Fiches
Dominicales
Revue pouR les équipes lituRgiques
Préparation de la liturgie : Baptême du Seigneur, du 11 janvier 2015
Date de parution : 17 octobre 2014
(ANNÉE MARC - B)
Cahier n°4
«En toi, jai mis tout mon amour
Peuple de lumière,
Baptisé pour témoigner,
Peuple dÉvangile,
Appelé pour annoncer
Les merveilles de Dieu
Pour tous les vivants.
Vous êtes l’Évangile pour vos frères
Si vous gardez ma parole
Pour avancer dans la vérité.
Bonne Nouvelle pour la terre !
Vous êtes l’Évangile pour vos frères
Si vous marchez à ma suite
Pour inventer le don et la joie.
Bonne Nouvelle pour la terre !
Ch. Singer – J.P. Kempf
T 601 – Vive Dieu 1
À partir
des lectures
Autour des textes
Avec ce dimanche est clôturé
le cycle de Noël. L’Épiphanie
soulignait déjà la manifestation du
Seigneur. Avec la fête du baptême
sont mises en valeur son humanité
et sa divinité. Humanité solidaire
des hommes et des femmes de
tous les temps ; divinité lorsque,
sortant de l’eau, Jésus voit le ciel
se déchirer et l’Esprit descendre
comme une colombe. Il s’entend
dire alors : «Tu es mon Fils bien-
aimé, en toi j’ai mis tout mon
amour». Par cette solidarité
avec les êtres humains et cette
révélation de sa proximité avec
Dieu, Jésus souligne que Dieu
ne fait pas de différence entre
les hommes et qu’à notre tour
nous pouvons nous entendre
dire : «C’est toi mon Fils bien-
aimé en qui j’ai mis tout mon
amour». Comme Jésus qui faisait
le bien et guérissait tous ceux qui
étaient sous le pouvoir du démon,
puisqu’aussi bien Dieu était avec
Lui, nous avons cette même
possibilité de faire le bien.
Ce passage lumineux par lui-même, l’est
plus encore placé dans son contexte
immédiat, la fin du Second Isaïe, c’est-
à-dire les chapitres 40 à 55, centré sur
le retour des exilés et précisément
appelé Livre de la Consolation. Aux
Israélites découragés qui doutaient de
l’Alliance, Isaïe avait déjà proclamé en
40, 8 : «L’herbe se dessèche, la fleur se
fane, mais la parole de notre Dieu sub-
siste (litt. tient debout) à jamais !» Ceci
confirme que le Second Isaïe est, autant
et plus que tout autre, le prophète d’un
Dieu qui parle alors que les idoles sont
muettes puisque au début (40, 7) et à la
fin (55, 11) il mentionne l’action de la
Parole ! Au début, la solidité absolue et
à la fin son efficacité que rien n’arrête.
«Car mes pensées ne sont pas vos pen-
sées, et mes chemins ne sont pas vos
chemins, déclare le Seigneur
Il y a une grande distance entre les pen-
sées et les chemins de Dieu et ceux des
hommes : distance incommensurable
puisque c’est celle qui sépare le ciel et
la terre : autant dire qu’il n’y a rien de
commun.
Autrement dit : le texte invite à entrer
dans un univers qui n’est pas le nôtre
où nos repères habituels d’intelligence
(pensée), de chemin à suivre (agir) ne
fonctionnent plus : «ne sont pas… ne
sont pas…»
Donc Dieu nous invite à aller à Lui, à ac-
cepter de perdre nos repères habituels,
nos manières de voir, pour entrer dans
sa logique.
«Mes pensées ne sont pas vos pen-
sées» ; cette distance infinie qui nous
sépare de Dieu explique la faiblesse de
notre langage sur Lui ! Du coup, cette
phrase devrait être pour nous une invi-
tation à l’humilité et à la tolérance : hu-
milité quand nous osons parler de Dieu,
tolérance pour la façon dont les autres
parlent de Lui : qui d’entre nous peut
prétendre sonder les pensées de Dieu ?
Aujourd’hui, la liturgie nous propose
quelques versets du Cantique d’Isaïe
12. On se demande pourquoi ne pas
avoir pris le texte en son entier. La 1
ère
strophe insiste sur les titres donnés à
Dieu : «force… chant… salut» et les
deux autres mettent l’accent sur son
nom qui est dit sublime et qui accom-
plit de grandes choses. Nous pouvons
faire nôtre l’invitation à rendre grâce
lancée à toute la communauté et pré-
cisée par de nombreux impératifs :
«rendez grâce… proclamez… annon-
cez… redites… jubilez et criez de
joie...» Et parmi les motifs, que nous
avons, nous lecteurs d’aujourd’hui de
rendre grâce, il y a bien sûr, l’invita-
tion gratuite au festin et l’engage-
ment de Dieu, annoncé dans la pre-
mière lecture, de conclure avec nous
«une Alliance éternelle».
Après avoir affirmé à la fin du cha-
pitre 4 qu’on ne peut aimer Dieu si
on n’aime pas son prochain, ici Jean
affirme : «Voici comment nous recon-
naissons que nous aimons les enfants
de Dieu : lorsque nous aimons Dieu
et que nous accomplissons ses com-
mandements». Il est clair qu’amour de
Dieu et amour du frère ne peuvent se
séparer. Jésus n’avait-il pas déjà affir-
mé que le second commandement –
l’amour du prochain – était semblable
au premier – l’amour de Dieu ? (Mt
22.39).
Dans ce passage de l’épître, Jean in-
siste aussi sur le rapport entre la foi
et naître de Dieu. «Quiconque croit
que Jésus est le Christ est né de Dieu.»
Croire c’est donc naître. Croire c’est ac-
cueillir la parole et accueillir la parole,
c’est accueillir le Christ. Nous pouvons
alors saisir ce qu’est vraiment la foi,
non pas une adhésion de l’intelligence
à des doctrines, mais l’adhésion à
quelqu’un. La foi c’est naître de Dieu.
On peut être étonné du lien qui est
fait avec ceci : «C’est lui, Jésus Christ,
qui est venu par l’eau et par le sang :
non pas seulement avec l’eau, mais
avec l’eau et avec le sang».
La vie de Jésus se déroule entre son
baptême – l’eau – et sa mort sur la
croix – le sang – et lorsque le soldat
perce le côté de Jésus il en sort de
l’eau et du sang. On peut, à la suite
de la relecture du Prologue de Jean,
reconnaître ici une allusion aux sacre-
ments du Baptême et de l’Eucharistie.
Deuxième lecture
1 Jean 5, 1-9
Première lecture
Isaïe 55, 1-11
Cantique – Isaïe 12, 4b.e.5b-6
2Fiches Dominicales - Baptême du Seigneur - B
Autour des textes
aujourd’hui
Pour
Des questions pour vous
permettre de partager en
équipe et de commenter
les textes…
1. Gratuite«Voici de l’eau, consom-
mez sans rien payer» (1ère lect).
Avons-nous enregistré que nos re-
lations avec Dieu sont basées sur
la grâce, et pas sur la récompense
des mérites ? Est-ce que la venue
du «Fils bien-aimé» (Év) dans
notre humanité est une grâce que
Dieu fait au monde ? Concevons-
nous qu’être baptisé (plongé) dans
l’amour du «Bien-aimé» est une
grâce qui nous est faite ?
2. Être baptisé – Par le Christ, les fi-
dèles sont «baptisés dans l’Esprit
Saint» (Év), «nés de Dieu» (2e lect).
Du statut de baptisé, saint Jean
tire des conséquences, en par-
ticulier pouvoir croire, pouvoir
aimer, pouvoir garder les com-
mandements… Parlons de ces
conséquences.
3. témoiGnaGe – Il est donné par l’ef-
ficacité de la Parole comme celle
de la pluie (1ère lect) ; par les sacre-
ments de l’eau (le baptême) et du
sang (l’eucharistie) ; par Dieu qui
désigne son Fils et qui authentifie
sa mission en le ressuscitant (Év).
Parlons des occasions où ces réali-
tés ont témoigné à nos oreilles de
la qualité de Jésus Christ ?
Pistes dhomélie
Consacré et envoyé…
Le temps de Noël se termine avec la fête du Baptême du Seigneur. Nous avons quitté les épisodes de l’enfance
et fait un grand saut dans la vie adulte de Jésus. Faut-il rappeler que chez les Orientaux l’Épiphanie célèbre
le baptême du Seigneur appelé «théophanie», c’est-à-dire «manifestation» de Dieu lui-même. L’Épiphanie
n’est pas l’affaire d’un moment mais plutôt un autre nom pour dire le mystère de «l’Incarnation».
Tout l’Évangile est manifestation de Dieu au monde en la personne de Jésus… «Dieu rendu visible aux yeux
des hommes» (Jn) en Jésus son Fils.
Noël, Épiphanie et Baptême expriment dans leur tonalité propre la même et unique «épiphanie» de Dieu en
Jésus «vrai homme et vrai Dieu». (Nicée)
«Vous tous qui avez soif, venez, voici de l’eau !» (Is 55)
Cette lecture est aussi proclamée la nuit pascale. L‘eau et la nourriture données gratuitement et à volonté
font penser au baptême et au repas messianique. De même l’appel à chercher le Seigneur et à se convertir.
La vie chrétienne comporte cette recherche essentielle. Les Mages, en déplacement, en ont fait l’expérience.
«Qui est né de Dieu est vainqueur du monde». (1 Jn 5)
Voilà encore une lecture à la fois baptismale et pascale. Ce texte éclaire notre propre baptême. Il s’agit de
croire et d’aimer. Rien d’autre. Croire que Jésus vient de Dieu, qu’il est vainqueur du monde par sa victoire
pascale, la victoire de l’amour, appelés à notre tour à aimer, et à aimer «les enfants du Père».
«C’est toi, mon Fils bien-aimé». (Mc 1)
L’Évangile de Marc est bref. Il développe par une symbolique la dimension divine de Jésus :
Les cieux se déchirent, l’Esprit se manifeste, la voix du Père se fait entendre.
Rempli de l’Esprit du Père, Jésus est bien son Envoyé, consacré en vue de sa mission (Cf. Lc 4, 18-21)
C’est aujourd’hui qu’elle commence. La Parole s’accomplit.
Comme pour Jésus, le baptême, que nous avons reçu il y a plus ou moins longtemps, fait de nous les témoins
et les artisans d’une mission : que vienne en nous et autour de nous le Monde Nouveau, appelé aussi le
Royaume. Il en est ainsi pour tout chrétien : ce que le Baptême a commencé, l’Eucharistie le nourrit, le
don de l’Esprit (la Confirmation) le déploie. Le baptême fait de lui «un homme nouveau» (postcommunion),
incorporé, configuré au Christ et associé à sa mission.
Père Serge LEMIÈRE, Diocèse de Coutances
Évangile
Marc 1, 7-11
Marc est le seul évangéliste qui place
en ouverture de son message, le bap-
tême de Jésus. La prédication de Jean
et son baptême d’eau ne le précèdent
que pour mieux mettre en valeur
l’entrée en scène de Jésus lors de son
baptême. Marc ne dit rien de l’acti-
vité de Jésus à Nazareth, si ce n’est :
«Jésus vint de Nazareth en Galilée».
Mais c’est pour mieux parler d’un évé-
nement majeur de la vie de Jésus, son
investiture, qu’est son Baptême. Il ne
décrit pas pour autant la scène elle-
même du Baptême mais attire notre
attention sur ce qui se passe ensuite :
«Au moment où il sort de l’eau, Jésus
voit le ciel se déchirer et l’Esprit des-
cendre… colombe». Jésus seul voit les
cieux se déchirer. Selon la tradition
juive, les cieux s’étaient fermés après
la disparition des derniers prophètes.
La communication entre Dieu et les
hommes semblait être rompue, l’Es-
prit semblait être éteint. Dans ce cli-
mat de manque, monte une ardente
prière vers Dieu : «Ah ! Si tu déchirais
les cieux, si tu descendais» (Is 63, 19).
Avec Jésus, tout change : la déchirure
des cieux indique la réouverture de
la communication entre Dieu et les
hommes. La descente de l’Esprit-Saint
sur Jésus ouvre l’ère nouvelle du salut.
Marc peut alors décrire : «L’Esprit des-
cendre sur lui comme une colombe.
Du ciel…»
La signification de la colombe est
perdue. Elle peut être le symbole
du peuple nouveau dont Jésus est le
messie (Ps 68, 14 ; Os 11, 11) ou un rap-
pel de la colombe de l’arche de Noé
pour évoquer des temps nouveaux.
Elle peut aussi renvoyer à l’Esprit qui
plane sur les eaux au moment de la
création indiquant ainsi qu’avec Jésus,
s’ouvre la création nouvelle.
Le ciel, c’est Dieu qu’on évite de nom-
mer dans le monde juif. Dieu fait en-
tendre sa voix. Sa déclaration est d’im-
portance. L’oracle divin est la reprise
de deux passages suggestifs de l’An-
cien Testament, d’une part le Psaume
2, 7 qui est un psaume d’intronisation
royale, au sens messianique reconnu,
ce qui désigne Jésus comme Messie de
la lignée de David ; d’autre part, les
mots adressés à Jésus, «Tu es mon Fils»
renvoient au célèbre poème du servi-
teur de Dieu en Isaïe 42 qui est la pre-
mière lecture du jour : «Voici mon élu
en qui j’ai mis toute ma joie». C’est
bien d’une investiture prophétique
qu’il est question. Comme le serviteur
d’Isaïe, Jésus est envoyé en mission.
3
Dynamique de cette fête
Des mises en
œuvre
Il serait possible d’inviter ce jour-
là tous les baptisés de l’année
passée et ceux qui préparent le
baptême de leur enfant.
Si un baptême est prévu ce jour-
là, il est évident qu’il se déroulera
pendant l’eucharistie.
- Accueil au fond de l’église,
présentation du(des) futur(s)
baptisé(s) et signe de croix, pro-
cession avec le cierge pascal.
- Aspersion avec l’eau baptismale
au moment de la profession de
foi.
S’il n’y a pas de baptême, l’asper-
sion sera faite au moment du rite
pénitentiel.
On pourra aussi choisir un chant
baptismal tel que : I 297 – Bapti-
sés dans la lumière de Jésus – Cna
672 ou : I 296 – Par le baptême de
renaissance – Cna 677 ou encore :
T 601 – Peuple de lumière – Vive
Dieu 1.
Il serait important que l’homélie
souligne notre qualité d’enfant
de Dieu. C’est à nous qu’il est dit :
«En toi j’ai mis tout mon amour».
Juste avant de procéder au bap-
tême, le prêtre pourrait dire une
oraison.
On pourra aussi mettre en valeur
l’envoi en insistant sur la dimen-
sion missionnaire du baptême.
Pour se former en équipe
Célébration du baptême pendant la messe dominicale
L’Évangile de Matthieu se termine ainsi : «Jésus s’approcha d’eux et leur
adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du
Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que
je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin
du monde.» (Mt 28, 18)
Le baptême est une nouvelle naissance ; tout baptisé est un homme nou-
veau. Devenus fils adoptifs de Dieu par le baptême (Cf. Gal 4, 5), nous
appartenons à son peuple (Cf. 1 P 2, 9-10).
Chaque dimanche, le peuple de Dieu se réunit pour célébrer l’eucharistie,
moment idéal pour célébrer le baptême qui concerne autant la personne
qui reçoit le sacrement que la communauté qui l’accueille.
Quand le baptême est célébré pendant la messe dominicale, il y a
quelques petits aménagements à faire au cours de la célébration.
•L’accueildufuturbaptisésefaitaudébutdelacélébration,depréfé-
rence à la porte de l’église. Le dialogue initial se déroule à ce moment-
là : choix du prénom, signe de la croix et entrée dans l’église. Il est bon
de faire signer des membres de la communauté au fur et à mesure que
l’enfant se dirige vers le chœur. Il n’y a pas de salutation ni de prépara-
tion pénitentielle.
•Leslecturesdudimanchepeuventêtreconservées.Aprèsl’homélie,le
Credoestremplacéparlaprofessiondefoibaptismaleetsesitueaprès
laprièreuniverselle.Onaurasoindechoisirquelquesintentionsdans
ce qui est proposé dans le Rituel du baptême.
•Lacélébrationdubaptêmese poursuit, au baptistèrelàoùc’estpos-
sible,aveclaprièred’exorcismeetdedélivrance,legestedubaptême,
l’onction d’huile, la remise du vêtement blanc et de la lumière. Pour
leritedelalumière,ilestpossiblededonnerunebougieàquelques
membres de la communauté et de procéder ensuite à la remise de ces
cierges dans un bac au pied de l’ambon.
•Etlacélébrationeucharistiquesepoursuit.
•Aumomentdeconclure,leprêtrepeutprendreunebénédictionpré-
vue au Rituel du Baptême.
Enpratique
- Proposer le plus souvent possible la célébration du baptême lors
de la messe dominicale.
- Remettreenétat,sinécessaire,lelieuoùsetrouvelebaptistère.
Fleurir
Les propositions de l’équipe «Fleurir en liturgie» paraîtront en novembre...
patience.
4Fiches Dominicales - Baptême du Seigneur - B
Dynamique de cette fête
Ouverture de la célébration
Chant d’entrée, au choix :
G 14-58-1 Pour l’appel à rejoindre Cna 676
K 20-38 Pour avancer ensemble Cna 524
Préparation pénitentielle
Seigneur Jésus, plongé par Jean Baptiste dans les eaux du Jourdain,
viens et prends pitié de nous.
Ô Christ, venu guérir ceux qui ont le cœur brisé,
viens et prends pitié de nous.
Seigneur, vraie lumière qui éclaire tout homme,
viens et prends pitié de nous.
Que Dieu tout- puissant …
Prière d’ouverture
Proclamation du texte d’isaïe 55, 1-11. Cette lecture sera de nouveau proclamée lors de la veillée pascale !
Chant du Cantique isaïe 12 – AT 19Psautier des dimanches, année B, p. 32, avec l’antienne : Ivres de joie, vous puiserez les
eaux aux sources du salut ! (Cf. Célébration eucharistique, p. 9).
Autre proposition sous forme de psaume parlé : Psautier des dimanches, année B, p. 33 (Église qui chante – ASA – Presbytère –
03000 Neuvy).
Voix 1 Voici le Dieu qui me sauve :
Tous j’ai confiance, je n’ai plus de crainte.
Temps de la Parole
Une ère nouvelle s’ouvre avec le baptême de Jésus. Dieu renoue sa communication avec son peuple en la personne de son Fils Jésus :
«C’est toi mon Fils bien-aimé : en toi j’ai mis tout mon amour». C’est à Jésus que le Père s’adresse, lui seul est le destinataire de cette
révélation qui ouvre les temps nouveaux. Marc ne dit rien d’autre. Il ajoute seulement que Jésus est poussé par l’Esprit au désert.
La cuve baptismale et le cierge pascal seront installés et décorés bien en vue au cœur de l’assemblée !
Que l’Esprit du Seigneur descende sur nous
et nous prépare à la prière… Silence
Seigneur notre Dieu,
le jour où ton Fils est entré dans le Jourdain
pour y être baptisé,
c’est nous tous, déjà,
qu’il plongeait dans les eaux du baptême.
Ravive en nous, par ton Esprit,
la joie et la fierté de notre baptême :
nous serons alors les témoins fidèles du Christ
parmi les hommes,
et, en toute vérité, nous t’appellerons «Notre Père»,
maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Chaque diocèse définit le genre d’assemblée qu’il convient de tenir, le dimanche, dans les églises où l’eucharistie ne peut pas être célé-
brée. Soit les petites paroisses (relais) sont invitées à prier au cours de la semaine, réservant l’eucharistie dans un seul lieu de rassem-
blement. Soit elles sont conviées à célébrer le dimanche par des célébrations de la Parole, en alternance avec l’eucharistie, selon une
fréquence prévue.
Devant la diversité des pratiques diocésaines, et aussi à la lecture des remerciements qui nous parviennent, nous désirons assurer cette
mission susceptible de répondre aux divers besoins. D’autant que dans ces courriers de remerciements nous parviennent des témoi-
gnages qui soulignent la richesse de la diversité de nos propositions. C’est pour cela que les Fiches Dominicales vous offrent une aide et
pour la préparation des messes et pour celle des célébrations de la Parole de Dieu.
D’autre part, les Fiches Dominicales suggèrent que, lors des célébrations où l’on communie au Christ dans sa Parole, on ne distribue pas
la communion au pain eucharistique. Pourtant si cette dernière est prévue par les orientations diocésaines, les Fiches suggèrent qu’elle
soit donnée avec du pain eucharistique consacré le même jour et apporté de la messe paroissiale.
Pour une célébration dominicale de la Parole
lorsquil n’y a pas deucharistie
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