TES - Année 2013 – 2014
DS n°10 (2 heures)
Epreuve composée (partie 3 seulement)
Cette épreuve comprend trois parties.
1 – Pour la partie 1 (Mobilisation des connaissances), il est demandé au candidat de répondre aux questions en
faisant appel à ses connaissances personnelles dans le cadre de l’enseignement obligatoire.
2 – Pour la partie 2 (Étude d’un document), il est demandé au candidat de répondre à la question en adoptant
une démarche méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de traitement
l’information.
3 – Pour la partie 3 (Raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire), il est demandé au candidat de
traiter le sujet :
- en développant un raisonnement ;
- en exploitant les documents du dossier ;
- en faisant appel à ses connaissances personnelles ;
- en composant une introduction, un développement, une conclusion.
II sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l'expression et du soin apporté à la présentation.
3ème partie – Raisonnement s'appuyant sur un dossier documentaire (10 points)
A l'aide de vos connaissances et du dossier documentaire, vous mettrez en évidence les effets
d'une variation des taux de change sur l'économie des pays concernés.
DOCUMENT 1 : Evolution du taux de change de l'euro par rapport au dollar.
DOCUMENT 2 : Qui a peur de l’Euro Fort ? par Anna Villechenon , Le Monde 30/10/2013
C'est un serpent de mer qui a désormais une décennie. Arnaud Montebourg, le ministre du redressement productif, a plaidé,
mardi 29 octobre, pour une dépréciation de 10 % de l'euro par rapport au dollar. "Dix pour cent, c'est 13 centimes, ce n'est
pas la mer à boire, et ce n'est pas une dévaluation, c'est le taux de change à l'équilibre par rapport à ce qu'est la réalité de
la zone euro", a-t-il déclaré lors d'un débat avec des dirigeants de la principale organisation patronale française, le Medef.
[…]
Une monnaie solide renforce avant tout le pouvoir d'achat des acteurs économiques sur les produits et les services facturés
dans des monnaies plus faibles : c'est le cas à l'heure actuelle de certaines matières premières. La force de l'euro a ainsi
contribué, ces dernières années, à considérablement alléger la facture énergétique de l'Europe. L'Europe importe en effet
l'essentiel de son pétrole, dont le prix est négocié en dollars, ce qui lui permet de réaliser des économies lorsque l'écart
entre les deux monnaies est fort.
De plus, puisque la monnaie forte réduit le coût des importations, elle tire à la baisse les prix. En limitant l'inflation, la