Chauffage de fluides par tubes à passage de courant
Paroi
échangeur
Tc
T
Tc
PIC \ Tpf
Tf
Côté fluide Côté fluide
chaud à chauffer
2. Profil de
température dans un
échangeur classique
fluide-fluide.
La densité de flux de chaleur dans un tel échangeur est
donnée par :
0 = K. (T - Tf) (4)
avec K coefficient global d'échange
Te température du fluide chaud
Tf température du fluide froid
avec (J-l (5)
fi hr Â.
Te
Tf
avec 1 e
hr X,hf
h coefficient d'échange côté fluide chaud
hf coefficient d'échange côté fluide froid
e épaisseur de la paroi
conductivité thermique de la paroi
Paroi TPC
pe
Extérieur
3. Profil de
température
dans un TPC
Côté fluide
à chauffer
Pour un tube de faible épaisseur dans lequel l'électricité
est répartie uniformément, la densité de flux peut s'écrire :
0 = K. (Tpe Tf) (6)
avec pour coefficient global d'échange :
K=l h,. 2. X (7)
où hf coefficient d'échange fluide paroi
e épaisseur du tube
conductivité thermique du tube.
Sans rentrer dans le détail des calculs, on peut déduire
assez directement des constats ci-dessus les avantages du
TPC par rapport aux échangeurs classiques.
Chauffage à des températures élevées
La température de travail, côté process d'un échangeur
classique, est limitée par la température du fluide chaud
disponible (vapeur, eau, fluide caloporteur). Un TPC peut
par contre être prévu pour une température de tube de
1000'C ou 1 100'C.
Possibilité de fortes densités de chauffe
Alors que, dans un échangeur classique, la densité de
flux est limitée d'une part par la température du fluide
chaud disponible, d'autre part par le coefficient d'échange,
il sera possible d'installer sur un TPC des densités de
chauffe très élevées (jusqu'à 300 ou 350 W/em'). En effet,
il n'y a plus de limitation de température (voir paragraphe
1.2.1) et le coefficient d'échange, toutes choses égales par
ailleurs côté fluide de process, est bien meilleur dans le cas
du TPC que dans le cas de l'échangeur classique.
Chauffage de fluides thermosensibles
A l'opposé, on peut aussi concevoir un TPC bénéficiant
d'une faible densité de chauffe de façon à obtenir un très
faible écart entre la température du fluide à la paroi (tem-
pérature du film Tp,) et la température de veine du fluide
(Tf). Un échangeur classique essayant de travailler dans les
mêmes conditions présentera une inertie thermique très
importante qui rendra sa régulation assez difficile.
Chauffage de fluides encrassants
Lorsque le fluide à réchauffer est susceptible de former
des dépôts, ces dépôts sur la paroi de l'échangeur se com-
portent comme une épaisseur supplémentaire de paroi. Les
dépôts encrassants présentant généralement une conducti-
vité thermique très mauvaise, le coefficient d'échange glo-
bal va rapidement s'effondrer.
Dans le cas d'un échangeur classique, la limitation sur la
température du fluide chaud aboutira rapidement à un
effondrement de la densité de chauffe. Dans le cas d'un
TPC, on dispose d'une marge très importante sur la tempé-
rature du tube et on pourra donc préserver la densité de
chauffe.
Comparaison avec un réchauffage
par thermoplongeurs
Un réchauffeur à thermoplongeur est constitué d'un
corps contenant le thermoplongeur constitué lui-même
d'épingles formées de gaines métalliques contenant une
résistance isolée de cette gaine par un isolant.
REE
N, 4
Avril 1999