8 NUMERUS No 5 oCtoBre 2014
des femmes imPLiquées dans un tiers 
des créations
Les femmes sont minoritaires parmi les créateurs 
d’entreprises : sur l’ensemble des entreprises 
créées entre 2008 et 2012, seules 31 % l’ont été 
uniquement par des femmes ou avec leur partici-
pation. Toutefois, les femmes sont partie prenantes 
dans la majorité des créations d’entreprises de 
la branche Santé, action sociale (62 %), dans le 
domaine de l’Hébergement, restauration  (56 %), 
en matière d’Enseignement (53 %) ou, davantage 
encore, dans divers services à la personne.  | MFG
Source des données : OFS, Statistique des nouvelles 
entreprises
ENTREPRISES
dynamisme vaudois en matière  
de création d’entrePrises
En cinq ans, de 2008 à 2012, quelque 5500 nouvelles entreprises ont vu le jour dans 
les secteurs secondaire et tertiaire vaudois. Ensemble, elles ont généré, au moment 
de leur création, 10 100 emplois représentant 8500 équivalents plein temps. Les 
quatre cinquièmes de ces entreprises ont grossi le secteur tertiaire et moins d’un 
tiers comptent des femmes parmi leurs créateurs.
En moyenne, 1100 entreprises voient le jour 
chaque année dans le canton depuis dix ans, le 
plus souvent dans les districts de Lausanne (24 %) 
ou de Nyon (17 %). Au moment de leur naissance, 
elles totalisent quelque 2100 emplois, correspon-
dant à 1800 équivalents plein temps (EPT).
au-dessus de La moyenne suisse
Le tissu économique vaudois regroupe environ 
8,5 % des entreprises et des emplois de l’ensemble 
du secteur privé suisse, pourcentage qui progresse 
d’ailleurs d’année en année. Signe du dynamisme 
cantonal, les naissances d’entreprises observées 
de 2008 à 2012 représentent, elles, de 9 % à 10 % 
du total national, tant en termes d’entités que d’em-
plois. En 2012, dernière statistique connue, ce sont 
ainsi 1085 entreprises qui ont vu le jour dans le 
canton, sur un total suisse de 11 891. Les créations 
d’entreprises ne préjugent pas, bien sûr, de l’ac-
croissement global de l’emploi, puisqu’il faut tenir 
compte de celles qui disparaissent et de l’évolution 
de l’emploi de toutes les autres, nouvelles ou plus 
anciennes. Toutefois, actuellement, statistique de 
la création d’entreprises et statistique de l’emploi 
placent le canton au-dessus de la moyenne suisse.
secteur secondaire assez bien PLacé
En dépit de la tertiarisation de l’économie, le sec-
teur secondaire vaudois (construction et industrie) 
se porte plutôt bien. Stimulée par la croissance 
démographique, la construction regroupe 16 % 
des entreprises créées en 2012 et 22 % du volume 
de l'emploi associé, ce qui est plus qu’au niveau 
suisse (respectivement 13 % et 19 %) et davantage 
également que la place occupée dans les emplois 
vaudois (14 % des EPT du secteur privé en 2012). 
L’industrie vaudoise se montre également assez 
performante et constitue une part plus importante 
des nouvelles entreprises (6 %) et de leurs emplois 
(9 % des EPT) qu’au niveau national (respective-
ment 5 % et 6 %). 
Le secteur tertiaire (commerce et services), poids 
lourd de l’économie vaudoise, regroupe 78 % des 
nouvelles entreprises et 69 % des EPT créés en 
2012. La place du Commerce (18 % des entre-
prises ; 15 % des EPT) a diminué depuis le début 
des années 2000 au profit, notamment, des 
Activités spécialisées et scientifiques (23 % des 
entreprises ; 19 % des EPT), mais également, en 
2012, en faveur de la branche Hébergement, res-
tauration (2 % des entreprises ; 4 % des EPT).
faibLe gabarit à La naissance
Au moment où elles débutent leur activité, les 
entreprises sont bien souvent de petite taille. La 
moyenne entre 2008 et 2012 est de 1,5 EPT par 
entreprise. Quelque 18 % d’entre elles ne comptent 
même pas un emploi à plein temps et seules 4 % 
en comptent au moins cinq. L’effectif de départ 
dépend de la branche d’activité : il est plus élevé 
pour les entreprises actives dans l’Hébergement, 
restauration (2,3 EPT) et très faible, à l’opposé, 
dans les Activités spécialisées et scientifiques  
(1,3 EPT). 
nouveLLes entrePrises
La statistique comptabilise les entreprises 
créées « ex nihilo » et ayant débuté une acti-
vité économique productive dans l’année 
considérée à hauteur, au minimum, de 20 
heures de travail par semaine. Aucune autre 
entreprise ne doit être impliquée dans cette 
création : en sont donc exclues les entités 
issues d’une fusion, d’une reprise, d’une 
scission d’entreprises préexistantes ou 
d’un changement d’activité. L’inscription au 
registre du commerce n’est pas une condition 
nécessaire.