La Christologie à Mystère de Paul

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1
Pourquoi l’Islam ?
(8)
TORAH
H
LA TORA
LE CORAN
L'Eternel me dit (Moise):
"Ce qu'ils (les Juifs) ont dit est
bien. Je leur susciterai du milieu de
leurs frères (les arabes) un Prophète
Dis-{leur} (Mohammad):
"Je ne vous dis pas que je détiens les trésors
de Dieu, ni que je connais 1'Inconnaissable,
et je ne vous dis pas que je suis un ange
comme toi (Mohammad) je mettrai Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé"
mes paroles (Ie Coran) dans sa
bouche, et il leur dira tout ce que Je Dis:
lui commanderai. Et si quelqu'un
n'écoute pas Mes paroles qu'il dira "Est-ce que sont égaux 1'aveugle et celui qui
voit? Ne réfléchissez-vous donc pas?»
en Mon Nom, c'est Moi qui lui en
demanderai compte"
Torah, Deutéronome, (18 : 18 - 20)
Coran, "Al-An'ām" (les bestiaux), verset 50.
2
La Christologie à Mystère de Paul
Paul
avait conçu sa brande de messianisme comme
une mission particulière aux Païens et non aux juifs. {cf. les Actes des
Apôtres (18: 6)}:
Pour moi j'en ai les mains nettes, désormais j'irai chez les Païens
Une fois envoûtée par cette conviction personnelle, on le verra
affirmer maintes fois, qu'il y avait une différence de taille entre son
évangile à lui, qu’il prétendait tenir directement de Jésus en personne,
par révélation continue, même après la fin de la mission terrestre de ce
dernier, qu'il n'a jamais rencontré de son vivant d'ailleurs! {cf. Paul aux
Galates (1: 11)}:
Je vous déclare, frères, que l'Evangile qui a été annoncé par moi,
n'est pas de I'homme; car je ne I'ai ni reçu, ni appris d'un homme, mais par
une révélation de Jésus-Christ!.
On comprend de cette nuance, que celui que prêcheraient les
Apôtres, les vrais compagnons de Jésus, assemblés à Jérusalem autour de
Jacques, le proche parent de Jésus serait, selon cette assertion à peine
voilée de Paul, caduque, suranné et dépassé, à telle enseigne, qu'il dira
3
que les Païens convertis au christianisme n’avaient pas à obéir les lois de
la Torah comme les Juifs pour obtenir le Salut, il leur suffira de croire
que Jésus est venu et mourut sur la Croix en sacrifice pour eux!!!!, pour
expier le péché d’Adam transmis à toute sa progéniture !!!!!
Assertion Paulinienne de taille, qui n'a rien de solide pour la
soutenir!
Primo; la Torah elle-même, réfute définitivement une telle
transmission héréditaire des péchés de père en fils, comme on peut lire
dans Deutéronome (24: 16):
On ne fera point mourir les pères pour les enfants. Et I'on ne
fera point mourir les enfants pour les pères ; on fera mourir chacun
pour son péché.
Second; Ce passage de la Torah est confirmée d'ailleurs par
maints versets Coraniques, comme par exemple {Sourate Al-Isrā' (‫)ااء‬,
versets 13-15}:
13. Et au cou de chaque homme. Nous avons attaché son oeuvre. Et au
Jour de la Résurrection, Nous lui sortirons un écrit qu'il trouvera
déroulé:
14. "Lis ton écrit. Aujourd'hui, tu te suffis d'être ton propre
comptable".
15. Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui-même; et
quiconque s'égare, ne s'égare qu’à son propre détriment. Et nul ne
4
portera le fardeau d'autrui. Et Nous n'avons jamais puni [un peuple]
avant de lui avoir envoyé un Messager.
Pour Paul aussi, la Crucifixion de Jésus sert comme un
passeport à la béatitude et à la félicité future, certifiée par la résurrection
de Jésus après sa pseudo mort ! Sur la croix !
Or, n'en déplaise à Paul et aux millions de ses adeptes crédules, qui
l'ont suivi à travers les âges, l'infaillible Coran dément catégoriquement
que Jésus ait pu être crucifié sur la croix!
Ainsi, les Païens, qui seraient soient assez dupes ou assez fous,
pour croire en cette étonnante doctrine inventée de toute pièce par Paul,
seront assurés de bénéficier des mêmes privilèges que ceux des croyants
juifs, et hériteraient avec eux des mêmes promesses faites à Israël!
Doctrine,
que nous savons aujourd’hui et avec certitude,
qu’elle tire ses origines des « Cultes Mystères Païens » avec leur
conception de salut individuel par identification avec un dieu dans sa
mort et sa résurrection, qui avaient cours aux Moyen Orient et en Grèce,
plutôt que de l’enseignement des Prophètes du Monothéisme !
Nous savons que l'initiation dans les mystères moyen orientaux tels
ceux; d'Adonis
(Atunis/Adonis mourant. 3rd cent. BC ; Gregorian
5
1
Etruscan Museum, Vatican, Rome), d'Attis
(Buste d'Attis portant le bonnet
phrygien, IIe siècle ap. J.-C., Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France),
Mithra2
et de Zagreus3
4
de
, consistait pour l'essentiel, à
immerger le néophyte par simulacre conscient, dans une mort symbolique
à l'instar du dieu, suivie d'une régénération par participation à 1'esprit de
ce dieu, assurant ainsi le partage de son immortalité.
Un exemple nous est donné par le culte d'Attis5 ;
On célébrait annuellement à Rome, du 22 au 25 mars, la fête de la mort et de la
résurrection d'Attis;
le Bon Pasteur, le fils de Cybèle, la célèbre mère, ou
1
Attis ou Atys (en grec ancien Ἄττις ou Ἄτυς) est une divinité d'origine phrygienne, parèdre de la
déesse Cybèle, dont il est à la fois le fils et l'amant. Il peut être comparé à Adonis, parèdre
d'Aphrodite-Astarté, ou encore Tammuz, parèdre d'Ishtar. Son culte à mystères s'est répandu en
Grèce, puis dans tout l'Empire romain.
{ fr.wikipedia.org/wiki/Attis }
2
Le mithraïsme (en persan ) — parfois mithriacisme ou mithracisme — ou culte de Mithra
est un culte à mystères qui est apparu probablement pendant le IIe siècle av. J.-C. dans la partie
orientale de la Méditerranée, d'où il s'est diffusé pendant les siècles suivants dans tout l'Empire
romain. Il a atteint son apogée durant les IIIe et IVe siècles, époque pendant laquelle il devint un
concurrent important du christianisme. Le culte de Mithra eut une implantation particulière auprès
des soldats romains. Comme toutes les religions païennes, il fut déclaré illégal en 391.
{ http://fr.wikipedia.org/wiki/Culte_de_Mithra }
3
Dans la religion orphique, Zagreus ou Zagrée (en grec ancien Ζαγρεύς / Zagreús) est un avatar du
Dionysos mystique, dont le Dionysos, dieu de la vigne que nous connaissons, est la réincarnation. Ce
mythe central de l'orphisme semble inspiré de la légende égyptienne d'Osiris. Il pourrait être
également d'origine crétoise ou égéenne.{ http://fr.wikipedia.org/wiki/Zagreus }.
4
Né des amours de Zeus et de Perséphone il est Dionysos Zagreus, qui signifie ; « à cornes. » Il
semble être une personification anthropomorphe de Cernunnos, Herme, ou Set le dieu des morts
Égyptien, les dieux de la terre, la nature, les animaux et les forêts. C’ était un dieu chthonique, c.a.d
qui se rapporte aux mondes inférieurs, ou monde des enfers.. Les chrétiens ont pris Dionysus et ont
fait de lui leur St. Denis. L'anniversaire de Dionysus était le 25 décembre. La statue de Michaël
Angelo de Moïse à Rome soutient également un dieu à cornes, relié aux rituels des enfers.
5
Weigall, Arthur
, 1928: The Paganism in Our Christianity,
6
pp. 116-117
alternativement, de la Vierge Nana, qui le conçut, dit-on, sans être unie avec un
homme mortel, qui n'est pas sans rappeler le récit de la Vierge Marie.
Mais alors qu'il était encore bien jeune, il se mutila un jour et saigna jusqu'a la
mort, au pied de son arbre de pin sacré...
Au cours de cette fête, on abattait un pin le 22 mars, et une on attachait a son
tronc une effigie du dieu Attis. Ainsi dieu était tué et pendu à un arbre, "selon la
phrase biblique".
On ensevelissait plus tard cette effigie dans une tombe.
Le 24 mars était appelé; "le jour du Sang". Ce jour là, le grand prêtre, qui
personnifiait lui-même Attis, faisait sortir du sang de son bras et I'offrait à la place
du sang d'un sacrifie humain. Et c'est ainsi qu'on montrait qu'Attis (le grand prêtre)
se sacrifiait pour ses adeptes!
Ce qui n'est pas sans rappeler {l'Epître anonyme (de Paul) aux Hébreux (9 : 1112)}:
(11) Mais quand le Christ a paru, comme grand prêtre (…) (12) Il entra
immédiatement dans l'Autel Sacré sans apporter le sang de boucs ou de taureaux,
mais avec son propre sang, il nous acquerra la rédemption éternelle!...
Ce qui n'a rien d'une coïncidence fortuite, mais bien de l'emprunt
détaillé dans le fond comme dans la forme!
Le 25 mars, on célébrait la résurrection d'Attis avec de grandes réjouissances :
on servait un repas sacramentel et on baptisait les initiés avec le sang par lequel
leurs péchés étaient lavés et on disait qu'ils étaient nés de nouveau!
Ainsi, de même que le "myste" païens était assimilé au dieu
mourant et ressuscitant, le baptême chrétien, qui ensevelissait le fidèle
avec le Christ et le faisait ressusciter en même temps que lui, remplissait
7
exactement la même fonction métamorphique, de même que la cène
chrétienne qui commémore la mort du Christ réalise l'union des fidèles
avec lui!
Une telle mort mystique, suivie avec une union avec le Sauveur, est
énoncée clairement dans la célèbre formule de Paul dans son "Epître aux
Calâtes" (2: 19-20)
J'ai été crucifié avec le Christ. Ce n'est donc plus moi qui vis,
c'est le Christ qui vit en moi!
Et comme le Christ n'a jamais été pendu en premier lieu, selon
l'infaillible Coran ;
r q pon m l k j i h g f e d c b a `m
k jih g f e d c b a`_ ~ } | { z y xwv u t s
١٥٨ – ١٥٧ :‫ اء‬l o n m l
4.157. Et à cause de leur parole (les Juifs) : “Nous avons vraiment
tué le Christ, Jésus, fils de Marie, le Messager d'Allah”... Or,
ils ne l'ont ni tué ni crucifié; mais ce n'était qu'un faux semblant !
Et ceux qui ont discuté sur son sujet sont vraiment dans
l'incertitude : ils n'en ont aucune connaissance certaine, ils ne font que
suivre des conjectures et ils ne l'ont certainement pas tué.
4.158. mais Allah l'a élevé vers Lui. Et Allah est Puissant et Sage.
Le mensonge dans cette construction Paulinienne devient
manifeste.
8
Faut-il rappeler que cette unification entre le sujet; le "Myste",
qu'est Paul, et l'objet de sa vénération; "Jésus" en tant que fils
messianique divinisé, revient chez Paul comme un leitmotiv dans la
plupart de ses écrits {Voir par exemple; l'Epître aux Romains (6: 2-11); la
Première Epître aux Corinthiens (11, 26-33) et (15; 29-23); la Seconde Epître aux
Corinthiens (5: 14-17), entre autres} à telle enseigne, qu'elle constitue le
thème principal de toute sa christologie
christologie mystère.
On notera aussi, ce qui est frappant à maints égards, que l'analogie
entre cette Christologie Mystère Paulinienne et celles des cultes
mystères païens ne se limite pas seulement à cette unité de structure
générale qu'elle leur emprunte, mais va bien au-delà, en utilisant leur
propre jargon technique et tel quel!
Il suffit de remarquer pour s'en convaincre, que le mot; «mystère»
lui-même, qui est un mot clé dans ces cultes, est utilisé par Paul,
exactement dans le même sens que lui connotent ces cultes; c'est-à-dire;
Une réalité cachée connue seulement des initiés, ou qui aurait
besoin d'une révélation pour en divulguer le secret.
Ou selon Paul dans sa Première Epître aux Corinthiens (2: 7):
La sagesse mystérieuse de Dieu, qui était restée cachée
Ou encore plus explicitement dans son Epître aux Ephésiens (3; 1-5);
9
Pour cette raison moi, Paul, un prisonnier pour Jésus-Christ, en
vos noms gentils – assumant que vous avez entendu de la protection de
la grâce de Dieu, qui m'a été réservée pour vous, comment le "Mystère"
me fut divulgué par révélation, comme j'ai écrit brièvement. Quand
vous le lirez, vous percevrez ma perspicacité dans le "Mystère du
Christ".
Ces parallèles ne peuvent guère être le fruit du seul hasard,
surtout si on réalise que ce mot "Mystère" n'est pas le seul mot technique
dont use Paul, et dont on trouverait les équivalents dans les cultes
mystères.
Nous pouvons même affirmer sans être contredit, que Paul ne
faisait au fond, que perpétuer un courant syncrétique qui avait commencé
tôt dans le judaïsme hellénique.
C'est ce qu'on retrouve en premier lieu chez le philosophe juif
Philon d'Alexandrie
, le contemporain du Christ, qui
n'hésitait pas à emprunter aux "mystères grecs" leurs représentations pour
les utiliser dans ses exégèses bibliques!
10
Et fait notoire, il existait déjà à Alexandrie des mystères juifs
copiés sur ceux d'Eleusis6.
Et comme ces Cultes Mystères, n’étaient pas à la portée de tout le
monde, et exigeaient des fois de leurs adhérents, des rites et des exercices
d’initiations qui pouvaient durer des année pour certains de ces cultes, la
nouveauté dans le Culte Mystère Chrétiens Paulinien, est qu’il offre un
culte ouvert à tous, avec les mêmes avantages salutaires sans effort et
sans prix!
Il va sans dire, que pour achever pareil exploit, la dette que Paul
aurait contractée à l'endroit, et de la philosophie grecque, et des cultes
mystères est immense.
Le Prix d'un Dévoiement
Il n'est pas vain de réaffirmer après coup, que ce qui a joué le
plus dans le dévoiement du christianisme de sa vrai vocation
monothéiste première c'est que les Pères de l'Eglise, qui se sont doté
d'un Etat avec la conversion au christianisme de l'Empereur Romain
6
Dans la religion grecque antique, les mystères d’Éleusis (en grec : Ἐλευσίνια Μυστήρια) faisaient
partie d'un culte à mystères effectué dans le temple de Déméter à Éleusis (à 20 km au nord-ouest
d'Athènes). Consacrés à Déméter et sa fille Perséphone, ils figurent parmi les plus célèbres et sur
lesquels nous avons plus d'informations que tout autre culte grec, depuis le témoignage le plus
ancien (dans l'Hymne homérique à Déméter), jusqu'à la suppression de ce culte par l'empereur
romain Théodose en 393. { http://fr.wikipedia.org/wiki/Myst%C3%A8res_d'%C3%89leusis }
11
Constantin le Grand
vers les débuts du IVe siècle, se
sentirent obligés pour défendre le dogme officiel de l'Etat, de se pourvoir
d'un équipement spéculatif pour construire leur théologie.
Et n'ayant comme précédents historiques à émuler, que l'oeuvre de
Paul lui-même, de par le prestige de l'auteur, et son ancienneté, et qui de
surcroît, avait réussi la première synthèse syncrétique du Paganisme
grecque avec le Christianisme, ils commirent la faute impardonnable
d'aimer leurs dogmes plus que la vérité, à telle enseigne qu'ils ne
questionnèrent jamais cet héritage!
Ils n'ont jamais soupçonné, par exemple, grisés comme ils l'étaient,
par leur succès temporel apparent auprès des Empereurs Romains gagnés
à leur brande de christianisme, que les Ebionites, ces humbles adeptes
du Christ, restés fidèles à l'enseignement du maître, et qu'on croyait
disparus, comme des oubliés de l'histoire, à partir du sixième siècle de
l'ère chrétienne, pouvaient ressurgir un jour, et reprendre leur revanche
sous l'étendard de l'un des leurs tant annoncé et attendu; le Prophète
Mohammad, le sceau de la prophétie!
Oui, Mohammad, ce Prophète issue des frères/cousins des juifs,
annoncé dès le XIIe siècle av. J.-C. par Moise, et qui ne parlera pas de
lui-même, mais répétera seulement la Parole de Dieu (c'est-à-dire;
le Coran)
qui sera mise sur sa bouche {cf. Deutéronome (18; 18-20)}, et annoncé à
12
nouveau par Jésus, et qui est supposé dire tout ce que les disciples de
Jésus ne pouvaient porter alors en leur temps, et qui en plus glorifiera
Jésus, comme jamais humain ne l'aurait fait avant lui ou le fera après {cf.
l'Evangile de Jean (16: 5 – 17)}:
J'ai encore beaucoup de choses à vous dire, mais vous ne pouvez pas
les porter maintenant, quand Ie "Periclitos"(περικλιτοζ) (Ahmad)
sera venu, il vous conduira dans toute la vérité. Car il ne parlera pas de
lui-même, mais il dira ce qu'il aura entendu...II me glorifiera.
De ces deux annonces, que séparent douze siècles dans le temps, et
dont la confirmation objective ne se réalisera que six siècle après la
dernière annonce de Jésus, le lecteur retiendra deux choses;
Primo; la confirmation coranique de ces deux textes du Vieux et
du Nouveau Testaments.
Ce qui est évident, puisque le passage de Jean souligné par nous,
confirme ceux de Deutéronome (18: 18-20), qui est confirmé à son tour
par le verset 50 de la Sourate "Al-An'ām" ;
¡  ~ }|{ z y x w v u t s r q p o nm
٥٠ :‫ ام‬l ¯ ® ¬ «ª© ¨ § ¦ ¥¤£ ¢
6.50. Dis[-leur] (Mohammed): “Je ne vous dis pas que je détiens
les trésors d'Allah, ni que je connais l'Inconnaissable, et je ne vous dis
pas que je suis un ange. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé.” Dis :
“Est-ce que sont égaux l'aveugle et celui qui voit ? Ne réfléchissez-vous
donc pas ? ”
13
On notera aussi que dans les trois testaments; l'Ancien, le
Nouveau, et leur clôture ; le Coran, la personne annoncée ne parlera pas
d'elle-même, mais dira simplement ce qu'elle entend, c'est-à-dire, qu'elle
ne se fera que l'écho de la Parole de Dieu, qui sera mise sur sa langue.
Or, le Coran est le seul des livres sacrés monothéistes, où il n'y a
que Dieu qui parle à la Première Personne.
Et c’est même l’ultime raison qui fait que le Coran s'appelle ; la
Parole de Dieu (‫)آم ا‬
Second; Le nom de la personne annoncée par Jésus, que Jean a
rendu
par
le
mot
grecque
(Périklitos),
signifie
exactement
(Ahmad) annoncé par le Coran dans le verset 6 de la Sourate
Aš-Šaf (le rang):
Et quand Jésus fils de Marie dit: "Ô Enfants d'Israël, je suis vraiment
Messager de Dieu [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la
Torah est antérieur à moi, et annonciateur d'un Messager à venir après
moi, dont le nom sera «Ahmad». Puis quand celui-ci vint à
eux avec des preuves évidentes, ils dirent: "C'est là une magie
manifeste".
Or, une fois que les pères corrupteurs de l'Eglise eurent
conscience de cette identité manifeste, entre la personne annoncée par
Jésus dans Jean et sa confirmation Coranique {Voir; le Théorème
Confirmatoire dans "Pourquoi l'Islam? (2)} avec l'avènement de l'Islam au
14
VIIe siècle de l'ère chrétienne, ils firent de leur mieux à l'instar de leurs
prédécesseurs tripoteurs des textes sacrés d'antan, pour camoufler cette
vérité, en prétendant que ce n'est pas le mot grecque (Périklitos) ou
(Periqlytos), qui signifie selon le dictionnaire
Grec-Français d’
Alexandre ; "Qu'on peut entendre de tous les cotés; qu'il est facile a entendre.
Très célèbre"7, qui est annoncé mais plutôt; (Parakletos!), ce dernier
signifiant; conseiller, intercesseur, ou avocat! Et ce, dans le but avéré de
ne pas donner raison au Coran!
Tergiversations, qui ne sont pas sans rappeler les tripotages d'autres
émules, qui ont faussé les livres de l'Ancien Testament!
Or, comme dit un vieil adage arabe;
La corde du mensonge est courte!
En effet, ce que les tripoteurs ont oublié, c'est qu'on ne peut
déformer la Parole de Dieu, et s'en tirer à bon compte!
On remarquera tout d'abord, que le mot "Parakletos" n'existait
pas dans la langue grecque, puisqu'il ne fut connu ni des poetes comme ;
Homère
, ou Hésiode
, ni des philosophes anciens comme
7
On a aussi ; Periclitos, très célèbre, illustre, glorieux et Pericleys, très célèbre,
illustre, glorieux," de Kleos, gloire, renommée, célébrité."
15
, lui-même, son disciple ; Platon
les présocratiques, Socrate
, et le disciple de ce dernier ; Aristote
,….etc.
Il fut connoté pour la première fois par Jean lui-même, l'auteur du
quatrième Evangile (qui, on se rappelle, n'a rien à voir avec Jean l'Apôtre de
Jésus) au environ des années 90 – 100, date de la compilation présumée de
cet Evangile.
On peut donc avancer deux hypothèses ;
a)
soit
que le mot ; Parakletos, est rendu en grec
ecclésiastique, qui n'a rien à voir avec le Grec classique.
Ou
b)
suivre une autre ligne d’interprétation, si chère aux
adeptes juifs, qui ne partagent ni les convictions des
Chrétiens ni celles des Musulmans, et qui persistent
encore à attendre et ; le Messie et le Paraclet et le
Prophète annoncé par Moise dans Deutéronome (18 ; 18)
voila déjà plus de 32 siècles !!!, dont aucun n’est encore
venus pour eux !!!!.
De plus, les pères disent qu'on peut dériver "Parakletos" du verbe
"Kalein" (καλειn) qui signifie; "appeler à l'aide" et du préfixe; "Para"
(Παρα), pour que cet amalgame puisse signifier; "secoureur",
"intercesseur" ou "avocat".
16
On peut remarquer aussi en passant, que dans le Grec
contemporain le mot "Parakalo" (Παρακαλο) est utilisé dans le sens de
"demander", "implorer". Et même dans l'hébreu contemporain, il n'y a de
nom pour signifier "avocat" que celui de "Peraklet".
Il reste à savoir, si:
1)
Jésus a vraiment prononcé ce mot; "Peraklet" en hébreu,
et que Jean a rendu en grecque comme il le peut en
"Parakletos", comme c'était courant dans ces Evangiles,
ou que;
2)
Le mot "Parakletos" fut une traduction du mot hébreu
"ĥimdet" (ْ‫ ْ َت‬
ِ ), l'équivalent arabe d' {Ahmad}, comme
annoncé par le prophète Aggée {cf. Aggée (2; 5-9)8} ;
5 La parole de [l'alliance] que je traitai avec vous, quand vous
sortîtes d'Egypte, et mon esprit demeurent au milieu de vous;
ne craignez point
. 6 Car ainsi a dit l'Eternel des armées : encore une fois, ce qui
[même sera] dans peu de temps, j'ébranlerai les cieux et la
terre, la mer, et le sec;
7 Et j'ébranlerai toutes les nations; et les désirés d'entre
toutes les nations viendront; et je remplirai de gloire cette
maison; a dit l'Eternel des armées.
8 L'argent est à moi, et l'or est à moi, dit l'Eternel des armées.
9 La gloire de cette dernière maison-ci sera plus grande que
celle de la première, a dit l'Eternel des armées, et je mettrai la
paix en ce lieux-ci, dit l'Eternel des armées.
8
Le lecteur notera sans grande surprise, que ce passage a été complètement effacé de la "New Oxford
Annotated Bible with the Apocrypha", Revised Standard Version!
17
Comme
les
traductions
deviennent
généralement
fourbes,
concernant toute allusion à l’Islam ou à son prophète, il vaut mieux se
référer au plus anciens des textes bibliques, espérant qu’ils n’ont pas été
corrompus, comme c’est très récurrent, sachant que tous les textes
autographes de la Bible, à l’inverse du Coran conservé dans son
intégralité, ont été perdus a jamais.
Dans notre cas, nous ferons donc appel au seul texte hébraïque.
Nous reproduisons ci-dessous le verset 7 en hébreu, suivi de ses
translitérations ; en arabe et en latin. Le texte se lit de droite à gauche ;
ִ ‫ַׁש‬
ְ ‫ְה ְרע‬
ִ‫ו‬
(5678 ‫ ه‬1‫ت آ‬4) ‫ָל־הּגֹויִם‬
ַ ‫( ֶאת־ּכ‬vhrjsty) ( !"#‫ּתי)وه‬
(ْ‫ت‬Cَ Dْ F
ِ ) ‫ֶח ְמ ַּדת‬
(vb`v) (‫ּובאּו )أو<;و‬
ָ (‘t-kl-hgvym)
(5678 ‫ ه‬1‫ָל־הּגֹויִם )آ‬
ַ ‫( ּכ‬ĥemdat)( xmdt)
‫ت ه‬4) ‫ת־ה ַּביִת‬
ַ ‫( ֶא‬vml`ty) (JK‫ֵאתי )أو‬
ִ ‫ּומּל‬
ִ
(kl- hgvym)
(`mr) (ْ"Kَ ‫מר )أ‬T
ַ (kbvd) (‫د‬7S‫( ָּכבֹוד )آ‬hzh) (OP‫`( ַהּזֶה )ه‬t-hbyt) (M#<
.(&b`vt) (‫وت‬S#ْ!) ‫ְבאֹות‬
ָ ‫( צ‬yhvh) (O7U6) ‫יְהוָה‬
Nous avons souligné en caractères gras ;
‫ָל־הּגֹויִם‬
ַ ‫ֶח ְמ ַּדת ּכ‬
Qui signifie ; "celui qui sera loué de toutes les nations".
Ceci, rien qu'en prononçant son nom; "Ahmad", qui est en même
temps ; signifiant et signifié.
18
Mais comme le Coran,
Coran ne met jamais les juifs ou les
chrétiens à défi, en dehors de ce qu'ils maîtrisent ou
connaissent mieux que quiconque (dans notre cas; leurs livres
canoniques), l'extraordinaire, c'est que même en retenant ce
mot "Parakletos", si cher aux ecclésiastiques, in lieu de
"Périklitos", on arrive enfin de compte au même nom du
prophète de l'Islam; "Ahmad"9 (le plus loué) annoncé par
le Coran!
En effet, il suffit de considérer les deux faits suivants;
1)
d'abord, le nom "Intercesseur" (‫ )ا‬lui-même, est un
nom bien connu du prophète de l'Islam,
2)
de plus, il suffit de considérer que le nom "Parakletos"
est dérivé non pas de "parakalein" mais de "parakleiein"
(παρακλειειn) {(para); qui signifie; "excès", "démesure"
+ (kleiein); qui signifie; "louer", "vanter les mérites"},. Pour que
le nom; "Parakletos" finisse par signifier exactement;
"le
plus loué" c'est-à-dire; "Ahmad"!
Donc, à moins de prétendre, que le prophète de l'Islam, connu
pourtant, pour être un analphabète, ne sachant ni lire, ni écrire sa propre
langue maternelle l'arabe, ce que confirme le Coran lui même, récité de
son vivant par ses propres comparions ;
٤٨ :‫ت‬7SX‫ ا‬lb a`_~}|{ zy xw v utm
9
Ahmad et Mohammad en Arabe sont identique, et le prophète de l'Islam est interpellé par les deux.
19
29.48. Et avant cela, tu ne récitais aucun livre
et tu n'en n'écrivais aucun de ta main droite. Sinon,
ceux qui nient la vérité auraient eu des doutes.
Puisse maîtriser à la fois et l'hébreu, et l'araméen et le grecque,
mieux que les pères tripoteurs ecclésiastiques et mieux que les
philologues modernes, force est de reconnaître, qu'on a là une autre
manifestation du théorème confirmatoire du monothéisme en
action; c'est-à-dire; un miracle (Fiat Lux) Coranique de plus!
J’ajouterais que le lecteur intéressé pourra se convaincre lui-même
du pouvoir confirmatoire des énoncés Coranique en consultant sur ce site
les articles en Arabe, Français et surtout Anglais intitulés ;
"ZK [K [##J\‫ `"وج ا^]"ا‬aJbD‫[ ا‬KP‫ ا‬C6Cc!
Datation absolue de l'Exode israélien d’Égypte,
An Absolute dating for the Israeli Exodus out of
Egypt Part 1 , 2, 3, 4, 5, 6, 7 et 8.
Concernant la deuxième hypothèse citée plus haut, Israël
Knohl
, un juif, auteur très connu du Département biblique de
l’Université hébraïque de Jérusalem apporte des arguments en faveur de cette
hypothese concernant la nature de ce « Paraclet », dans son livre paru aux
20
États-Unis en 2000
sous le titre; « The Messiah before Jesus: The
Suffering Servant of the Dead Sea Scrolls10»
en 2001 sous le titre; « L’AUTRE MESSIE »
et paru en France
,
Qui cite un manuscrit de la mer morte (ROULEAU DES HYMNES) où il
est fait état d’un Messie s’inspirant du « serviteur souffrant » d’Isaïe 53, 4.5.12, et
qui serait selon
Israël Knohl; Menahem
l’Essénien, expulsé et
excommunié du Sanhédrin avec ses disciples, lors de la révolte qui suivit la mort
d’Hérode le Grand en l’an 4 av. J.-C., c'est-à-dire à l’époque où naît Jésus l’an 6.
Israël Knohl met en correspondances la biographie de Jésus et celle
du leader messianique qui l'a précédé d'une génération: Menahem l'Essénien,
issu de la communauté de Qumran, qui serait selon
Knohl,
le chaînon
manquant entre l'histoire du judaïsme et celle du christianisme !
Israël Knohl
Paraclet
comme
conclut à la page 104, que : « Jésus considérait le
devant
quelqu’un
le
remplacer ».
Et il se pose deux pertinentes questions :
10
The Messiah before Jesus, The University of California Press, Berkeley, 2000, 145 pp.
21
a) Pourquoi
ce nom ?
il écrit à la page 105; que : « Dans d’anciennes traductions de la Bible, le
mot -Paraclet- et les verbes qui se rapportaient à lui étaient utilisés pour traduire le
verbe hébreu nahem (consoler) et les noms; menahem , menahemim
(consolateurs). « C’est pour cela que les Pères de l’Église ont parlé de quelqu’un
qui console les affligés »
Et il ajoute;
Mais cette interprétation ne s’accorde pas non
plus avec la description donnée par l’Evangile de Jean
puisque la consolation des affligés n’est pas
répertoriée dans la liste des fonctions du Paraclet ».
Il écrit à la page 106, en faisant allusion au premier Messie essénien;
« Dans l’évangile de Jean, Paraclet est donc la traduction du nom du
Messie essénien Menahem ».
b) Qui serait donc ce Paraclet ?
Israël Knohl y répond à la page 106, en avançant la même argumentation,
que les juifs partagent avec les Chrétiens :
« Jésus disait que quand il partirait, viendrait un autre Paraclet (mot tiré du
grec
Parakletos
=
Consolateur),
c'est-à-dire
un
autre
Menahem ».
« Selon Jean 14-16, Jésus parlant d’un autre Paraclet, se percevait-il comme un
Paraclet ? ».
« La tradition du Paraclet dans l’Évangile de Jean traduit l’idée singulière
d’une chaîne de rédempteurs.
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Cette tradition énonce en quelques mots la thèse principale du livre
d’Israël Knohl, qui est; que Jésus était l’héritier et le successeur du Messie de
Qumran ! »
Il note pages 174-175 de l’édition Albin Michel-2001, que;
1°- « L’idée selon laquelle Paraclet serait la traduction du mot hébreu
Menahem a déjà été avancée par A. Geiger et H. Gressmann. Cependant, c’est à
Menahem, le chef des zélotes en 66 de notre ère qu’ils pensaient ».( H.
Gressmann, Der Messias, Göttingen, 1929 p.460-461).
2°-« L’idée que le nom du Messie est Menahem trouve ses fondements dans
les textes rabbiniques (note page 175) :Talmud de Babylone , Sanhedrin
98bTalmud de Jérusalem 2,4-5a ; Lamentations Rabba 1,16. »
Et on voit bien qu’il y’a des années lumières entre le;
‫ָל־הּגֹויִם‬
ַ ‫ֶח ְמ ַּדת ּכ‬
"Celui qui sera loué de toute les nations",
Ahmad ; Un
Universel, annoncé par les deux prophètes ; Aggée et Jésus et
confirmé par l’infaillible et inattaquable Coran, et ces élucubrations
pseudo savantes des juifs ou des jésuites, dont le lecteur est seul juge.
Fin, Sera suivi ;
Pourquoi l’Islam ?
(9)
Les antinomies Bibliques
23
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