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RÉSUMÉ
Les images à grande gamme dynamique (HDR) peuvent capturer les détails d’une scène à la fois
dans les zones les plus claires et les zones ombragées, en imitant les capacités du système visuel
humain. La reproduction de tons (TM) vise à adapter les images HDR aux dispositifs d’affichage
traditionnels.
La première partie de ce travail s’occupe d’une application des algorithmes de reproduction de
tons : l’amélioration du contraste. Nous avons effectué une comparaison de plusieurs méthodes
de pointe d’ajustement du contraste, y compris deux opérateurs de TM. Cette analyse
comparative a été mise en œuvre dans le contexte d’applications de surveillance lorsque les
vidéos sont prises dans des conditions d’éclairage faibles. La qualité de l’image a été évaluée en
utilisant des métriques objectives comme le contraste d’intensités et l’erreur de la brillance, et via
une évaluation subjective. De plus, la performance a été mesurée en fonction du temps
d’exécution. Les résultats expérimentaux montrent qu’une technique récente basée sur une
modification de l’histogramme présente un meilleur compromis si les deux critères sont
considérés.
Les algorithmes de TM imposent habituellement des besoins élevés en ressources de calcul. En
conséquence, ces algorithmes sont normalement implémentés sur des processeurs à usage général
puissants et des processeurs graphiques. Ces plateformes ne peuvent pas toujours satisfaire les
contraintes de performance, de surface, de consommation de puissance et de flexibilité imposées
par le domaine des systèmes embarqués. Même si ces exigences sont souvent contradictoires, les
processeurs à jeu d’instructions spécialisées (ASIP) deviennent une alternative d’implémentation
intéressante. Les ASIP peuvent fournir un compromis entre l’efficacité d’une solution matérielle
dédiée et la flexibilité associée à une solution logicielle programmable.
La deuxième partie de ce mémoire présente la conception et l’implémentation d’un processeur
spécialisé pour un algorithme global de TM. Nous avons analysé l’algorithme entier afin
d’estimer les besoins en données et en calculs. Trois instructions spécialisées ont été proposées :
pour calculer les valeurs de la luminance, du logarithme et de la luminance maximale. En
utilisant un langage de description architecturale, les instructions spécialisées ont été ajoutées à
un processeur similaire à un RISC de 32 bits. Le logarithme a été calculé à l’aide d’une technique
spécifique à faible coût basée sur une approximation de Mitchell améliorée. Les résultats