Remerciements
Je tiens tout d’abord à remercier Christiane Chauviré qui m’a permis d’entamer cette
thèse à Paris 1, dès le mois de décembre 2006, me témoignant ainsi de sa confiance. J’espère
par la présente ne pas la décevoir. Réaliser cette thèse aura ouvert, à ce jour, la période la plus
intéressante de ma vie. Qu’elle en soit ici grandement remerciée.
Mes remerciements vont également à Fabien Gandon, qui m’a permis de dépasser mon
point de vue philosophique, de me familiariser avec les usages d’autres disciplines en matière
de publication, et de nouer des accointances avec la communauté du Web Sémantique. Sans
lui non plus, cette thèse n’aurait pas vu le jour (c’est de ta faute, donc !).
Harry Halpin a été le premier à parler de « philosophie du Web ». Grâce à lui, je me
suis senti nettement moins seul – nous étions au moins deux à nous intéresser à des questions
qui restent largement ésotériques en dépit d’un intitulé à première vue aguicheur. Notre
collaboration, depuis, a ouvert des possibilités insoupçonnées. Il a toute ma gratitude.
Aurélien Bénel a relu les premières parties de cette thèse et son soutien fut crucial au
cours de la phase de rédaction. Il a éclairé mes réflexions de son point de vue tout à la fois
distinct et bienveillant.
Merci à Bruno Bachimont et Antoine Hennion d’avoir accepté d’être les rapporteurs
de cette thèse. Leurs travaux ont constitué une très importante source d’inspiration et de
réflexions. Bruno Bachimont a largement contribué à défricher le paysage philosophique
français en matière de numérique ; sans lui, rien ne serait pensable de la même façon. Antoine
Hennion m’a permis d’exprimer le point de vue pragmatiste d’une philosophie empirique
entendant saisir un monde en train de se faire.
Je remercie Tim Berners-Lee pour son invention remarquable et les nombreuses
réflexions qui l’ont accompagnée. Merci également pour les valeurs qu’il cultive avec
constance depuis plus d’une vingtaine d’années. Nous lui devons tous beaucoup.
Je remercie Brian Cantwell Smith pour avoir accepté mes invitations, d’abord à mon
séminaire, ensuite à ma soutenance. Surtout, ma gratitude à son égard est motivée au premier
chef par l’écriture de son livre, On the origin of objects, influence majeure sur mon travail,
encore largement méconnu en France hors de certains cercles (très) restreints. Unissant
pragmatisme et métaphysique, il ouvre des perspectives indispensables pour l’avenir. Il a
toute mon admiration.
Sandra Laugier a rendu possible, par son soutien, de très nombreuses actions
entreprises à Paris 1 autour de la philosophie du Web. Je suis donc très heureux qu’elle ait
accepté avec générosité de répondre à mon invitation.
Richard Rogers est sans doute l’un des penseurs du numérique les plus important à
l’heure actuelle. Qu’il ait accepté de faire partie de mon jury est un grand honneur et une
marque de confiance dont je lui sais gré.
Vincent Puig m’a proposé, voilà trois ans, de m’embaucher à l’IRI. Bernard Stiegler a