2
grande partie de la self est donc en l'air et la partie utilisée agit comme un auto-transfo. Ceci induit de très
hautes tensions dans les cas extrêmes, et donc des arcs à la masse sont possibles pour les montages compacts.
Court-circuiter résout le problème de l'arc mais en induit un autre: la partie inutilisée de la self n'est
que le secondaire d'un transfo en CC. Ceci diminue le facteur Q du système en bouffant de l'énergie.»
Voilà une réponse correcte, et j’ajouterais même que, contrairement à ce qui à été dis précédemment, les
spires non utilisées peuvent rester « en l’air ». Les conséquences de cette disposition sont, comme expliqué
dans cette réponse, la présence de haute tension induite dans la partie non utilisée qui peut être très importante
et qui, avec la furie de construire de plus en plus compact, peut poser des problèmes d’isolation entre bobine et
masse et dans le commutateur. Dans certains coupleurs ou les condensateurs sont parfois transformés en lampe
à arc !!, et dans d’autres coupleurs ou la bobine vient pratiquement à raz de capot, il y a aussi risque de
claquage à l’extrémité libre de la bobine et le capot de la boite de couplage, et donc, dans ce cas, il est bien
évident que un court-circuitage des spires non utilisées est une solution, mais qui engendre des pertes comme
nous le verrons plus loin. De plus, il semble d’après certain auteurs, que les spires laissées en l’air seraient le
siège de pertes ; mais ou ??? La seule possibilité et perte proviendrait de la présence de courants de foucault
dans les conducteurs, comme dans tous les conducteurs composant cette bobine, mais pour cette partie de
bobine, ils se manifeste surtout dans le fil près des spires actives, et les quelques pertes sont sans rapport avec
celles causées par le courant de court circuit dans les spires inutilisées et en court circuit et même par celles
causées par les courant de foucault dans les conducteurs actifs de la bobine.
Une autre réponse :
3)
«
Les spires court-circuitées ne provoquent théoriquement aucune pertes si elles ont une résistance
négligeables, elles diminuent simplement la valeur de la partie utilisée de la self comme le ferait un noyau en
cuivre dans le bobinage. »
Alors la, c’est le comble !! Tout conducteur présente de la résistane, et surtout en HF, et donc, tout
conducteur parcouru par un courant présente des pertes (R · I
2)
, différentes pour le même courant en fonction de
la nature du fil et de sa longueur. L’auteur de ces lignes parle de résistance négligeable !!!, mais il oublie qu’il
se trouve en HF, et que un conducteur voit sa résistance augmenter avec la fréquence. Oui il y a des pertes,
puisque le principe du transformateur avec le secondaire en court-circuit est ici appliqué, et donc, il y a un
courant induit dans les spires en court-circuit qui peut atteindre des valeurs importantes dans certaines situation
(c’est physique, électrique, radioélectrique, …..enfin, comme vous voudrez !!), et la puissance perdue dans ces
spires ne profite pas à l’antenne et il n’existe pas de conducteur sans résistance.
Une question :
4) « Pourquoi les spires en c/c, ne provoquent aucune perte? alors que sur n'importe quelle self , des
spires en c/c provoquent des pertes ; intéressant ça!! enfin, je suppose! »
une réponse :
5) « Les spires en court-circuit, sont parcourues par un courant induit, qui selon la loi de Lenz
s'opposent à la cause qui lui donne naissance, c'est à dire que ce courant induit à tendance à affaiblir le flux
créé par l'inductance initiale, donc diminue sa valeur.
Comme le cuivre à une résistance très faible, il n'y a pratiquement pas d'effet Joule donc les pertes
sont négligeables.
D'ailleurs en VHF (ou les noyaux de ferrite sont inutilisables en raison des pertes dans le fer), on
ajuste les bobines avec des noyaux en cuivre ou en aluminium... et un noyau de cuivre n'est rien d'autre qu'une
grosse spire de cuivre en court-circuit. »
Il faut savoir que en VHF, la conduction des courant est très différente et la formule concernant l’effet
pelliculaire montre que, pour un matériaux non magnétique, aux fréquences élevées, le fil ne sert pratiquement
plus que de guide d’onde pour l’onde électromagnétique . Dans le cas des noyaux métalliques, le phénomène se
produit aussi. Mais pour répondre à la question posée au sujet des pertes dans les spires en court-circuit, il y a
bien des pertes comme le montre la théorie et comme le confirme la pratique par une mesure qui sera décrite
plus loin.