1. INTRODUCTION
L’objectif de ce projet est de concevoir deux systèmes d’aimants kickers. Chacun des
systèmes comporte un pulser haute tension délivrant des impulsions de courant qui sont
transmises, via une liaison coaxiale, à un aimant dipolaire kicker. Ces deux systèmes servent
à injecter et extraire les paquets d’électrons de l’accélérateur circulaire de la source
compacte de rayons X dénommée ThomX.
Le courant requis pour assurer les déviations des électrons est une impulsion quasi
semi-sinusoïdale, de valeur crête 800 A, un temps de montée de moins de 60 ns et un temps
de descente de moins de 60 ns également. Cela correspond donc à une impulsion dont la
largeur, mesurée aux zéros de courant est inférieure à 120 ns.
L’aimant kicker est modélisé par une inductance de 252 nH et une résistance série,
modélisant les pertes par effet Joule.
Etant donné la courte durée de l’impulsion de courant, il est nécessaire de considérer
un maximum d’élément parasites (inductances et résistances de connexions, pertes dans la
transmission, etc.) afin d’arriver aux performances requises.
Le schéma ci-dessous représente le modèle du système complet, à savoir
l’alimentation pulsée (à gauche de la transmission coaxiale), la transmission et l’aimant.
La génération des impulsions repose sur le phénomène de résonance. Un banc de
condensateur haute tension (HT) est chargé par une alimentation HT. Lorsque l’interrupteur
à semi-conducteur est fermé, la résonance apparait entre les condensateurs chargés et
l’inductance de l’aimant. Un courant sinusoïdal amorti est généré et transmis à l’aimant par
la liaison coaxiale.
Il est nécessaire que l’interrupteur à semi-conducteur soit ouvert après qu’une
impulsion de courant sinusoïdale complète (lobe positif + lobe négatif) soit passée dans
l’interrupteur. La première courbe ci-dessous (rouge) montre l’allure de courant dans
l’interrupteur, telle que nous désirons l’obtenir (simulation).