracles par l'intermédiaire des apôtres. 44 Tous les croyants étaient unis et
partageaient entre eux tout ce qu'ils possédaient. 45 Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens et
répartissaient l'argent ainsi obtenu entre tous, en tenant compte des besoins de chacun. 46 Chaque jour,
régulièrement, ils se réunissaient dans le temple, ils prenaient leurs repas ensemble dans leurs maisons et
mangeaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur. 47 Ils louaient Dieu et ils étaient estimés par tout
le monde. Et le Seigneur ajoutait chaque jour à leur groupe ceux qu'il amenait au salut »
Il est évident que, si Dieu nous a laissé à un tel texte, Il souhaite qu’il nous serve de base et de fondation.
Il y a tant de choses importantes ici : les 5 volontés de Dieu auxquelles nous croyons : adorer, appartenir,
avancer, aider, annoncer. C’est vécu dans l’unité, c’est vécu dans l’intensité. Tous les chrétiens ont un mode
de vie semblable. C’est vécu dans la régularité, quotidiennement. Chacun s’appliquait à vivre cela.
Vous trouvez de la convivialité : des repas en commun, de la communion fraternelle, du partage de ce que les
gens possèdent. Prendre part et partager. Vous trouvez la simplicité. « Ils mangeaient avec joie et simplicité
de cœur ». Vous y trouvez de l’informel, cela n’a pas l’air super organisé ! Plein de maisons différentes
s’ouvrent pour les repas. On n’a pas de précisions sur quelle base. Idem pour les ventes de maisons, quelle
base ? L’informel est obligé d’être dans un tel contexte, vous y trouvez une grande authenticité. Parce que
lorsque vous vendez vos biens pour quelqu’un d’autre, vous ne le faites certainement pas par duplicité ni
parce que vous mentez. Vous le faites parce que vous avez un amour sincère. Et puis, quand on mange
ensemble, quand il y a de la convivialité, il y a toujours de l’authenticité qui vient. Parce quand on mange, on
se détend et on parle des vrais sujets. Quand on n’est pas formel, on se dévoile davantage, on connecte
davantage.
On oublie souvent quand on lit ce texte qu’en fait les premiers chrétiens se sont joints aux Apôtres. Ce n’est
pas une série de choses, un programme ou des activités qu’ils ont inventés à ce moment, c’est ce que les
Apôtres vivaient déjà. On le voit bien au chapitre 1 du livre des Actes. Jésus les enseigne. Ils partagent
ensemble, ils vivent ensemble, ils dorment peut-être même dans une même maison. Et d’ailleurs, cela ne date
pas d’Actes 1, cela date de toujours. Les douze étaient une communauté de vie. La convivialité était une
habitude de vie. Finalement, communion et convivialité, c’est la même chose.
Tous s'appliquaient à vivre les cinq activités mais aussi cette communion et cette convivialité. Notez que
c’est une chose mise en place dans l’église de Champs depuis 2006. Depuis que nous avons fait la campagne
des 40 jours pour découvrir l’essentiel, les groupes sont passés de 25 personnes par semaine à 90 personnes
par semaine. Depuis cette date-là l’église de Champs a doublé. A Dieu soit la gloire ! Je dirais qu’il y a deux
raisons à cela : la première c’est que les groupes de maison se sont mis à pratiquer les cinq objectifs. Quand
on vit la volonté de Dieu de manière équilibrée, cela donne de la santé et la santé débouche toujours sur la
croissance.
Mais la deuxième, et non la moindre, c’est que cela a introduit de la convivialité. On commence ou on finit
par une tisane, du thé, des gâteaux. On mange parfois ensemble. C’est un grand changement car avant les gens
ne se fréquentaient pas !
Cette convivialité est aussi relationnelle : on accepte les gens, on les intègre, on prie pour eux. On fait de
l’étude biblique interactive, c’est informel. On va droit au but en posant les bonnes questions. On fait simple
dans l’étude, on va droit au but (d’ailleurs aujourd’hui qui a du temps pour autre chose ?) Et versant dans
l’informel et le simple, l’authenticité se dégage. Il en résulte qu’on connecte, on apprend à se connaître, les
masques tombent, on grandit dans notre appréciation les uns des autres, on grandit dans notre foi en Dieu.
Cette convivialité engendre des connections, de l’authenticité, de la croissance. Il faut la continuer. C’est
pourquoi valorisons vraiment ces trois choses : l’informel, la simplicité et l’authenticité. Pourquoi ?
III. NOUS VALORISONS L’INFORMEL.
Pourquoi l’informel est si important ? Parce que son contraire s’appelle la tradition. Vous avez un bon
exemple de cela en Matthieu 15 : « Des Pharisiens et des maîtres de la loi vinrent alors de Jérusalem
trouver Jésus et lui demandèrent : 2 « Pourquoi tes disciples désobéissent-ils aux règles transmises
par nos ancêtres ? Car ils ne se lavent pas les mains selon la coutume avant de manger. » 3 Jésus
leur répondit : « Et vous, pourquoi désobéissez-vous au commandement de Dieu pour agir selon
votre propre tradition ? 4 Dieu a dit en effet : “Respecte ton père et ta mère”, et aussi “Celui qui
maudit son père ou sa mère doit être mis à mort.” 5 Mais vous, vous enseignez que si quelqu'un
déclare à son père ou à sa mère : “Ce que je pourrais te donner pour t'aider est une offrande
réservée à Dieu”, 6 il n'a pas besoin de marquer pratiquement son respect pour son père. C'est ainsi
que vous annulez l'exigence de la parole de Dieu pour agir selon votre propre tradition ! 7
Hypocrites ! Ésaïe avait bien raison lorsqu'il prophétisait à votre sujet en ces termes : 8 “Ce peuple,
dit Dieu, m'honore en paroles, mais de cœur il est loin de moi. 9 Le culte que ces gens me rendent est
sans valeur car les doctrines qu'ils enseignent ne sont que des prescriptions humaines.” »
La tradition est ici les règles transmises par les ancêtres aux Pharisiens. Il y a une logique derrière
cela. Cela semble certainement raisonnable d’un point de vue humain. Cela sonne bien. Cela peut
paraître beau religieusement parlant, mais au final, cela fait que les gens désobéissent aux
commandements de Dieu. Cette tradition annule la parole de Dieu. Cela autorise les pharisiens à
ne pas honorer leurs parents Jésus va plus loin. Cela fait des gens qui formellement honorent Dieu
mais informellement ne l’honorent pas. Ce peuple m’honore en paroles, mais de cœur, il est loin de
moi ! Cela fait des gens qui vivent selon des prescriptions humaines, mais pas selon ce que Dieu a
prévu. Au résultat, cela fait des personnes qui disent croire en Dieu, mais jugent gravement les gens
parce qu’ils ne sont pas lavé les mains ! Et ils jugent au nom de Dieu !
Une deuxième chose très claire que la tradition fait, elle cache Dieu des gens. Elle les sépare de
Lui. Les gens qui se font juger parce qu’ils ne la respectent pas, nont pas envie de connaître ceux
qui en sont l’auteur ou la véhicule. Le texte ici montre bien combien les pharisiens respectaient leurs
prescriptions, mais plus la parole de Dieu. La tradition éloigne donc bien de Dieu.
Enfin une troisième chose : la tradition met l’accent sur le faire. D’ailleurs, cela ressort ici.
Pourquoi tes disciples désobéissent-ils aux règles transmises par nos ancêtres ? Car ils ne se lavent
pas les mains selon la coutume avant de manger ! Les traditions disent toutes : si tu fais cela, tu seras
sauvé. Si tu es gentil, tu te réincarneras dans une meilleure caste, si tu prêches l’évangile, tu feras
partie des 144 000, si tu pries 5 fois par jour, si tu jeûnes, si tu vas à tel lieu saint, tu seras peut-être
sauvé. Si tu ne commets pas l’adultère, si tu ne voles pas, si tu ne ments pas et si tu vas à l’église et
donne ton argent, alors peut-être Elle met l’accent sur le faire, et elle ne donne aucune
certitude sur le salut. Peut-être tu seras sauvé ! « Tu ne le sauras que quand tu es au ciel » Les
pharisiens avaient les mêmes soucis : ils cherchaient à pratiquer la justice, ils se lavaient les mains,
ils donnaient la dîme, ils faisaient plein de choses religieusement raisonnables, en vue d’être trouvés
justes et de gagner le ciel, mais ils ne savaient jamais s’ils en avaient fait assez !
Enfin, quatrième conséquence de la tradition : cela fait des personnes qui disent une chose, mais
en pensent une autre. Ils honorent Dieu par devant mais dans leur cœur, les choses sont toutes
autres. C’est déjà une tendance humaine, mais la tradition renforce cela, les formes renforcent cela.
Et puis je rajouterai que d’ailleurs avec toutes les cultures à Torcy et dans notre église, je ne vois pas
du tout comment on pourrait faire autrement.
IV. NOUS VALORISONS LA SIMPLICITE.
Voici la seule chose que j'ai comprise : Dieu a fait les êtres humains simples et droits, mais ceux-ci ont tout
compliqué » Ecclésiaste 7 :29, BFC
« Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne
s'écartent de la simplicité [et de la pureté] à l'égard de Christ. » 2 Corinthiens 11 :3
« Quand je suis allé chez vous, frères pour vous révéler le plan secret de Dieu, je n’ai pas usé d’un langage
compliqué ou de connaissances impressionnantes car j’avais décidé de ne rien savoir d’autres durant mon
séjour parmi vous que Jésus-Christ et plus précisément Jésus-Christ crucifié » » 1 Corinthiens 2 :1-3
« Un soldat en service actif ne s’embarrasse pas des affaires de la vie civile, s’il veut satisfaire son
commandant ». 2 Timothée 2 :4. Paul voulait aider Timothée dans sa nouvelle fonction pastorale. Il lui
recommande de puiser sa force dans la grâce de Dieu, et de se multiplier : 2 Timothée 2 :2. Et Paul donne des
principes de vies qui font des vies réussies, vécues pour Dieu. Simplifier en fait partie.
Je vois plusieurs avantages à vivre la simplicité. La première, c’est qu’on peut multiplier les choses bien
plus facilement. Si vous avez quelque chose de compliqué, c’est compliqué à enseigner, à décrire, à vivre, à
passer, compliqué à ranger. Je recommande un principe que j’appelle le principe KISS : Keep it simple and
stupid. Je suis sérieux. Si c’est simple et tellement simple que c’est presque stupide, cela se dit facilement,
s’enseigne facilement, se passe facilement. Je peux citer quantité d’exemples ou quelqu’un a fait un excellent
travail, mais c’était complexe, et cela n’a pas pu être transférable, donc on n’a pas pu multiplier.
Une deuxième raison pour laquelle il est important de vivre une vie simple, c’est que l’inverse d’une vie
simple, c’est une vie compliqué et une vie compliquée c’est une vie qui nous sépare de Dieu. C’est la
parabole de la bonne semence où les préoccupations quotidiennes et les soucis du monde présent étouffent la
parole de Dieu (Matthieu 13). Je peux choisir d’avoir trois voitures, un chien, un chat, un bateau et un chalet
quelque part en France ! Mais si j’ai tant de choses, je vais devoir m’en occuper. Cela va me rajouter des
préoccupations, plein de choses faire. Ces choses ne sont pas illégitimes. Elles ne sont pas interdites par Dieu,
mais elles vont me tenir occupé par autre chose que par Dieu ! C’est la même chose avec mon argent. Je peux
l’investir dans pleins de truc, si je l’investis, ce n’est pas interdit, mais je vais devoir les gérer. Et je serai
occupé et préoccupé par autre chose que Dieu ! Vivre la simplicité dans l’église, permet d’influencer d’autres
personnes à avoir une vie simple. Cela leur permet de rester attachés à Dieu.
Une troisième raison pour laquelle nous voulons la simplicité à l’église, c’est que moins c’est simple, plus
il faut faire de l’entretien, plus il faut faire de la maintenance, et plus on s’éloigne de ce qu’on devrait faire,
dire la bonne nouvelle de Jésus-Christ, l’évangélisation, et enseigner aux gens de faire ce que Jésus a dit, le
discipulat. Je connais une église qui a un règlement intérieur de 50 pages ! Devinez ce qu’il faut faire
ensuite ! Il faut veiller à appliquer le règlement intérieur, il faut le gérer, etc. C’est pour cela qu’il est super
important d’avoir une structure simple, une confession de foi simple, un règlement intérieur simple, une
gouvernance simple, un ADN simple, un groupe de louange simple, etc.
Cette simplicité, nous la voulons pour nos prédications. Paul pratiquait une prédication simple. Pas de langage
compliqué, pas de choses complexes. Nous voulons aller droit à l’essentiel.
Nous voulons que les gens comprennent qu’il ne faut pas s’écarter de la simplicité et la pureté du Christ. Nous
voulons investir notre temps et notre énergie dans le discipulat, l’évangélisation et les gens ! Pas les comités.
C’est pour cela que dans la nouvelle église de Torcy, il n’y aura pas deux conseils, il n’y aura pas une 1901 et
une 1905, il n’y aura pas de votes sur certains sujets. Bien sûr, on respectera la loi française, mais le but c’est
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