ING Private Banking magazine
Outline
ING Private Banking magazine
Décembre 2016
Expo « Guggenheim – Full Abstraction »
à l’ING Art Center
Interview :
Rencontre avec Thierry van Alphen
Business :
À la rencontre des entrepreneurs
Reportage :
Abattre les murs de lindiérence
23
Outline - Décembre 2016
Outline - Décembre 2016
Édito
L’été dernier, j’ai été appelé à rejoindre le
Comité de direction d’ING afin de succéder
à Colette Dierick en tant que Managing
Director Retail & Private Banking.
Le 1er décembre, j’ai cédé ociellement
les commandes du Private Banking. Dans
le cadre de mes nouvelles fonctions, je
continuerai bien entendu à suivre de près
l’activité Private Banking.
C’est avec plaisir que je vous présente mon
successeur Thierry van Alphen. Il a débuté
sa carrière chez ING en 1999 et apporte
avec lui une large expérience commerciale.
Vous en apprendrez davantage à son sujet dans l’interview qui
lui est consacrée dans cette édition. Vous pourrez évidemment
compter sur lui et sur l’équipe Private Banking Management
d’ING, ainsi que sur votre Private Banker. Notre ambition est de
continuer à mériter votre confiance, aujourd’hui et demain.
Vous avez certainement appris qu’ING a l’intention
d’entreprendre une transformation fondamentale. ING doit
faire face à la réalité : les taux bas et leurs eets sur les frais
des dépôts qui nous sont confiés ainsi que la législation de plus
en plus stricte ne constituent que quelques-uns des éléments
qui impactent notre rentabilité. L’arrivée d’une concurrence
inattendue de secteurs opérant en dehors du monde financier
motive également notre intention de transformation. La
première raison réside dans le souhait de plus en plus de clients
d’exécuter leurs opérations bancaires quotidiennes n’importe
où et à n’importe quel moment. Par ailleurs, les clients
attendent que leur banque fournisse conseil et compétences.
Aujourd’hui et demain, nous souhaitons figurer aux avant-
postes des services bancaires en Belgique afin de vous orir
encore plus de simplicité et de conseil. Tel est le défi de notre
stratégie : nous réinventer pour vous proposer les services que
vous attendez de notre part, au moyen de canaux numériques
et de conseils personnalisés. Sachez que nous avons l’intention
de conserver dans le futur 650 agences en Belgique, un réseau
comparable à celui qui existe actuellement chez ING. Nous
restons donc à proximité. Si nos plans devaient s’exécuter, notre
banque s’en trouvera plus forte et nous pourrons encore mieux
vous servir.
Je vous souhaite d’ores et déjà à vous ainsi qu’à votre famille
de magnifiques fêtes de fin d’année.
Philippe Wallez
Managing Director Retail & Private Banking ING Belgique
Outline – ING Private Banking magazine – Décembre 2016
Comité de rédaction : Aleksandra Barcewicz, Luc Charlier,
Sandra Crokaert, Caroline De Moor, Kris Depaepe, Marie Helsmoortel,
Thierry Masset, Sébastien Rochedy, Mireille Staelens, Philippe Wallez
Edouard Zurstrassen
Ont participé à la réalisation de ce numéro : Business Writers,
Luc Charlier, Björn Crul, Eva De Baerdemaeker,
Caroline De Moor, Patricia De Peuter, Benjamin Francq,
Marie Helsmoortel, Kurt Lamquet, Georey Minne,
Anne Petre, Studio 100, Joris Tiebout, Thierry van Alphen,
Marc Vankeirsbilck, Peter Vanryckeghem
Maquette et mise en pages : Kris Depaepe
Édition : Mireille Staelens
Production : Patrick Bataillie
Photos : Adobe Stock, BelgaImage,
Laetizia Bazzoni, Vincent Everarts, Jessica Hilltout
La couverture : Jean Dubuet (1901–1985)
L'instant propice, le 2 et 3 janvier 1962 - Huile sur toile, 200 x 165 cm
Solomon R. Guggenheim Museum, New York - 74.2080
Photo Kristopher McKay. © Jean Dubuet, SABAM Belgique 2016
Éditeur responsable : Inge Ampe, Cours Saint-Michel 60,
B-1040 Bruxelles – Z711972F – 12/2016
Interview
4/ Thierry van Alphen prêt à
relever de nouveaux défis au sein
du Private Banking
6/ Un carré d’as à votre écoute
Marchés
8/ Politique monétaire 2.0
Investir
12/ L’intérêt de mettre son portefeuille
"au vert "
Business
16/ À la rencontre des entrepreneurs :
Dandoy et Studio 100
24/ Être propriétaire d’une entreprise
familiale impliqué est un métier
à part entière
Wealth Engineering
28/ Acquérir un bien immobilier en
prenant une avance sur votre
assurance groupe
Reportage
32/ Abattre les murs de l’indiérence
Événement
38/ Expo Guggenheim – Full Abstraction
à l’ING Art Center
Sommaire
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Outline - Décembre 2016
Outline - Décembre 2016
Interview
Interview
Le 1er décembre dernier, Thierry van Alphen a pris la succession de Philippe Wallez en qualité de General
Manager d’ING Private Banking Belgium. Faisons connaissance avec ce Gantois de 44 ans, qui a réalisé
quasiment toute sa carrière dans la banque.
Thierry van Alphen
prêt à relever de nouveaux défis au sein
du Private Banking
Ce n’est pas banal : Thierry van Alphen a choisi d’étudier à
l’université les cultures et les langues orientales. Mais malgré
un intérêt pour le bouddhisme à l’adolescence, il n’est pas un
contemplatif. C’est au contraire un homme qui aime l’action,
le changement, les résultats. Le dimanche matin, il bataille sur
un terrain de hockey sur gazon. Et la semaine, il n’aime rien
tant que bousculer (gentiment) ses clients entrepreneurs pour
les aider, dit-il, à « réaliser leurs rêves ». « Ce qui me donne une
incroyable énergie, c’est d’accompagner les entreprises depuis
leur création jusqu’à leur transmission. Un entrepreneur fami-
lial tient à son entreprise comme à la prunelle de ses yeux et
veille sur elle, comme il le fait avec ses enfants. Créer avec lui
une relation de confiance afin de pouvoir l’épauler durant tout
le cycle de vie de son entreprise est extrêmement motivant.»
L’importance du relationnel
La passion de l’entreprise découle forcément de son cursus :
un post-graduat en management, puis un MBA à la Solvay
Business School sont venus compléter sa formation en
langues. Ajoutez à l’environnement familial un père fabricant
et distributeur de produits chimiques pour la construction et
le destin de Thierry van Alphen commence à s’écrire avec la
précision d’un trait de calligraphie. Il y a quelques semaines
encore, ce Gantois de 44 ans, amateur de kayak et de lec-
tures historiques, dirigeait le département Midcorporates &
Institutionals pour la Flandre Occidentale et Orientale – soit
quelque 5.000 clients entrepreneurs et institutionnels. Depuis
le 1er décembre, il a pris la direction générale d’ING Private
Banking Belgium, en remplacement de Philippe Wallez. « J’ai
beaucoup travaillé avec les équipes du Private Banking dans
mes fonctions antérieures. Et d’entrée de jeu, ce qui me plaît
dans ma nouvelle fonction, c’est encore une fois l’aspect
relationnel et l’importance de mériter la confiance des clients.
Tant du côté du Business Banking que du Private Banking, nous
voulons construire des relations fortes avec nos clients afin de
leur apporter de la valeur ajoutée. Il faut continuer dans cette
voie », argumente Thierry van Alphen.
Un mode de gestion participatif
Thierry van Alphen rejoint ING Belgique en 1999 et se voit
d’abord confier la relation avec les fonds de pension, ce qui le
plonge d’entrée de jeu dans la gestion de patrimoine. En 2001,
il est chargé d’assurer les relations avec les grandes entreprises
japonaises clientes au niveau du groupe ING – l’occasion pour
lui d’eectuer de nombreux voyages au Japon et de continuer
à s’imprégner de sa culture fascinante. « C’est passionnant
parce qu’en tant qu’étranger, je sais que je ne vais jamais réel-
lement comprendre cette culture… », dit-il en riant.
Toute sa carrière au sein de la banque, Thierry van Alphen l’a
menée en Belgique. Il a également été Risk Manager pour la
Flandre Occidentale durant deux ans et directeur des Business
Centres de Bruges et de Bruxelles Nord sur une période de
quatre ans et demi. Thierry van Alphen a la poignée de main
ferme et l’on sent poindre derrière son sourire jovial une dé-
termination sans faille. Son style de gestion, il aime le définir
comme participatif. « Je crois que la manière la plus ecace de
« La manre la plus ecace de faire
avancer les choses est d’avoir des
gens enthousiastes à ses côtés »
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Outline - Décembre 2016
Outline - Décembre 2016
La famille au cœur de notre approche
La famille est au centre des conseils patrimo-
niaux dispensés aux clients Private Banking,
qu’ils soient ou non entrepreneurs. En quoi cette
approche est-elle originale ?
Kurt Lamquet : Notre rôle vis-à-vis des familles
est triple : sensibiliser, coacher et proposer des
solutions techniques appropriées. Il s’agit toujours
de solutions sur mesure. Parallèlement, nos Private
Bankers et fiscalistes jouent le rôle de coaches au
sein de l’Académie des Successeurs et sont ainsi
en contact avec la génération appelée à prendre
les rênes des entreprises familiales. Nous nous
eorçons de leur donner les outils nécessaires pour
une reprise optimale.
Marie Helsmoortel : L’ambition d’ING est connue :
nous voulons devenir la banque préférée des
entrepreneurs familiaux à l’horizon 2020. Les
problématiques de transmission concernent
souvent l’ensemble du patrimoine familial dont
l’entreprise familiale n’est qu’un des piliers. Il
n’est pas inconcevable d’échanger un Brueghel
ou un immeuble bien situé contre une partie des
actions de l’entreprise familiale dans le cadre d’un
règlement de transmission de patrimoine. Ces
situations passionnantes mais souvent délicates
font que notre rôle de conseiller financier et
patrimonial doit s’accompagner de compétences
psychologiques importantes. En tant que per-
sonne externe à la famille, le Private Banker peut
contribuer à dénouer des situations complexes ou
délicates, par exemple en matière de succession,
de donation ou d’investissement.
Extrêmement digitale et extrêmement
personnelle
Comment la digitalisation de certains services est-elle per-
çue par les clients Private Banking ? N’est-ce pas dicile
parfois pour des personnes peu ou pas « digitalisées » ?
Kurt Lamquet : La digitalisation est un service complé-
mentaire que nous apportons et qui n’interfère en rien
dans notre disponibilité vis-à-vis du client. Il s’agit de
personnes actives qui désirent suivre l’évolution de leur
patrimoine à tout moment et gérer leurs aaires finan-
cières où qu’ils soient avec ecacité.
Marc Vankeirsbilck : ING Private Banking est considérée,
selon diérentes enquêtes, comme l’une des banques
privées les plus personnalisées du marché belge. Mais
au travers des contacts personnels avec mes clients, je
constate aussi que ceux-ci sont particulièrement séduits
par le côté intuitif de nos applications mobiles. J’aimerais
d’ailleurs rappeler que les paiements digitaux sont plus
sûrs que les paiements par carte de crédit.
Benjamin Francq : Au final, ce qui est privilégié dans
notre approche, c’est de pouvoir passer le plus de temps
possible avec nos clients pour les conseiller de manière
professionnelle au niveau financier et de manière plus
globale.
Interview
Interview
faire avancer les choses est d’avoir des gens enthou-
siastes à ses côtés. J’accorde une grande importance
au feedback : celui que je donne et celui que je reçois de
mes collaborateurs. J’aime stimuler les idées, notam-
ment dans le but d’améliorer encore nos services pour
les clients. Cela dynamise le travail d’équipe et permet
à chacun de s’améliorer, y compris moi. »
« D’entrée de jeu, ce qui me plt
dans ma nouvelle fonction, c’est
l’importance du relationnel »
Un environnement financier et fiscal peu favorable
Jusqu’il y a peu, prendre sa retraite avec un capital d’un
million d’euros permettait de vivre confortablement. Ce n’est
plus le cas aujourd’hui.
Marie Helsmoortel : Une personne dotée d’un patrimoine
d’un million d’euros, avec 5 % de rendement annualisé sur ses
placements, pouvait jusqu’il y a peu profiter confortablement
de sa retraite puisqu’elle disposait de 50.000 euros nets par
an en complément de sa pension. La situation est devenue
beaucoup moins simple aujourd’hui en raison de la baisse des
taux d’intérêt sur les actifs peu ou pas risqués, couplée à une
hausse de la fiscalité. Et ce, dans un contexte où l’espérance
de vie augmente. Cet environnement défavorable contraint
un nombre toujours croissant de personnes à entamer leur
capital. On entre là dans un cercle vicieux de déperdition de
richesse et de pouvoir d’achat.
Marc Vankeirsbilck : La situation est devenue plus critique
encore depuis que la Banque centrale européenne (BCE) a fixé
des taux d’intérêt négatifs. Cet environnement impose à nos
clients de s’orienter vers des produits plus risqués et de diversi-
fier davantage encore leur patrimoine. Dans ce contexte, il est
plus que jamais important d’être bien conseillé.
Beaucoup de Belges possèdent un bien immobilier, voire
plusieurs, en sus de leur patrimoine mobilier. Est-ce toujours
le socle du patrimoine familial ?
Benjamin Francq : Grâce à la croissance régulière du mar-
ché et aux rendements générés, l’immobilier a longtemps
constitué l’une des pierres angulaires de la diversification de
patrimoine. Il est devenu aujourd’hui une autre source d’in-
quiétude, tant en ce qui concerne la valeur des biens que leur
rendement. Attirer l’attention de nos clients sur ces évolutions
structurelles est d’une importance capitale. Il faut, en eet,
envisager toutes les voies de diversification possibles, au ni-
veau mobilier mais aussi dans des produits alternatifs comme
les œuvres d’art, les bijoux, les voitures anciennes ou le private
equity. À cet égard, le renforcement de notre équipe Wealth
Engineering est un plus appréciable pour nos clients.
Kurt Lamquet : En Flandre Occidentale, pratiquement tous
les entrepreneurs ont un hobby commun : l’immobilier ! Ils
possèdent deux, trois, quatre et parfois même dix biens. Si, en
tant que Private Banker, vous gérez la totalité du patrimoine
d’un client, vous devez donc prendre en compte ce patrimoine
immobilier et réfléchir à la meilleure transmission possible à la
génération suivante.
Vous avez très certainement déjà eu l’occasion de rencontrer l’un(e) ou
l’autre des responsables Private Banking. Marie Helsmoortel dirige la zone
Centre (Bruxelles et sa périphérie) depuis huit ans. Kurt Lamquet pilote
la zone Ouest (Flandre Occidentale et Orientale) depuis douze ans. Leurs
collègues Marc Vankeirsbilck et Benjamin Francq ont pris respectivement
les commandes des zones Est (Anvers-Brabant flamand-Limbourg) et
Sud (Wallonie) il y a quatre ans.
Qui est qui ?
De gauche à droite : Benjamin Francq, Marie Helsmoortel,
Kurt Lamquet, Marc Vankeirsbilck
« J’aime lire, en particulier les ouvrages qui ont un
lien avec l’histoire. J’ai évidemment beaucoup lu au
sujet de l’histoire du Japon, mais l’une de mes lectures
marquantes cet été fut Het verlies van België de Johan
Op de Beeck, qui relate la lutte entre le roi des Pays-Bas,
Guillaume 1er, et les révolutionnaires belges, une lutte
qui conduira à l’indépendance de la Belgique. On y
apprend beaucoup de choses sur l’histoire de notre
petit pays, ainsi que sur les évolutions économiques à
long terme et le fait que tous les métiers évoluent en
permanence. C’est une chose qu’il faut toujours garder
à l’esprit dans notre métier de banquier aussi. »
Son dernier livre de vacances
Outline a mis autour de la table les quatre responsables d’ING Private Banking pour débattre de vos attentes
et des préoccupations actuelles en matière de gestion de patrimoine. Quatre personnes que l’on sent
passionnées par leur job !
Un carré d’as à votre écoute
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Outline - Décembre 2016
Depuis la crise financière de 2008, la politique monétaire semble avoir basculé dans une nouvelle dimension
et les banques centrales des pays développés ont été forcées à réinventer leur rôle. Les programmes d’achats
obligataires massifs sont devenus monnaie courante et même si le terme « assouplissement quantitatif » a
été inventé en 1994, il na été appliqué au-delà des frontières japonaises qu’après 2008. C’est la même histoire
pour les taux d’intérêt négatifs, qui, avant 2008, n’avaient été utilisés qu’épisodiquement pour enrayer une
appréciation sur le marché des changes. Plus le temps passe, plus la situation d’avant crise parait inaccessible
et les outils monétaires ne semblent plus capables de ramener l’économie sur les mêmes rails. Alors doit-on
s’adapter à une nouvelle réalité où les taux bas seraient la norme ou bien croire en une convalescence un peu
plus longue que d’habitude ? Explication de Georey Minne, économist chez ING Belgique.
Politique monétaire 2.0
La question n’est pas si simple puisque la raison des taux
d’intérêt extrêmement bas en zone euro est à chercher parmi
des éléments liés à la conjoncture économique actuelle mais
aussi à des facteurs plus structurels.
La situation économique actuelle reste extraordinaire et
certains pays de la zone euro par exemple n’ont pas encore
entièrement recouvré leur niveau de 2007. En Espagne, Italie
et Portugal, par exemple, malgré une reprise timide mais
présente, le PIB agrégé reste 5 % en dessous de son niveau
atteint fin 2007 et plus de trois millions d’emplois nets n’ont
pas encore été récupérés. La crise financière de 2007-2008
reste exceptionnelle tant au niveau de l’ampleur de son
impact initial que par l’incapacité des autorités monétaires à
répondre rapidement à ce choc. À l’heure actuelle, force est
de constater que malgré un taux de facilité de dét fixé à
-0,4 %, malgré 80 milliards d’achats mensuels d’obligations
privées et publiques et malgré un engagement sans faille
à rétablir l’inflation proche de 2 %, l’investissement et la
consommation n’ont pas vraiment décollé comme d’aucuns
auraient pu s’y attendre il y a 20 ou 30 ans. Le résultat est
que les taux d’intérêt ont plongé plus bas que terre et si l’on
en croit les banquiers centraux et spécialistes, ils ne sont pas
prêts à remonter de sitôt en zone euro.
La conjoncture économique joue certainement un rôle
important mais d’autres éléments risquent de peser plus
durablement sur les taux d’intérêt et l’action des banques
centrales n’est certainement pas à blâmer pour l’entièreté de
la baisse des taux. Cette tendance baissière n’est pas neuve et
elle ne se limite pas à nos contes. Depuis les années 1980,
chaque décennie a été caractérisée par des taux courts plus
bas en moyenne, que ce soit aux États-Unis, au Canada, au
Royaume-Uni ou en Allemagne. En moyenne, les taux inter-
bancaires à 3 mois - qui servent de référence pour de nom-
breuses cagories de taux d’intérêt - ont perdu environ 3 %
par décennie. Au-delà d’un simple passage à vide, il semble
Marchés
Marchés
Stanley Fischer – vice-président de la Fed
© BELIMAGES
Bâtiment du Parlement européen à Bruxelles
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